Bibliographie
L’univers des formes. — Collection dirigée
par André Malraux et Georges Salles. — NRF, Gallimard.
L'imprimé de présentation de cette collection expose son programme: «Le plan général de cette collection prévoit l'édition d'une quarantaine de volumes... Les dix premiers paraîtront dans les quatre années qui viennent.
Chacun des ouvrages, traitant d'un sujet bien particulier, constitue une oeuvre complète et absolument indépendante de l'ensemble de la collection.
Il expose la somme des connaissances acquises sur le sujet traité et fait le point de la question tel que l'établit l’inventaire scientifique de la recherche la plus actuelle.
Se référant aux sources mythologiques ou théologiques de la création esthétique, la situant dans ses contextes historique, ethnique et sociologique, l'œuvre apporte une vue panoramique et totale de la civilisation considérée au travers des formes d’art qu'elle a laissées en témoignage.
D’autre part, elle étudie plus spécialement les techniques propres aux différents arts...
Chaque ouvrage sera enfin complété par un appareil critique comportant, notamment, un dictionnaire-index, une table de l'iconographie et des techniques, une bibliographie, des tableaux synchroniques et des cartes.
La rédaction des textes a été confiée aux spécialistes de la question français ou étrangers les plus qualifiés. Ils sont présentés par les directeurs de la collection. » Cette description est précédée d'un texte de chacun des directeurs. M. Malraux s’y manifeste l’éloquent et fervent philosophe de l'art consacré par ses œuvres précédentes. Il indique que l’unité de la collection résidera dans la volonté commune à tous les auteurs de rendre l'art sensible à travers la création. Chaque auteur, d'autre part, s'efforcera d'interpréter les intentions qui animèrent les artistes et apportera à la présentation des images une orientation personnelle. Car il s’agit de nous faire appréhender l'éternel humain révélé par tout art authentique d’où qu’il vienne dans l'espace et dans le temps. Il ne s'agit pas, comme le fait d’ordinaire l'historien de l'art, de nous révéler une civilisation révolue comme une anecdote, par ses curiosités et son exotisme, mais de nous faire découvrir dans certaines images du passé « l'énigmatique part de présent» qu’elles renferment. M. Malraux a confronté dans son texte trois clichés reproduisant des portraits de femmes venus de civilisations aussi différentes qu'il est possible et cadrés, présentés de telle sorte que, à travers l'opposition des costumes, des parures, des apprêts, des types et même des expressions, nous saisissons dans ces trois regards une part de l’éternel féminin.
Le texte de M. Salles nous montre l'actuelle difficulté de définir l'aventure humaine face à une nouvelle conception du temps. Il propose également à la collection de nous faire, grâce au contact avec les arts du passé, sortir de l’histoire pour émerger dans l'intemporel et saisir le fait humain permanent.
L. P.
Assur, par André Parrot. C’est le deuxième
volume paru dans cette collection : il nous semble tenir pour sa part toutes les audacieuses promesses de la présentation. C’est un modèle d’érudition archéologique et historique exposée avec l'assurance sobre et prudente du savant. Bien plus, grâce à la classification des œuvres présentées, aux transitions établies entre les différentes époques, nous sommes invités à suivre tout au long de l'ouvrage l'interprétation d’une civilisation, dans ses constantes, son évolution, la permanence de ses créations.
Civilisation militaire où la sculpture fut d'abord tout occupée à exalter les combats, les tactiques militaires (souvent parallèles aux nôtres) et les dures vertus guerrières, pour en venir vite, devant la peur éternellement humaine de la mort, à revendiquer la force et l’aide conquérante des dieux: lions androcéphales, taureaux ailés aux dimensions colossales, figures curieuses et originales certes, mais surtout troublantes dans leur révélation d'un «dialogue avec l'invisible » toujours le même sous des formes différentes. Formes différentes, et pourtant ...M. Parrot nous suggère le taureau ailé de la vision d'Ezéchiel et place à la fin de son chapitre sur la sculpture d'Assur l'image du portail royal de Chartres, expression exemplaire entre tant d'autres de la symbolique chrétienne: lions affrontés, aigle léoncéphale... «incroyable permanence des thèmes par delà les races... langage immuable de la création ».
Le deuxième chapitre intitulé: «Les techniques mésopotamiennes » montre les constantes climatiques, géologiques et aussi spirituelles qui ont présidé à l'évolution de l'architecture, d’ailleurs minutieusement étudiées. Suivent deux études patientes de la littérature et de la musique et, dans la troisième partie, un dictionnaire-index alphabétique qui contient tous les termes employés dans le volume concernant l'histoire, la mythologie, l'archéologie, les techniques, la géographie, la géologie, les thèmes les plus fréquents. Ces développements concourent à rendre humaine et étrangement présente une civilisation exotique s'il en est et trop souvent découverte et révélée comme une mine de monstrueuses curiosités.
Une remarque encore s’impose pour situer
ce volume comme cette collection : malgré la richesse et l’abondance des images, rien de séduisant ou encore moins de distrayant, aucune des qualités d'un bon documentaire.
L'auteur requiert du lecteur un état volontaire de contemplation et de réflexion et son ouvrage est une invitation péremptoire à entrer dans une expérience, non pour acquérir des connaissances nouvelles que, à moins d'être lui aussi un spécialiste, il ne retiendra sans doute pas (surtout lorsqu’il pourra confronter les quarante volumes de la collection I), mais pour convertir des connaissances fragmentaires en un profond enrichissement.
|_ p L'art et l'homme, une histoire de l'art en trois volumes publiés sous la direction de René Huyghe, professeur au Collège de France, aux Editions Larousse, Paris 19571961.
L'histoire de l'art publiée par René Huyghe sous le titre « L'Art et l'Homme », dont vient de sortir de presse le troisième et dernier volume, marquera certainement une date dans notre conception de l'esthétique.
L’optique qui caractérise cette entreprise est résolument neuve et rompt avec les systèmes traditionnels qui ne voyaient dans l'art qu’une somme d’œuvres, plus ou moins belles, dont on rendait compte au moyen de quelques dates, de noms d'auteurs et d'appréciations le plus souvent subjectives.
René Huyghe, professeur au Collège de France, a voulu exclure autant que faire se peut la part de la subjectivité dans la critique artistique. Son dessein est plus profondément humain. C'est une œuvre de synthèse qu’il s'est attaché à donner avec son équipe où figurent les noms des plus grands savants actuels en histoire, en critique et en archéologie. Et les seuls titres par lesquels René Huyghe introduit les différents chapitres de ses éminents collaborateurs est révélateur: «Formes, vie et pensée ». L'art y est étudié en fonction d'un type de civilisation et d'un niveau de culture. Des critères neufs apparaissent donc, et par exemple l’importance des techniques sur la vie des formes. Mais la littérature, l’histoire des religions, la sociologie et la psychologie sont aussi mises au service de ce gigantesque travail. Le but ultime de cette publication n'est donc pas seulement de nous donner de l'art un répertoire fidèle, mais de nous doter d'un instrument d'investigation grâce auquel nous connaissons mieux l'homme.
Ainsi l’art devient le reflet de ce que les philosophes allemands nomment une « Weltanschauung », une conception de l'univers.
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Bibliographie
Mais il allait de soi qu'une telle réalisation ne pouvait en aucune manière être le fait d’une seule personne ou même d'une équipe restreinte: nous l’avons dit, les collaborateurs sont nombreux et presque toujours de haute classe. Ils sont au nombre de 75 au moins, ceci en raison même de la prolifération des domaines artistiques que l’ethnographie et l'archéologie modernes ont annexés à l'histoire de l'art depuis 100 ans.
Une telle armée de savants, évidemment, ne pouvait posséder une optique totalement homogène. C'est pourquoi la solution des préfaces à chaque chapitre, adoptée parle directeur de l’ouvrage permet de compenser partiellement l'effet de disparate ou même de remédier à certaines contradictions inhérentes à la formule même.
L’abondante illustration de ces trois volumes apporte un matériel de travail d'une grande valeur, et fait découvrir à un large public l’infinie diversité des formes esthétiques nées de l'esprit humain.
H. St.
La peinture arabe, par Richard Ettinghausen, collection «Trésors de l'Asie», 81 reproductions en couleur. Editions Albert Skira.
Le titre seul du dernier ouvrage publié par Albert Skira dans sa collection «Les Trésors de l'Asie » est de ceux qui font dresser l’oreille: « La peinture arabe ». Car chacun croit savoir que l'Islam n'a connu aucun art représentatif, que le Coran proscrit les images et que les musulmans n'en ont donc jamais produit. En réalité, cet interdit postulé par les Occidentaux ne se fonde pas sur les textes coraniques. Il est à la fois plus nuancé que nous ne le croyons, et surtout passablement plus tardif. C’est dans les Hadiths, paroles attribuées au Prophète et consignées au IXe siècle seulement, que l'on trouve une attitude hostile aux images, et encore devait-il s'agir, aux origines, d'images saintes, et non de représentations réalistes en général...
Quoi qu'il en soit, ce splendide volume de planches a le mérite de nous ouvrir les yeux sur un art qui compte certainement parmi les plus intéressants de l'Orient. Mais en même temps que nous découvrons ces formes d'expression des peuples réunis sous le signe de la culture islamique, nous ressentons leur extraordinaire diversité.
Est-ce une impression de disparate? Probablement. Car les manifestations artistiques que nous lègue le passé musulman sont incroyablement variées. Elles puisent leur inspiration aux sources de civilisations diamétralement opposées: les unes sont d’origine romano-byzantine, avec ces mosaïques éblouissantes qui semblent presque déplacées dans les mosquées de Damas et de Jérusalem; les autres plus typiquement sassanides, ont un caractère déjà plus oriental. Mais à tout cela s’ajoutent les miniatures à la manière des Persans et des Chinois, les peintures de style indien, les décors qui pourraient passer pour purement romans, etc.
Certes, l'unité de cet art n’existe pas. Cette peinture est le fruit d'une confluence au sein de laquelle les individualismes antérieurs ne se fondent pas pour donner lieu à une nouvelle synthèse. C'est plutôt une pensée unique qui irrigue des modes formels totalement différents. La seule unité du monde arabe n'est-elle pas fondée sur la religion et son véhicule, la langue de Mohammed ? Jamais les musulmans n’ont cherché à imposer leurs conceptions propres. Au reste, l'importance relativement faible du patrimoine proprement arabe, sur le plan pictural, explique la politique culturelle accueillante qui se manifeste au plus haut point dans la peinture islamique. Et l'on se gardera d’oublier que cette politique était aussi tolérante dans d'autres domaines.
Même sur le plan religieux, le prétendu fanatisme musulman n’a existé qu'en des périodes extrêmement restreintes. Rien ne nous montre mieux cet esprit généreux que l’art pictural des musulmans, dont les formes et les modes d'expression atteignent souvent des sommets.
H. St.
Le monde de Salvador Dali, par Robert
Descharnes. Edita SA, Lausanne.
Un franc-tireur de la photographie, qui fut l'ami de Dali et vécut de nombreuses années auprès de lui et de sa femme, s'est efforcé d’explorer par le texte et l’image les forces qui ont composé la vie et l'œuvre du peintre.
A cette fin, il a rassemblé toutes les sources possibles de son inspiration et de l'imagination qui a nourri sa virtuosité. Ainsi il nous fait voir de façon suggestive les deux influences qui ont constamment agi sur lui : sa Catalogne natale avec sa maison de Port Lligat et sa femme Gala. De plus, tout au long de ce luxueux ouvrage chaque œuvre reproduite est en quelque sorte analysée par les documents qui l’accompagnent: photographies, cartes postales, objets familiers, peintures de maîtres. Le peintre a ici grandement secondé l'auteur de l’ouvrage puisqu'il a désigné et prêté les documents en question, allgnt jusqu'à retoucher lui-même certaines photographies pour mettre en évidence leur parenté avec une toile ou à écrire un commentaire. Nous avons là une démonstration précieuse des démarches d'une imagination peu commune comme des procédés du surréalisme: rapprochements fortuits, juxtaposition ou même superposition, simplification ou complication extrêmes des compositions, analyse et nouvelle synthèse d'un objet ou d’un personnage, utilisation insolite, décoration ou transformation d'un objet jusqu'à le rendre méconnaissable ou inutilisable ; et plus profondément nous saisissons, à travers le caractère subtil ou plaisant, toujours troublant, de cette peinture, le mélange de l'irréel et du rêve avec le sentiment d’une réalité sensible rendue agressivement présente par la révélation de détails inattendus ou de savants effets de lumière sur les surfaces.
Jusque-là ce livre pourrait paraître accentuer le côté curieux et divertissant d'une œuvre déjà trop livrée à la publicité et au snobisme, mais une deuxième partie nous retrace le développement et l'évolution de Dali de 1918 à 1962; ce panorama nous permet de comprendre la maîtrise et lavirtuositétechniques d'un peintre profondément respectueux des traditions du passé et qui sut assimiler l’influence de personnalités aussi différentes que Raphaël, Vermeer, Vélasquez, Zurbaran, Bosch, Bonnard, Vuillard.
|_ p Les cahiers « Forces vives ». Collection dirigée par Jean Petit. Editée.
14e volume réalisé par Jean Petit: «Un couvent de Le Corbusier».
15e volume réalisé par Jean Petit: « Le livre de Ronchamp ».
Le but de cette collection n'est pas seulement de réunir sur une œuvre des documents destinés à nous la faire connaître, elle cherche à nous la rendre familière et attachante en nous apprenant à la voir et, si l'on peut dire, à en faire usage. On veut entraîner notre adhésion à une architecture nouvelle en nous persuadant de sa valeur humaine.
Les deux volumes parus en 1961, l'un sur Notre-Dame du Haut de Ronchamp, l’autre sur le couvent de Sainte-Marie de la Tourette réalisé pour les Dominicains de Lyon, réunissent chacun une très belle collection de documents photographiques situant chaque édifice dans son cadre et face à ses horizons naturels, aux diverses saisons de l'année et aux diverses heures du jour, sous de nombreux angles de vue, dans son ensemble comme dans ses détails, accordant une large place aux vues intérieures et réservant plusieurs pages aux étapes de la construction, aux croquis, maquettes, plans, coupes qui l’ont précédée et accompagnée.
Avant la présentation du couvent de la Tourette, quelques pages de textes du R.P.
Couturier et de Le Corbusier exposant les intentions qui ont présidé à la conception de l'œuvre; puis, après les vues de l'édifice seul, un chapitre de photographies nous montre la vie du couvent dans et autour de
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Bibliographie
ces murs. Le but ici est atteint: nous sommes en contact avec une oeuvre d'une émouvante beauté et qui semble apporter aux moines qui l'occupent le cadre, les volumes d’atmosphère, les rythmes visuels que réclament la spiritualité et la vie de leur choix.
Quant à Ronchamp, il n’en va pas de même, aussi bien les textes plus ou moins brefs de Le Corbusier que les documents photographiques réunis sous le titre « Pèlerins et pèlerinages » (plans panoramiques de foules serrées sous des parapluies, plans américains, gros plans, enfants du peuple, vieillards ravagés par la vie, femmes en extase) que les extraits du journal de la chapelle, nous ont une allure de propagande difficilement supportable; il n'y manque même pas l’évocation démagogique aux artisans de l'œuvre: «eux, de Ronchamp...
ce sont des soldats ». Tout cela réussit-il à débarrasser l'œuvre de l'esthétisme et du goût de la technique pure? A révéler les intentions humanistes qui ont animé ses plans et devraient orienter son utilisation?
Peut-être, mais elle se trouve du même coup engluée dans un fatras sentimental qui tend à remplacer le snobisme par une exaltation collective tout à fait étrangère à l'éventuelle portée spirituelle de l'édifice.
|_ p Aux Editions du Griffon, à Neuchâtel : Fritz Wotruba. Humanité de la pierre, par Friedrich Heer. — Carnets personnels de Fritz Wotruba.
Antoine Pevsner. Hommage d'un ami, par Pierre Peissi. — L’Imagination spatiale d'Antoine Pevsner, par Carola GiedionWelcker.
Ces deux volumes qui nous sont parvenus en français ont paru également en anglais et en allemand ; ils appartiennent à une collection dirigée par Marcel Joray, intitulée: « La sculpture du 20e siècle », qui comprend déjà une douzaine de volumes, des monographies d’artistes pour la plupart, et doit s'enrichir incessamment de plusieurs autres.
Un plan simple et une réalisation très sobre invitent à aborder avec attention et respect ces volumes. Au début de chacun, deux textes soigneusement traduits, courts et denses, fervents sans emphase, nous font entrer dans l'univers de l'artiste et nous expliquent son évolution. Puis viennent une centaine de clichés photographiques en pleine page pour la plupart et simplement accompagnés d'une date et d'un titre, les œuvres nous étant ainsi présentées dans leur ordre chronologique. Suivent un répertoire complet des œuvres et un tableau biographique Illustré de deux ou trois photos.
C'est tout.
L'unité de l'œuvre de Wotruba c'est la pierre et le caractère monumental. Pourtant quelle évolution depuis les torses et les bustes arrondis et polis des années 30-40 jusqu'aux volumes cubiques savamment assemblés pour l’édification d'inquiétants gisants pendant ces dernières années !
Evolution également chez Pevsner depuis les simples surfaces structurées et les constructions fermées des années 20 jusqu'aux «surfaces développables » épanouies depuis 1950, constructions ouvertes, tendues, rigides, monumentales, mais où apparaissent la même transparence et la même gaîté que dans les premières œuvres.
L. P.
Casitas particulares en America del Norte, de Francisco Morand. — Editorial Larousse, Buenos Aires. (Version espagnole de Th. de Galiana de « Petites maisons en Amérique du Nord », ouvrage publié chez Albert Morancé, Paris.) Soucieux de révéler une civilisation par son architecture, et l'architecture autrement que par ses monuments, ce volume présente un inventaire des tendances développées par les jeunes architectes américains dans leurs réalisations de maisons individuelles. On a délibérément laissé de côté les maîtres qui ont déjà fait l'objet de beaucoup d'études particulières et qui sont d’ailleurs présents par les influences qu'ils ont exercées sur les jeunes architectes. On a cherché à mettre en relief les aspects généraux de la vie américaine qui conditionnent des constructions par ailleurs extrêmement diverses: c’est un pays neuf sans servitudes traditionnelles et qui n’exige que le confort, la satisfaction de désirs immédiats sans recherche de ce qui est durable.
Les vues extérieures des trente-six villas présentées, accompagnées d'explications très succinctes, révèlent leur valeur esthétique, mais surtout l’harmonie qu’elles réalisent avec les conditions topographiques, géographiques et climatiques où elles se trouvent. Une très large place est réservée aux vues et aux plans de l’intérieur des maisons, présenté d’ailleurs avec son ameublement, sa décoration, ses ouvertures sur l’extérieur. Du bungalow d'Hollywood à la résidence cossue du Mexique ou à la cuisine canadienne, nous avons là un précieux répertoire de suggestions répondant à des exigences pratiques extrêmement variées. C'est aussi un aperçu vivant bien que sans personnages des divers aspects de la vie et même de l'histoire de l'Amérique, la civilisation du Far West suscitant un type de villa très différent dans ses lignes, ses matériaux et ses dispositions intérieures des tendances new-yorkaises.
L. P.
Les grands travaux de l’humanité. Cet ouvrage est le cinquième de la collection « Panoramas d’histoire ». Direction générale Robert Laffont. Direction de l'image et du texte Jacques Boudet. Préface et conseils de Jules Moch. Editions du Pont Royal (del Duca-Laffont). Exclusivité Hachette.
Cette collection « a voulu être, pour le livre, l'équivalent des grands moyens d'expression modernes où sont mêlés à la fois le plaisir de l'œil, l'information pure et la culture », et le livre que nous avons entre les mains est, nous dit le préfacier, «conçu comme un film ». En effet, autour de quelques images en pleine page et en gros plan, beaucoup d'images dans le texte reproduisent des photos, des gravures, des dessins techniques, humoristiques, documentaires et d’actualité, destinés à nous situer une œuvre collective dans la civilisation qui l'a conçue, édifiée et utilisée. En plus du texte explicatif, qui est très ramassé, une phrase simple, ingénieuse, frappante vient en haut de chaque page et en gros caractères, telle la voix d'un récitant, schématiser les civilisations évoquées, les interpréter rapidement et les relier allègrement les unes aux autres : environ cent cinquante grands travaux qui s'enchaînent astucieusement sous la baguette d'un habile metteur en scène, et voici tout simplement une « véritable histoire universelle de l'effort humain, de ses mobiles, de ses ordonnateurs et de ses procédés ».
Trop simplement sans doute pour n’être pas superficielle et quelquefois agaçante à force de vouloir rapprocher à tout prix, et cela dans le but avoué par le préfacier de mêler encore au plaisir, à l'information et à la culture, l'édification du lecteur: «...le développement illimité des grands travaux pacifiques rendra la vie digne d’être joyeusement vécue par tous les hommes ». Enfin quels sont les grands travaux présentés? Ceux «qui, chaque fois qu'une civilisation atteignait son apogée, l'incarnaient durablement » (le temple de Jérusalem, le Parthénon, Versailles...). Mais «on s’est attaché également aux grands travaux d’apparence moins sensationnelle ou gigantesque qui sont comme le soubassement des premiers : les mines, les ponts, les combinats, les défrichements, les reconstructions ». « En sont exclues les grandes œuvres de l'esprit influant sur l'homme, non sur le milieu ».
Ainsi privé de profondeur réelle, ce livre se situe au niveau d'une distraction instructive et utile. L'abondance des moyens audiovisuels contemporains n'exclut-il pas le succès d'un tel ouvrage, et le rôle du livre ne reste-t-il pas justement différent de celui du cinéma ou de la télévision?
L. P.
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Bulletin d’abonnement
Aperçu des principaux chapitres habituellement traités :
JOURNAL
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LA
(INSTRUCTION . OE
LA
SUISSE
ROMANDE
Revue technique et professionnelle du bâtiment, bimensuelle Avenue Jomini 8, Lausanne
Les problèmes économiques L’organisation professionnelle Les grands travaux La plâtrerie-peinture Les métiers du bois Le béton Le fer dans la construction La construction à l’étranger L’aménagement routier Le problème du logement La prévention des accidents A travers la presse La jurisprudence Les foires et expositions
Le soussigné souscrit à un abonnement annuel au « Journal de la Construction de la Suisse romande», au prix de Fr. 15.qu’il verse au CCP II 3383.
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Prénom :
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Quelques revues
Pour l'Art, Lausanne-Paris.
Cette revue bimestrielle que dirige René Berger a renouvelé sa mise en page d'une façon très heureuse. Son champ d'action va des arts plastiques à la littérature, au théâtre, au cinéma. C’est une mise au courant très complète de l'actualité française et suisse. Chaque article a son poids.
Caméra, Revue mensuelle internationale de la photographie et du film, publiée à Lucerne.
Cette revue ne cesse d'accuser le développement de la photographie dans deux sens parallèles. On y constate son application toujours plus vaste aux arts graphiques et à la publicité, et aussi son évolution en tant qu'art pur: saisie du mouvement instantané ou composition mûrie et réfléchie. On peut constater une grande maturité de la photographie en noir et blanc — qui ne semble pas près de mourir, bien au contraire — et de la photographie en couleurs. Chaque numéro tient le professionnel au courant des nouveautés techniques (objectifs, pieds, émulsions, laboratoires).
Werk, Revue mensuelle, publiée à Zurich.
C’est la revue qui, par ses chroniques, nous tient le mieux au courant des différents aspects des arts appliqués en Suisse. En outre, chaque numéro traite d’un sujet particulier, en fait le tour avec méthode et dégage les principaux points de son actualité. En 1962, nous retiendrons : le Japon, Constructions et paysages, l'Hôtellerie, l'urbanisme américain, les hautes écoles...
L’Architecture d'aujourd’hui, Paris.
C'est toujours un grand plaisir de feuilleter la revue que dirige André Bloc. Chaque numéro traite d'un sujet particulier et satisfait tout autant le technicien que l'artiste.
Relevons le No. 99: «architectes et ingénieurs »; on ne dira jamais assez combien est féconde à notre époque cette confrontation. De moins en moins il devient possible de dissocier ces deux aspects de l'art de bâtir. Le N° 100 «contrastes architecturaux», c’est une suite d’exemples pris à travers le monde des diverses possibilités qui s'offrent à l'architecture. Le N° 101 «cités nouvelles, centres urbains» traite avec pertinence de questions telles que la création de toutes pièces de villes...
Aujourd’hui, Art et architecture, Paris.
Dans sa quête de l’art contemporain, André Bloc publie ce complément d'Architecture d'Aujourd'hui qu'est « Aujourd’hui ». Outre Guéguen, son fidèle collaborateur, de nouveaux rédacteurs attestent la vitalité de cette revue. Elle traite de tous les aspects valables de l'art de pointe, n’excluant ni l’abstrait, ni l'informel; l'exclusion de l'un ou de l’autre aurait-elle d’ailleurs un sens ? Chaque
très large de la recherche architecturale, qu'elle s’exerce à l’échelle des grandes réalisations ou à celle de l’œuvre d'art et de l’objet. Notons le numéro 8 de 1962, consacré aux Etats-Unis d'Amérique, et qui nous livre ce qui se fait là-bas de meilleur; nous sommes informés sur Louis Kahn, sur Gropius, sur Breuer, sur Neutra, sur Saarinen ; c'est un véritable manifeste.
numéro traite également des arts appliqués à l'architecture et des formes utiles. Parfois des articles historiques tels que celui sur le futurisme dans le numéro 35.
Plaisir de France, revue mensuelle, Paris.
La France est inépuisable, il n'est pas de ville ou de campagne qui n'offre au visiteur des joyaux auxquels on ne pensait plus.
Qu'il s'agisse de châteaux, de manoirs, d'humbles maisons, «Plaisir de France» sait les découvrir et les photographier.
Chaque numéro contient un article centré sur un thème. En octobre 1962, notons un objet bien français dont on retrace l'histoire : le lit. Est-il encore possible de coucher dans ces lits-là? Oui, puisqu'ils existent, et il serait possible de s'en inspirer pour concevoir encore d'autres lits. Le numéro d'août présente « Maisons des îles »; notons qu'il arrive souvent aussi à « Plaisir de France » de sortir de France ainsi qu'en témoigne un très bel article sur l'Estramadour. Qu’il s'agisse de tables, de sièges, de n'importe lequel des objets qui meublent une maison, cette revue révèle toujours un goût très sûr.
Cimaise, art et architecture actuels, Paris.
La revue de Jean-Robert Arnaud est un très bel exemple de ténacité. Il y a quelque dix ans, cette publication naissait avec des moyens très limités, elle s'occupait d'art exclusivement; elle s'est adjoint maintenant l’architecture. Cet organe se veut résolument international et l’art qu'il défend reflète les aspects très aigus des recherches actuelles.
L’Architecture française, revue mensuelle, Paris.
C'est un reflet de l'architecture pratiquée actuellement en France avec un souci d’information. Chaque numéro développe un thème; en 1962 notons: architecture religieuse, architecture sociale et hospitalière, constructions industrielles, édifices publics et culturels, constructions scolaires.
L’Architettura, cronache e storia, revue mensuelle, Rome.
Bruno Zevi dirige cette revue en apportant un soin digne d'être mentionné au choix de ses informations. Notons dans le N°82, paru cette année, une très belle étude de la maison sur la Cascade de Wright ; les nombreuses photographies prises en diverses saisons nous permettent de pénétrer l'œuvre par l'image.
MD, möbel interior design, revue mensuelle, Stuttgart.
C'est non seulement une revue du meuble et des recherches actuelles qui s'y rapportent, mais un organe qui nous permet de suivre l’évolution de l'objet dans ces domaines. Elle se place certainement parmi les meilleures publications mondiales traitant de ces questions.
Architectural Design, revue mensuelle, Londres.
C'est une très bonne revue d’architecture.
Elle donne des articles qui témoignent de non-conformisme, comme peuvent le faire les Anglais. Notons le numéro de septembre 1962 consacré à la Suisse et qui, pour n'être pas complet sur notre pays, a su toutefois éviter de publier des éléments mauvais ; entre autres thèmes également: «Ghana, Nigeria, Sierra Leone », « hommage à Malkawa», «constructions industrialisées», « maisons individuelles », « Ecosse ».
The Kentiku, revue mensuelle japonaise, Tokyo.
Cette excellente revue nous permet de constater en même temps que l'industrialisation avancée du Japon, sa recherche architecturale qui sait tirer sa parfaite originalité d'un passé très riche en civilisation.
Architectoniki, revue grecque d'architecture, art et décoration (Antoni Kitsikis, rédacteur).
Cette revue révèle une très grande vitalité de l'architecture grecque actuelle et traite d’un mouvement sur lequel on est par ailleurs assez mal informé.
Technique et Architecture, Paris.
Dans l’évolution de l'art de bâtir, il faut constater la part toujours plus grande dévolue à la technique. Cette revue est un bon organe d'information. Notons en 1962 les numéros suivants, tous consacrés à un sujet particulier: Aéroport de Paris-Orly, matières plastiques, revêtements, ensembles administratifs et industriels.
Cuadernos de Arquitectura, publication du Collège officiel des Architectes de la Catalogne et des Baléares, dont le rédacteur en chef est Vicente Bonet Ferrer.
Cette revue d'architecture qui nous livre les préoccupations d'un groupement d'architectes comprend aussi des articles sur la sculpture et la peinture.
Zodiac, revue semestrielle, Edizioni di Comunità, Milano.
De cette revue italienne, fondée par Adriano Olivetti, nous attendons toujours les numéros pour le choix qu'ils établissent dans l'architecture pratiquée à travers le monde.
Il faut prendre ici le mot architecture au sens
Arquitectos de Mexico, revue trimestrielle, Mexico.
Cette revue se consacre à l'architecture pratiquée au Mexique et de ce fait, elle possède une unité intéressante. Elle nous permet de saisir la vitalité et l’originalité des constructions de ce pays.
L. P.
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1. Pose d’une canalisation de gaz naturel à travers la Seine. Partout en Europe, l’énergie gaz prend une importance croissante.
Photo Gaz de France 2. Soudage des tubes d'une nouvelle artère de transport de gaz d'une usine à gaz suisse.
3. Installation de craquage pour la production de gaz à partir de dérivés du pétrole. Cette nouvelle technique moderne s’introduit actuellement en Suisse.
4. Cuisine moderne, avec cuisinière et réfrigérateur à gaz encastrés dans un bloc avec revêtement en acier inoxydable.
Photo A. Löhndorf, Bâle 5. Salon-lavoir moderne « self-service », équipé de machines à laver automatiques et d'un séchoir à gaz.
Photo J. Brâm, Zurich.
6. Chauffage divisé par pièce, par radiateur à gaz à échappement direct des gaz brûlés, une solution d’avenir.
La situation énergétique sur le plan international montre que le gaz gagne partout du terrain. De 1959 à I960, la consommation européenne de gaz s'est accrue de près de 20 %. Ce rythme d’accroissement paraît devoir se poursuivre et, fait à relever, le gaz manufacturé y participe pour plus de 40 %. Aux U.S.A., par contre, le 97,5% du gaz distribué est du gaz naturel et celui-ci couvre près d’un tiers des besoins totaux en énergie brute. Le gaz, dont les avantages spécifiques sont la souplesse et l’instantanéité de réglage, la forte puissance calorifique et la propreté de combustion rencontre partout la faveur d'un nombre toujours plus grand d’abonnés, tant domestiques qu’industriels.
L'importance du gaz dans les bilans énergétiques dépend de facteurs nombreux et variables. Dans les pays de la C.E.C.A., le gaz couvre approximativement les deux tiers des besoins en énergie de réseau, contre un tiers pour l’électricité.
En Suisse, l’émission totale des usines à gaz représente un peu moins de 10% de la consommation d’électricité, mais il faut relever qu'au moment de la pointe de midi, la part du gaz à l’émission totale d'énergie de réseau (gaz + électricité) est très importante puisqu'elle varie de 35 à 50 %. Un approvisionnement régulier en énergie de réseau demeure donc impensable sans le gaz, énergie de pointe par excellence parce que pouvant être facilement stockée en prévision des fortes demandes momentanées. Les plus fortes augmentations de la demande tendent du reste à se concentrer sur les énergies de réseau, dont
l’utilisation est la plus pratique et se prête le mieux aux processus automatisés.
Le rôle du gaz s’affirmera par conséquent chaque jour davantage, ceci d’autant plus que le recours à de nouvelles techniques de production ainsi qu’à de nouvelles matières premières et sources d’approvisionnement devraient permettre de maintenir ou même, dans certains cas, d’abaisser les prix actuels de cette énergie.
Alors que l’industrie du gaz a été pendant plus de cent ans presque entièrement tributaire de la carbonisation de la houille, elle dispose aujourd'hui d’un éventail beaucoup plus large de matières premières, parmi lesquelles les dérivés du pétrole tels que les gaz liquides (propanes, butanes), les «fuels» légers, moyens et même lourds, ainsi que les essences légères jouent un rôle de premier plan. Il existe aujourd’hui des installations polyvalentes de craquage permettant — avec un minimum de modifications — de craquer indifféremment l’un ou l'autre de ces produits ou même aussi le gaz naturel. Quant au propane et au butane, ils peuvent aussi être «aérés» pour en faire de l’air propané ou de l'air butané, gaz qui ont l’avantage de n’être pas toxiques mais dont l’utilisation nécessite la transformation de tous les brûleurs des appareils. Les gaz obtenus par le procédé du craquage contiennent une proportion variable d'oxyde de carbone, toxique, mais peuvent par contre être détoxifiés à des conditions financièrement supportables, ce qui n’était pas le cas du gaz de houille, sauf dans de très grandes exploitations spécialement équipées.
luìaste die Energie der Zukunft
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1. Verlegen einer Erdgasleitung durch die Seine. In ganz Europa nimmt die Energie Gas einen aufsehenerregenden Aufschwung.
Photo Gaz de France 2. Arbeit an einem Gasleitungsstrang im neu erschlossenen Versorgungsgebiet eines schweizerischen Gaswerks.
3. Spaltanlage für die Herstellung von Stadtgas aus Mineralölprodukten. Auch in der Schweiz hält diese moderne Gaserzeugungstechnik Einzug.
4. Moderne Küche, mit Gasherd und Gaskühlschrank in einem komfortablen Chromstahlblock, in einem Schweizer Haushalt.
Photo A. Löhndorf, Basel.
5. Moderner Selbstbedienungs-Waschsalon mit modernen, automaten. Auch ein Gas-Tumbler ist vorhanden.
gasbeheizten WaschPhoto J. Bräm, Zürich.
6. Die komfortable Einzelraumheizung der Zukunft : der kaminlose Gas-Aussenwandofen.
Il faut relever également les progrès touchant aux techniques de distribution et aux appareils d’utilisation. De nos jours, les conduites de distribution sont noyées dans les murs et les sols et les compteurs placés dans des placards ou dans les caves. Il existe d’autre part des prises murales de gaz, très esthétiques, permettant de brancher et de débrancher sans peine et sans risques les appareils au moyen d’un raccord flexible à fiche ad hoc de sécurité.
Quant aux appareils d'utilisation actuels, ils sont techniquement et esthétiquement parfaits. Parmi les innovations les plus importantes, on peut citer notamment: — pour les cuisinières: table de cuisson étanche et supports de casseroles facilitant l’entretien; brûleurs verticaux à meilleur rendement; manettes de commande à cran d’arrêt de sécurité; cuisinière avec sécurité à tous les brûleurs et au four, empêchant tout échappement de gaz non brûlé; fours muraux et réchauds-tables à encastrer séparément dans les meubles de cuisines; appareils multi-gaz fonctionnant aussi bien avec le gaz de ville actuel qu’avec les nouveaux gaz.
— pour les appareils de production d’eau chaude: gamme étendue de modèles, à accumulation ou à chauffage instantané, avec dispositifs de sécurité aux
brûleurs ; appareils à ventouses ou à échappement direct des gaz brûlés, supprimant les cheminées et les conduites d’évacuation.
— pour les machines à laver: commande des programmes de lavage par clavier à touches ou par cartes perforées; allumage automatique du brûleur avec dispositif de sécurité ; installation de la machine sans raccordement à une cheminée si la ventilation et le cube du local sont suffisants.
— pour le chauffage: radiateurs à échappement direct des gaz brûlés, générateurs muraux (genre chauffe-bains automatiques) de chauffage central, d’encombrement réduit et d’une souplesse de fonctionnement incomparable, chaudières combinées pour le chauffage et l'eau chaude.
Ainsi, grâce aux techniques d’installation modernes utilisées et aux appareils perfectionnés qu’on trouve sur le marché, le gaz demeure une énergie thermique de choix, appréciée par de très nombreux abonnés. Il est un élément de confort qui ne devrait manquer dans aucun immeuble moderne, les locataires désirant avoir le choix entre les énergies de cuisson existantes. Les frais d'amenée du gaz dans les cuisines d’appartements sont du reste minimes par rapport au coût total des constructions. De nombreuses usines à gaz accordent en outre des conditions spéciales pour le raccordement des nouveaux immeubles aux réseaux de gaz.
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I
nouveautés 1962
Àtî
AALTO, A. - Oeuvre complète 1922-1960-Texte en ail., angl. et fr. rédigé par l’auteur-Zurich, 1962, 260 p., tabi, et fl g., rei.
env. Fr. 58.— BUSSAT, P. - Ordre modulaire dans truction établi par le Centre d’Etude pour nalisation du bâtiment - Zurich, 1962, 96 et fig.
env.
la consla Ratiop., tabi, Fr. 20.—
SIEGEL, K. - Structures et formes de l'architecture moderne - trad, de l'allemand - Paris, 1962, 320 p., tabi, et fig., rei.
env. Fr. 80.—
LE CORBUSIER - Œuvre complète, tome 1957-1962-Texte en ail., angl. et fr., Zurich, 180 p., tabi, et fig., rei.
env. Fr.
Rappel: Tomes l-ll-lll le volume Fr.
tome IV Fr.
tome V - VI le volume Fr.
L’œuvre en un seul volume 1910-1960 Fr.
Vil : 1962, 48.— 38.— 42.— 48.— 58.—
OECE - La coordination modulaire - Deuxième rapport - 227 p., tabi, et fig., rei.
Fr. 14.— Rappel : Premier rapport - Br.
Fr. 4.50
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