Sybil Moholy-Nagy New York

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L’aspect le plus positif de la société américaine est son caractère d’autocritique.

En opposition aux plus anciennes civilisations qui ont l’habitude d’attendre du changement de leurs gouvernements, l’hostilité profonde d’un peuple immigrant aux autorités se complaît dans la confiance en soi et l’action en groupe.

L’Américain moyen sait que son pays a été créé pour le meilleur et pour le pire par des entreprises privées. Même le développement rapide des programmes de l’«Etat Providence», pour aider les pauvres et les minorités raciales, a confirmé cette tradition. Les scandales de corruption courants dans les agences publiques sont considérés avec un haussement d’épaules. «Eh bien! qu’attendezvous d’autre? La politique, c’est la politique.» C’est-à-dire qu’elle est incapable d’initiatives positives. C’est particulièrement vrai dans le domaine des logements publics.

Les agences de logement et de redéveloppement dans les grandes villes ont créé des logements pour revenus faibles les plus horribles qu’il soit, et ils ne sont pas seulement horribles, ils sont peu pratiques, ignorant complètement les besoins des habitants. C’est pourquoi on tend de plus en plus à supprimer les taudis d’un terrain acheté par l’administration ; de le vendre ensuite à un «garant» ou un exploitant qui, à son tour, pourrait le vendre à une association formée par les locataires. Cependant, il est encore très rare de trouver un producteur qui veuille employer un architecte de valeur, parce que la solution architecturale coûtera invariablement plus que le plan mécanique d’un développement de logement de routine.

Riverbend Houses, à New York, est peutêtre l’exemple le plus encourageant de cette nouvelle tendance. Il a été dessiné par Davis, Brody et ses associés qui sont aussi les architectes du Pavillon américain très original à l’Exposition d’Osaka.

Sur un emplacement très étroit le long de Harlem, ils ont dessiné une ville souterraine avec 624 appartements, des boutiques, des grands magasins, des terrains de jeux, et ils ont mis un soin attentif aux communications intérieures.

Un système de voies intérieures relie les appartements duplex qui ont un patio devant la cuisine, permettant à la mère de

Der positivste Aspekt der amerikanischen Gesellschaft liegt in ihrer selbstkritischen Veranlagung. Im Gegensatz zu älteren Zivilisationen, die üblicherweise von ihren Regierungen Veränderungen und Führung erwarten, drückt sich die tiefe Abneigung eines immigrierten Volkes gegen die Autoritäten durch Selbstvertrauen und Gruppenaktionen aus. Der Durchschnittsamerikaner ist sich wohl bewusst, dass sein Land von privaten Unternehmungen für gute und schlechte Tage geschaffen wurde. Sogar die rasche Entwicklung der Programme des Wohlfahrtsstaates zur Unterstützung der Armen und der Rassenminderheiten hat diese Tradition bestätigt. Die in den öffentlichen Institutionen weit verbreiteten Korruptionsskandale werden mit einem Achselzucken abgetan. - Na und?

Erwarten Sie etwas anderes? Politik bleibt Politik, d. h., sie ist unfähig zu positiven Initiativen. Dies bewahrheitet sich besonders auf dem Gebiet der Sozialwohnungen. Die Agenturen für Wohnungsbau und Entwicklung in den grossen Städten haben die hässlichsten Wohnungen für niedrige Einkommen geschaffen, die es überhaupt auf der Welt gibt; sie sind nicht nur hässlich, sondern auch unpraktisch und ignorieren vollkommen die Bedürfnisse ihrer Bewohner. Deshalb ist man immer mehr bestrebt, Grundstücke, auf denen sich Elendsquartiere befinden, von der Verwaltung aufkaufen zu lassen und diese dann abzureissen.

Die Grundstücke werden dann an einen «Garanten» oder Unternehmer verkauft, der sie dann an eine Mietergenossenschaft Weiterverkäufen könnte. Leider kommt es sehr selten vor, dass ein Unternehmer einen erstklassigen Architekten beizieht, denn die architektonische Lösung wird immer teurer zu stehen kommen als die mechanische Wiederholung einer Routinelösung.

Die Riverbend Houses in New York sind vielleicht das ermutigendste Beispiel dieser neuen Tendenz. Sie wurden von Davis, Brody und Partnern gestaltet, die auch die Architekten des äusserst aparten amerikanischen Pavillons auf der Ausstellung von Osaka sind.

Auf einem äusserst schmalen Gelände an der Grenze von Harlem haben sie eine unterirdische Stadt mit 624 Wohnungen, Läden, Kaufhäusern und Spielplätzen

The most positive aspect of American society is its self-corrective character. In contrast to older civilizations, which are used to expect change and guidance from their governments, the deeply ingrained hostility of an immigrant people to authority lives by self-reliance and group action. The average American knows that his country was made—for better and for worse—by private enterprise. Even the rapid spread of ‘welfare state’ programs to help the poor and the racial minorities have confirmed this tradition.

The widespread corruption scandals in public agencies are taken with a shrug of the shoulder: well, what else did you expect? Politics is politics—meaning it is incapable of initiating positive action.

This is particularly true in the field of public housing. The housing and redevelopment agencies in the big cities have produced the ugliest low-income housing anywhere on earth—and it is not only ugly, it is impractical and totally ignorant of the needs of the inhabitants. The tendency therefore is more and more to clear away slums from land, purchased by the administration, and then to sell it to a ‘sponsor’ or developer, who in turn might sell it to a corporation formed by the tenants. It is however still a great exception to find a developer willing to employ a first-rate architect because the architectural solution will, invariably, cost more than the mechanical blueprint of a routine housing development.

Riverbend Houses in New York is perhaps the most encouraging example of this new trend. It was designed by Davis, Brody and Associates who are also the architects of the highly original American Pavilion at the Osaka Expo’70.

On a very narrow site along the Harlem River, they designed a sub-city with 624 apartments, stores, playgrounds, and careful attention to interior communication. An interior road system connects the duplex (2 story) apartments which have a patio in front of the kitchen that permits supervision of children’s play by the mother and friendly contact with the neighbors, passing by. The duplex arrangement is very characteristic for the American obsession with owning their own houses. Even in the city, this desire to be a proprietor does not die. In Riverbend Houses, the ownership is on a

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Riverbend Houses, New York Davis. Brody & Associates. Architects 1 Vue générale depuis la rivière Harlem Allgemeiner Anblick, gesehen vom Harlem-Fluss aus View from the Harlem River 2 Vue générale depuis la rue Strassenansicht Street elevation 3 Cour intérieure et corridors de liaison Innenhöfe und innere Verbindungsstrasse Interior Courts and interior connecting corridor 4 Coupe sur les appartements duplex Querschnitt durch die Duplex- Wohnungen Section through Duplex apartment

surveiller les jeux de ses enfants et permettant également un contact amical avec les voisins. Le système duplex est caractéristique de l’obsession américaine de posséder sa propre maison. Même en ville, le désir d’être propriétaire n’est pas mort.

A Riverbend Houses, la propriété est basée sur la copropriété. Les familles noires de classe moyenne ont acheté leurs maisons, comme s’ils vivaient dans les faubourgs, qui n’admettent pas encore de Noirs dans leur communauté.

Un deuxième type d’effort personnel de la part des habitants des grandes villes est aussi une entreprise coopérative. La ville de New York est en train de supprimer les typiques maisons construites au XIXe siècle en pierre brune qui sont devenues démodées, à cause du manque de personnel. En outre, les impôts sur les biens immobiliers pour les lotissements particuliers sont extrêmement élevés.

Un groupe de jeunes couples a créé une société qui a acheté neuf maisons de pierre, avec l’aide de l’administration; ils engagèrent une firme d’architecture, Edelman et Salzman, pour réaliser un complexe d’habitats. Dans les maisons particulières, les façades donnant sur la rue furent laissées intactes, car les nouveaux propriétaires avaient un sens solide de la continuité historique. La façade arrière fut unifiée par d’intéressants ensembles de fenêtres, avec de jolis pare-soleil en bois sombre. Un balcon continu, très semblable à une mansarde court sur toute la largeur, et des lucarnes, des cheminées et des canalisations d’air sont traitées comme sculptures. Au niveau du sol, il y a un jardin dans l’arrièrecour, ce que tout New York espère posséder. Un patio privé, semblable à l’aménagement de Riverbend Houses, permet de distinguer les zones privées et collectives.

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Cooperative Houses, New York Edelman & Salzman, Architects 5 Façade sur les jardins, avec les patios semi-privés Gartenfassade mit Patio, halbprivat Garden Court elevation with semi private patios 6 Façade du XIXe siècle Strassenfassade des 19. Jahrhunderts 19th century facade 7 Plans montrant te corridor centra!

Plan mit Sicht auf Zentralkorridor mit Liftschacht Plans showing central corridor with elevator shafts

Photos D. Hirsch

errichtet und ihre besondere Aufmerksamkeit den inneren Verbindungen geschenkt.

Ein inneres Strassensystem verbindet die Duplex-Wohnungen miteinander, die vor der Küche einen Patio besitzen; so kann die Mutter die Spiele ihrer Kinder überwachen, und gleichzeitig ist damit ein freundschaftlicher Kontakt mit den Nachbarn gegeben.

Das Duplex-System (zweigeschossige Wohnung) ist kennzeichnend für die amerikanische Besessenheit, ein eigenes Haus zu besitzen. Selbst in der Stadt ist der Wunsch, sein eigener Hausbesitzer zu sein, nicht tot. Bei den Riverbend Houses handelt es sich um Miteigentum.

Die schwarzen Familien der Mittelklasse haben ihre Häuser gekauft, als ob sie in Vororten lebten, die noch keine Schwarzen in ihre Gemeinschaft aufnehmen.

Die zweite Selbsthilfe von seiten der unterdrückten Einwohner der grossen Städte ist ebenfalls eine Gemeinschaftsunternehmung. Die Stadt New York ist im Begriff, grosse Flächen der im 19. Jahrhundert gebauten Herrschaftssitze aus braunem Stein zu erwerben, denn ohne Dienstpersonal sind diese aus der Mode gekommen. Ausserdem sind die Grundstücksteuern für private Grundstücke extrem hoch.

Eine Gruppe junger Ehepaare hat eine Gesellschaft gegründet, die neun Häuser aus braunem Stein dank einer Stadthypothek kaufte und eine Architekturfirma - Edelman und Salzman - damit beauftragte, aus den einzelnen Häusern einen Wohnkomplex zu schaffen. Die Strassenfassaden wurden unverändert gelassen, da die neuen Eigentümer einen gesunden Sinn für historische Kontinuität besassen. Die hintere Fassade wurde durch interessante Fenstergruppierungen mit ansprechenden Sonnenschutzelementen aus dunklem Holz vereinheitlicht.

condominium plan. Middle-class Negro families have bought their homes, as if they were living in the suburbs which are still unwilling to admit blacks to their communities.

A second type of self-help by the oppressed big city resident is also a cooperative enterprise. The city of New York is tearing down large tracts of the very characteristic ‘brown stones’, onefamily residences built in the 19th century, which have become obsolete because domestic help is unavailable, and real estate taxes on single lots are extremely high. A group of young married couples formed a corporation, bought nine of the brownstone houses with the help of a city mortgage, and hired an architectural firm, Edelman and Salzman, to make one building complex out of the separate houses. The façades facing the street were left untouched because the new owners have a strong sense of historical continuity. The rear elevation was unified by interesting window groups with handsome dark wood sunshades. A continuous balcony, very similar to a Paris mansard roof, runs along the entire length, and skylights, chimneys, and airducts are treated as roof sculpture. On the ground level is a garden backyard, something each New Yorker hopes to own. A private patio, similar to the arrangement in Riverbend Houses, is screened off to permit a careful distinction between the private and the cooperative zones. Again the plans are duplex or ‘townhouse’ arrangements with handsome interior stairs from living-room to bedroom level. The project is one among many undertaken by young people to save New York, or rather Manhattan, from becoming a field of skyscrapers. It is the peculiar charm of this giant city that there is no separation between business

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De nouveau, les plans sont des aménagements en duplex (town house) avec de jolis escaliers intérieurs pour monter du salon à l’étage des chambres à coucher.

C’est un des nombreux projets entrepris par des jeunes pour empêcher New York, ou plutôt Manhattan, de devenir un champ de gratte-ciel. Le charme particulier de cette cité géante est de ne pas avoir de séparation entre ses quartiers d’affaires et les quartiers résidentiels, et que l’on peut passer des blocs de verre et d’acier des avenues interminables dans une retraite d’intimité tranquille et harmonieuse des rues latérales résidentielles.

Le troisième type d’architecture résidentielle, pour montrer d’importants changements, est la maison privée dessinée par un architecte. Les fanatiques de l’habitat social et les successeurs technocrates des ingénieurs du système postarchitectural ont annoncé la disparition de la villa, aussi longtemps que personne ne les contredira. Il est évident qu’on ne peut supprimer le vieux désir de l’homme de posséder l’image de ses aspirations.

Les architectes de ces maisons particulières sont toujours des jeunes, parce qu’il n’y a pas de profit financier dans les bâtiments résidentiels. Habituellement, ils commencent par une commande familiale ou de leur propre maison, et, s’ils ont de la chance et du talent, ils deviennent célèbres pour leur individualité.

Gwathmy et Henderson, deux jeunes diplômés de l’Ecole d’architecture de l’Université de Yale, ont beaucoup de talent et de succès. Ce sont de fervents admirateurs de Le Corbusier, dont l’influence, si l’on revient à Garches et à la villa Savoie, est évidente. Le grand danger pour la maison particulière ne réside pas dans le manque de talent architectural, ou des clients, mais dans les prix des terrains qui ont atteint des niveaux astronomiques autour des centres métropolitains d’Amérique.

Les trois exemples donnés ici sont caractéristiques des développements résidentiels aux Etats-Unis. Les trois exemples suivants montrent les tendances courantes instituées - les principales commandes en architecture collective viennent des universités qui se développent rapidement. L’Etat de New York seul est en train d’investir plus d’un milliard de dollars dans l’University Construction Fund. Contrairement aux programmes d’université dans la plupart des Etats de

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Maison privée dans le Connecticut Gwathmy & Henderson, Architects 8 Plan et vue générale Plan und allgemeine Ansicht Plan and general view

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Photo G. Cserna

9 Facade sud Siidfassade South facade 10 Installation modulaire et système de distribution dont dépendent les articulations extérieures Modular-Installation und Verteilungssystem, von welchem die äusseren Leitungen abzweigen Modular duct and distribution system from which exterior articulation derives 11 Système de conduite et ventilation Installation und Ventilationssystem Duct and ventilation system

Ein durchgehender Balkon, ähnlich einer Pariser Mansarde, zieht sich über die ganze Breite hin, und die Dachluken, Kamine und Luftschächte wurden wie Dachskulpturen behandelt. Zu ebener Erde befindet sich im Hinterhof ein Garten, der Wunschtraum jedes New Yorkers. Ein privater Patio, ähnlich dem der Riverbend Houses, trennt die privaten und Gemeinschaftszonen gut voneinander ab.

Wieder handelt es sich um Duplex-Wohnungen (town houses) mit schönen Innentreppen, die vom Wohnraum zu den Schlafzimmern führen. Dies ist eines der zahlreichen, von den Jungen unternommenen Projekte, um zu verhindern, dass New York oder vielmehr Manhattan ein Wolkenkratzerviertel wird. Der besondere Reiz dieser riesigen Siedlung liegt darin, dass es keine Trennung zwischen den Geschäfts- und Wohnvierteln gibt und dass man von den Stahl- und Glasblöcken der endlosen Strassen in den intimen, ruhigen und harmonischen Bereich der seitlichen Wohnstrassen übergehen kann.

Das dritte Beispiel von Wohnarchitektur, das einen bedeutsamen Wandel aufweist, ist das von einem Architekten entworfene Einfamilienhaus. Die Fanatiker der Massensozialwohnungen und die technokratischen Nachfolger der Ingenieure des nacharchitektonischen Systems haben so lange den Tod der Villa angekündigt, dass keiner mehr zu widersprechen wagte. Es ist aber klar ersichtlich, dass man nicht den alten Wunsch des Menschen unterdrücken kann, ein Abbild seiner Sehnsüchte zu besitzen. Die Architekten dieser Eigenheime sind immer junge Leute, denn aus den Wohnhäusern schlägt man keinen finanziellen Profit heraus. Im allgemeinen fangen sie mit einem Auftrag ihrer Eltern oder ihres eigenen Hauses an, und wenn sie Glück und Talent haben, werden sie ihrer Originalität wegen berühmt.

Gwathmy und Henderson, zwei junge diplomierte Architekten von der Architekturabteilung der Universität von Yale, haben viel Talent und Erfolg.

Sie sind glühende Bewunderer von Le Corbusier, dessen Einfluss in Garches und bei der Villa Savoie klar zutage tritt. Die grösste Gefahr für das Einfamilienhaus liegt weder im mangelnden Talent der Architekten noch der Kunden, sondern in den Grundstückpreisen, die rund um

and residential sectors and that one can step from the glass and steel canyons of the endless avenues into the quiet harmonious privacy of the residential sidestreets.

The third type of residential architecture, to show significant changes, is the private home, designed by an architect. Fanatics of social masshousing, and the technocratic followers of the ‘post-architectural’ systems engineers have announced the death of the‘villa’ for so long that no one bothers anymore to contradict them. The evidence is sufficient that the ancient generic desire of a man, to own a selfportrait of his aspirations, cannot be exterminated. The architects of these single houses are always very young men because there is no financial profit in residential buildings. They usually start with a commission from relatives or their own house, and, if they are lucky and gifted, become known for their individuality. Gwathmy and Henderson, two young graduates from the architectural school of Yale University, are very gifted and very successful. They are devoted admirers of Le Corbusier whose influence, going back to Garches and the Villa Savoie, is clearly visible. The great danger for the individual house lies not in lack of architectural talent or clients, but in land prices which have reached astronomical levels around the metropolitan centers of America.

The three examples given here are a characteristic cross section of residential developments in the United States. The three following examples indicate current institutional trends. The main commissions in public architecture come from the rapidly expanding universities. New York State alone is investing more than one billion dollars into its University Construction Fund. In contrast to the university programs in most other states of the federation, New York employed in all its projects outstanding architects.

The latest, and most impressive building on the campus of the State University College, which shares a beautiful hillside with the privately owned Cornell University in Ithaca, New York, is a laboratory tower for agricultural research (Agronomy Building) by the New York architect Ulrich Franzen. It is an interesting phenomenon that so many of the Gropius graduates developed an extremely sensitive environmental con-

Agronomy Laboratory Tower New York State College, Ithaca Ulrich Franzen & Associates, Architects

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la fédération, New York a employé pour tous ses projets d’éminents architectes.

Le plus récent et le plus impressionnant bâtiment sur le campus du State University College, qui partage un beau flanc de colline avec l’Université privée Cornell à Ithaca (New York), est une tour de laboratoire pour la recherche d’agriculture (Agronomy Building) de l’architecte new-yorkais Ulrich Franzen.

C’est un phénomène intéressant que tant de diplômés de Gropius ont développé une connaissance de l’environnement très sensible, comme s’ils voulaient compenser l’indifférence totale que les vieux maîtres du style international ont montré pour les environs de leurs bâtiments.

Franzen avait l’intention de faire de la tour de 13 étages un point focal sur la crête de la colline et d’utiliser ses fonctions spécifiques comme un laboratoire biochimique pour engendrer les formes extérieures. Puisque l’air de l’intérieur doit être contrôlé, les fenêtres sont limitées en d’étroites fentes dans les tours d’escaliers.

Un système très compliqué de canalisations des voies de suppléance et d’autres équipements techniques est noyé dans des canaux modulaires coulés dans du béton armé, comme unités de plancher et de plafond. Ce module apparaît à l’extérieur en simple ou en double et forme une ligne vivante. C’est une déviation emphatique du dessin conventionnel d’emballage, qui étouffe toutes les fonctions dans la Miesian Universal Envelope.

Franzen considère sa tour comme une machine en brique, et, comme dans une machine, toutes les parties et les fonctions réciproques devraient être visibles. Un corridor central court du nord à l’ouest, à travers tout le bâtiment, reliant les laboratoires avec des escaliers de secours dans des tours semi-circulaires, et permettant un accès facile à l’équipement modulaire des canalisations dans les planchers et les plafonds.

C’est la mode courante de faire de tels bâtiments scientifiques en béton brut.

Franzen choisit à la place une brique extrêmement résistante au temps, de deux fois la longueur habituelle, pour réduire les dépenses de maçonnerie, et dont la couleur rouge foncé s’allie magnifiquement avec les érables du campus. Il est très agréable pour un critique d’architecture, qui est également un professeur d’architecture, de trouver de jeunes

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die grossen amerikanischen Stadtzentren astronomische Zahlen erreicht haben.

Die drei zitierten Beispiele sind kennzeichnend für die Wohnentwicklung in Amerika. Die drei folgenden Beispiele zeigen die gegenwärtig einsetzende Entwicklung. Die hauptsächlichsten, kollektiven Architekturaufträge werden von den sich rasch entwickelnden Universitäten vergeben. Allein der Staat von New York ist im Begriff, mehr als eine Billion Dollar in seinen University Construction Fund zu investieren. Im Gegensatz zu den Universitätsprogrammen in den meisten Föderationsstaaten hat New York für seine Projekte berühmte Architekten beigezogen. Das jüngste und beeindruckendste Gebäude auf dem Campus des State University College, das eine schöne Hügelseite mit der privaten Cornell University in Ithaka, New York, teilt, ist ein Laborhochhaus für landwirtschaftliche Forschung (Agronomy Building) des New Yorker Architekten Ulrich Franzen.

Man stellt mit Interesse fest, dass viele der von Gropius diplomierten Architekten eine tiefe Kenntnis für die Umwelt entwickelt haben, als ob sie die totale Gleichgültigkeit der alten Meister des internationalen Stils für die Umgebung ihrer Bauten kompensieren wollten.

Franzen hatte die Absicht, aus dem 13geschossigen Hochhaus einen Brennpunkt auf dem Hügelkamm zu machen und seine besondere Funktion als biochemisches Laboratorium zur Gestaltung der äusseren Form zu verwenden. Da die Innenluft kontrolliert werden muss, beschränken sich die Fenster auf enge Schlitze in den Treppentürmen.

Ein äusserst kompliziertes Netz von Versorgungsleitungen wird in Kanäle verlegt, die nach einem Modularprinzip in Beton gegossen sind; das Ganze bildet eine Deckeneinheit. Dieser Modul erscheint aussen einfach oder doppelt und bildet eine lebendige Dachlinie.

Es handelt sich hier um eine emphatische Abkehr vom konventionellen Verpakkungsdesign, das alle Funktionen in einen «Miesian Universal Envelope» erstickt.

Franzen behandelt seinen Turm wie eine Maschine aus Backsteinen, und wie in einer Maschine müssen alle Teile und entsprechenden Funktionen sichtbar sein.

Ein zentraler Gang durchläuft das ganze Gebäude von Norden bis Westen; er verbindet die Labors mit den Nottreppen in halbrunden Türmen und gestattet leich-

sciousness, as if they wanted to make up for the total indifference the old masters of the International Style showed for the surroundings of their buildings. It was Franzen’s intention to make the 13-story high tower a focal point on the crest of a hillside, and to use its specific functions as a bio-chemical laboratory to generate the exterior form. Since the interior must be air-controlled, windows are limited to narrow slots in the stairtowers. An extremely intricate system of ducts, supply lines, and other mechanical equipment is imbedded in modular channels, poured in reinforced concrete as floor and ceiling units. This module appears on the exterior in singles or doubles, and forms the vivid skyline on the roof. This is an emphatic departure from the conventional ‘package’ design that stuffs all functions into a Miesian Universal Envelope.

Franzen thinks of his tower as ‘a brick machine’, and as in a machine all parts and interacting functions should be visible. A central corridor runs northwest through the entire structure, connecting the laboratories with emergency stairs in semicircular towers and permitting easy access to the modular equipment ducts in floors and ceilings.

It is the usual fashion to make such monumental scientific buildings of concret brut. Franzen chose instead an extremely hard weather-resistant brick of twice the usual size, to cut down on masonry expenses, whose dark red color blends beautifully with the maple trees on the campus grounds.

It is very gratifying for an architectural critic who also is a teacher of architecture to find in young architects the ability to think in very different dimensions, and to adapt with taste and flexibility to the needs of very different institutions.

Exodus House by the architects Smotrich and Platt is a home for narcotics addicts during the difficult period of rehabilitation. It is a privately financed agency which receives some help from the New York State agency for vocational rehabilitation. The location is in one of the worst slum areas of Harlem, the Negro district of Manhattan. The building site has the usual akward New York proportions, being extremely narrow in front and a long corridor in back. With a budget, so small that it would have discouraged all established architectural firms, David Smotrich and Charles Platt

Exodus House, Harlem, New York Smotrich & Platt, Architects 12 Façade de l’immeuble de réadaptation des drogués Fassade der Heilanstalt Street elevation of narcotics rehabilitation center 13 Vue plongeante sur le salon depuis le balcon-dortoir Innenansicht des hohen Wohnraums gesehen vom Schlafzimmerbalkon aus Interieur view of the high living area seen from dormitory balcony 14 Plan montrant l’excellent usage du terrain Sichtplan, der den ausgezeichneten Gebrauch des engen, langgestreckten Terrains zur Geltung bringt Site plan showing excellent use of narrow deep lot with irregular surface

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Photo Norman Me Grath

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architectes capables de penser en de differentes dimensions et d’adapter avec goût et souplesse les besoins de différentes institutions.

Exodus House, des architectes Smotrich et Platt, est une maison pour les drogués, pendant la période difficile de la rééducation. C’est une agence financée à titre privé qui reçoit de l’aide de l’agence de l’Etat de New York pour la rééducation professionnelle. Elle est située dans un des pires bas-quartiers de Harlem, le quartier noir de Manhattan. Le terrain à bâtir a les habituelles proportions de New York, étant très étroit devant et formant un long corridor derrière.

Avec un budget si modeste qu’il aurait découragé toutes les firmes d’architecture, David Smotrich et Charles Platt ont créé un bâtiment qui évite soigneusement de ressembler à une institution et donne plutôt l’impression d’un studio d’artistes.

Les blocs, peu coûteux, de ciment gris sont rehaussés par de fortes couleurs fondamentales autour des encadrements des fenêtres et des portes. L’irrégularité naturelle du sol est soigneusement utilisée pour distinguer les différentes unités

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ten Zugang zu den modularen Installationen der Kanalisationen in den Böden und Decken. Es ist heute Mode, solche wissenschaftlichen Gebäude aus rohem Beton zu bauen. Franzen wählt dagegen einen besonders wetterbeständigen Backstein aus (zweimal so lang wie gewöhnlich, um die Maurerarbeiten zu reduzieren), dessen dunkelrote Farbe sich prächtig von den Ahornbäumen des Campus abhebt. Für einen Architekturkritiker, der gleichzeitig eine Professur für Architektur innehat, ist es sehr erfreulich junge Architekten zu finden, die fähig sind, in den verschiedensten Dimensionen zu denken und die Bedürfnisse äusserst verschiedener Institutionen geschmackvoll und mit Fingerspitzengefühl zu berücksichtigen.

Das Exodus House der Architekten Smotrich und Platt ist ein Heim für Rauschgiftsüchtige während der schwierigen Entziehungsperiode. Es ist eine privat finanzierte Institution, die von der staatlichen New Yorker Organisation für berufliche Umschulung Unterstützung erhält. Es liegt in einem der schlimmsten Viertel von Harlem, dem schwarzen Stadt-

composed a building that avoids carefully to look like an ‘institution’ and instead gives the impression of being an artist’s studio. The inexpensive grey cement blocks are set off with strong primary colors around windows and door frames. The natural irregularity of the ground is carefully utilized to distinguish the different space units from each other—carpenter, printing and photographic workshops, kitchen and dining-room, offices, and the main tract with recreation and sleeping rooms. An open stair well acts as bridge and connector between the main building and the workshop wing. Windows in the main building are carried full height from floor to ceiling which has the height of 2 stories to make up for the smallness of the floor area. Furnishings are contemporary, practical and in vivid colors, giving to the users their first experience of a modern home as a desirable goal, once they have left the narcotics rehabilitation treatment.

New York has a beautiful zoological garden, founded and maintained like the art and science museums by a corporation

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d’espace les unes des autres. Les ateliers de menuiserie, d’imprimerie et de photographie, la cuisine et la salle à manger, les bureaux et l’espace principal, avec des salles de détente et des chambres à coucher. Un escalier ouvert sert de pont et relie le bâtiment principal à l’aile des ateliers. Les fenêtres du bâtiment principal occupent toute la hauteur, du plancher au plafond, de deux étages. Pour compenser la petitesse de l’étendue du plancher, les meubles sont modernes, pratiques et de couleurs vives, donnant à ceux qui l’habitent leur première expérience d’une maison moderne, devenant un but lorsqu’ils ont abandonné le traitement de rééducation.

New York a un beau jardin zoologique, fondé et entretenu, comme les musées d’art et de science, par une société de riches citadins. Les constructions du Zoo Bronx sont des chefs-d’œuvre de laideur et de délabrement, parce que l’inflation du dollar a fait de l’entretien du jardin zoologique et botanique un problème difficile. C’est pourquoi l’apparition d’un bâtiment très architectural parmi toutes ces épaves est un événement sensationnel.

La New York Zoological Society, avec l’apport du département des parcs, a passé une commande à Morris Ketchum pour dessiner un parc d’animaux très original. Le problème était de donner aux animaux nocturnes un environnement conçu afin qu’ils soient réveillés et visibles pendant les heures de visite. Le résultat en est un demi-cercle entièrement clos avec de profondes cavernes, des marécages et des bosquets, séparés des visiteurs, par une épaisse vitre, de sorte que les formes humaines sont invisibles aux animaux. L’intérieur de ce monde de l’obscurité est une expérience charmante, surtout parce que la galerie circulaire offre de nouvelles vues à chaque pas. Les espaces exposés ne sont pas disposés le long d’une périphérie régulière, mais entrent et sortent dans de nombreuses courbes, de telle sorte qu’on a l’impression d’entrer vraiment dans un des habitats mi-sombres des animaux nocturnes.

Le véritable mérite architectural du projet de Ketchum se trouve dans le traitement extérieur du monde de l’obscurité. Tout le bâtiment est structuré de plaques de béton inclinées, recouvertes de granit noir. L’entrée, profondément renforcée, intensifie la sensation d’entrer dans un espace mystérieux, étant en outre éloi-

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teil von Manhattan. Das zu bebauende Grundstück wies die für New York übliche Proportion auf, nämlich sehr schmal vorne und hinten einen langen Gang bildend. Mit einem knappen Budget, das alle Architekturfirmen entmutigt hätte, haben David Smotrich und Charles Platt ein Gebäude erstellt, das sorgfältig vermeidet, einer Anstalt zu gleichen, und eher an ein Künstlerviertel erinnert. Die preiswerten grauen Zementblöcke werden durch starke Grundfarben rund um die Fensterrahmen und Türen aufgeheitert.

Die natürliche Bodenunebenheit wird gut ausgenützt, um die verschiedenen Raumeinheiten voneinander zu unterscheiden: die Werkstätten der Schreinerei, Druckerei und Photographie, die Küche, den Essraum, die Büros und den Haupttrakt mit seinen Erholungs- und Schlafräumen.

Eine offene Treppe dient als Brücke und verbindet das Hauptgebäude mit den Werkstätten. Die Fenster des Hauptgebäudes nehmen die ganze Deckenhöhe von zwei Geschossen ein. Um die Enge der Räume zu kompensieren, sind die Möbel zeitgemäss, praktisch und farbenfroh und vermitteln ihren Bewohnern den ersten Eindruck von einem modernen Haus, das ihnen für die Zeit nach der Entziehungskur zum Anhaltspunkt dienen soll.

New York besitzt einen schönen Zoo, der, genau wie die Museen der Kunst und Wissenschaft, von einer Gesellschaft wohlhabender Bürger gegründet und unterhalten wird. Die Konstruktionen des Bronx-Zoos sind Meisterwerke an Hässlichkeit und Baufälligkeit, denn die Inflation des Dollars machte den Unterhalt des zoologischen und botanischen Gartens zu einem schwierigen Unterfangen. Daher ist das Auftauchen eines guten architektonischen Gebäudes inmitten dieser Wracks ein aufsehenerregendes Ereignis. Die New Yorker Zoologische Gesellschaft hat, mit Beihilfe der Parkverwaltung, Morris Ketchum einen Auftrag zur Gestaltung eines besonderen Tierhauses erteilt. Das Problem bestand darin, den Nachttieren eine solche Umgebung zu geben, dass sie während der Besuchszeiten wach und sichtbar sind.

Das Ergebnis ist ein vollkommen abgeschlossener Halbkreis mit tiefen Höhlen, Sümpfen und Büschen, die vom Besucher durch eine dicke Glasscheibe getrennt sind, so dass der Mensch für die Tiere unsichtbar bleibt.

of wealthy citizens. The buildings in the Bronx Zoo are masterpieces of ugliness and decay because the inflation of the dollar has made the maintenance of the combined zoological and botanical gardens a difficult problem. The appearance of a highly architectural structure among these grey derelicts is therefore a sensational event. The New York Zoological Society with some support from the Department of Parks, commissioned Morris Ketchum to design a very unusual animal house. The problem was to provide for nocturnal animals such an environment that they would be awake and visible during the daytime visitor hours. The result was a totally enclosed semi circle with deep caves, swamps, and wood thickets, separated from the visitors by thick glass so that the human forms are invisible to the animals. The interior of this ‘World of Darkness’ is an enchanting experience, particularly because the circular gallery opens new vistas with every step. The exhibition spaces are not arranged along a smooth periphery, but move in and out in many curves so that the impression is created of entering actually into one of the semi-dark habitats of nocturnal animals.

The truly architectural merit of Ketchum’s design lies in the exterior treatment of the ‘World of Darkness’. The entire structure is sheathed in inclined concrete slabs which have been covered with a black granite aggregate. The deeply recessed entrance enhances the feeling of entering a mysterious space, sitting remote from other zoo buildings on the exposed granite rock that forms the island of Manhattan.

Compared to the gigantic building volume of the United States, these six examples of a widely diversified architecture might seem negligible. But they are anchors of optimism and hope, telling the social housing minimalists and the architecture-is-dead collectivists that even in a traditionless society the deep desire for designed environment is still alive and productive.

S. M.-N.

World of Darkness, House for nocturnal animals, New York Zoo

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World of Darkness

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- Ground Floor Plan

MORRIS KETCHUM, JR. and ASSOCIATES

gnée des autres bâtiments du zoo sur le rocher de granit exposé qui forme File de Manhattan.

Comparée au nombre gigantesque de constructions réalisées aux Etats-Unis d’Amérique, ces six exemples d’une architecture très diverse pourraient sembler négligeables. Mais ce sont des ancres d’optimisme et d’espoir qui montrent aux pessimistes du logement social et aux collectivistes de l’architecture morte que, même dans une société sans tradition, le profond désir d’environnement est encore vivant et fécond.

S. M.-N.

Morris Ketchum, Jr. and Associates, Architects «Le Monde sombre». Maison pour animaux nocturnes Welt der Dunkelheit, Haus für Nachttiere, Zoo New York

Das Innere dieser Welt der Finsternis ist ein äusserst geglückter Versuch, besonders da die runde Galerie bei jedem Schritt neue Einblicke gewährt. Die ausgestellten Räume sind nicht längs einer regelmässigen Linie angeordnet, sondern bieten sich in zahlreichen Kurven an, so dass man den Eindruck gewinnt, wirklich in die halbdunkle Behausung der Nachttiere einzudringen. Das wirkliche architektonische Verdienst des Projektes von Ketchum liegt in der äusseren Behandlung dieser Welt der Finsternis. Das ganze Gebäude wird von geneigten Betonplatten aufgegliedert, die mit schwarzem Granit bedeckt sind. Der stark zurückgesetzte Eingang verstärkt den Eindruck, einen geheimnisvollen Raum zu betreten ; er ist ausserdem von den anderen Zoogebäuden entfernt und befindet sich auf einem zutage tretenden Granitfelsen, aus dem auch die Insel Manhattan besteht.

Verglichen mit der unermesslichen Zahl der verwirklichten Bauten in Amerika, könnten diese sechs Beispiele äusserst verschiedenartiger Architektur belanglos erscheinen. Aber sie bilden Anker des Optimismus und der Hoffnung, die den «Minimalsten» des sozialen Wohnungsbaus und den Kollektivisten der toten Architektur zeigen, dass selbst in einer traditionslosen Gesellschaft noch der tiefe Wunsch nach einer Umwelt lebendig und fruchtbringend sein kann.

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