Victor Lundy und die Entwicklung der amerikanischen Architekturtradition H.F. Lenning, P. Simond Durch seine Anschauung der Architektur und des Berufs des Architekten, durch seinen Versuch technische Probleme zu lösen, ganz im Sinne seines Ausspruches.

Lyrisch, fast mystisch in seiner hauptsächlich auf das Holz orientierten Architektur, hat Lundy sich bewußt einer starken technischen Disziplin unterworfen. Sein Bestreben nach einer ästhetischen, also auch technischen Bindung vervielfacht die konstruktiven Möglichkeiten und führt zu einer reichen, hemmungslosen Architektur. «Wir müssen in der Zukunft arbeiten, ohne jemals die Vergangenheit zu vergessen.» Nichts Sonderbares also, daß Lundy sich der amerikanischen Holztradition zuwandte und sie weiterentwickelte wie er es in einer Ansprache formulierte : Die Schönheit des Holzes ist beständig, grundsätzlich. Jeder sieht es, fühlt es, experimentiert es. In einer Zeit totaler Unsicherheit und Spannung ist es befriedigend und anziehend, an die alten Wälder, an die Tradition schöner Häuser, wie die Realisationen von Howard Green oder dessen japanische Abweichungen, zu erinnern. In einem Zeitalter, des Materialismus, wo Häuser in immer größerer Anzahl aus Katalogen entnommen werden, bleibt Holz das natürliche Material des Künstlers.

Durch die Chemie wird das Holz mehr denn je verbessert. Man kann jetzt Holz in neue Produkte und vielfältige neue Fomen umwandeln. Die neuen Leime und Kunststoffe ermöglichen neue Verbindungen und Gelenke. Die Widerstandskraft wird immer rationeller ausgenützt, so daß dieses als plastisches Material gilt.

In Zukunft aber sollten die in anderen Industrien angewandten Methoden auf das Holzgebiet übertragen werden.

Um die Konkurrenzfähigkeit des Holzes zu wahren, müssen folgende Probleme beachtet werden : Verminderung der Anzahl verschiedener Elemente (infolgedessen der Arbeitsgänge auf dem Bauplatz) ; besserer Gebrauch der Maschinenanfertigungen (wo eine bessere Kontrollmöglichkeit ist) ; Entwicklung neuer Strukturensysteme und Schutzmittel gegen Wetter, Insekten, usw...

Neue Techniken müssen entwickelt und auf alte Materialien übertragen werden. Wird schlechtes Holz verwendet, so müssen vielleicht verschiedene Holzelemente durch etwas Besseres ersetzt werden (z.B. Aluminium).

Kombinationsmöglichkeiten zwischen Holz und anderen Materialien sind auszuarbeiten. So baut Lundy seine Holzstrukturen in Kombination mit Aluminium.

Man sollte die Endarbeiten auf dem Bau soweit als möglich abschaffen und dafür mehr vorfabrizierte Konstruktionsteile zur Verfügung stellen. Schon im Sägewerk kann das meiste billiger hergestellt werden, wenn es dem Verbrauch angepaßt und dementsprechend vorgeschnitten ist. Es gibt neue Farben und Lacke, die das Holz tiefwirkend imprägnieren und nicht mehr in drei Schichten aufgetragen werden müssen.

Auf dem technischen Gebiet muß ein neuer Normalisierungsmaßtab entwickelt werden, der nicht nur global Belastungsspannungen und Sicherheitsgrade vorschreibt, sondern auf den Eigenschaften des Kräfteflusses in den verschiedenen Elementen beruht. Da Holz heute noch mit einem Sicherheitsgrad von 12 belastet ist, kann es mit der Stahl- und Aluminiumindustrie, wo dieser bei 1,5 liegt, nur schwer konkurrieren.

Schlechten Holzqualitäten und dem Mangel an guten Handwerkskräften ist mit Verbindungen und Gelenken, die einfache Montagen erlauben, entgegenzutreten.

Schließlich sollte eine unabhängige Organisation Versuche unternehmen und unparteiische Experten sollten positive, wissenschaftlich unterstützte Berichte herausgeben, die das Publikum und die Architekten unterrichten und den Druck, den die Fabriken durch ihre Reklame ausüben, unterbinden. Solch eine Organisation wäre auch in der Lage, neue Formen, Strukturen und sogar Texturen zu entwickeln.

Victor Lundy e l'evoluzione della tradizione architetturale americana H.F. Lenning, P. Simond Di un lirismo quasi mistico nella sua architettura basata sul legno, Lundy sa imporsi una disciplina tecnica.

Negli ultimi anni, si è interessato ad altri materiali : acciaio, cemento e mattoni. Dice però : « È un errore servirsi del cemento come di un espediente puittosto che come di una verità propria; esso deve essere utilizzato nel suo vero quadro e nelle sue vere funzioni... Dobbiamo dirigerci verso l'avvenire, senza mai trascurare il passato. » Tuttavia, Lundy deve la sua reputazione all’uso immaginativo ed abile del legno, base della tradizione americana.

Questo materiale non è sorpassato, la chimica lo migliora, le decalcomanie sono quasi perfette, le nuove colle facilitano le connettiture, le nuove vernici sono più resistenti e penetranti.

Victor Lundy et l’évolution de la tradition architecturale américaine H.F. Lenning, P. Simond

L'oeuvre entière de Lundy vérifie le bienfondé de cette phrase, par la continuité de son œuvre, par sa conception de l'architecture, dans ses préoccupations du métier d'architecte, ses assauts contre les problèmes techniques de fabrication, d'organisation et de consommation.

D’un lyrisme presque mystique, dans son architecture axée principalement sur le bois, Lundy sait s’imposer une discipline technique. Ses efforts vers une liaison esthétique, donc techniquement complémentaire, multiplient les possibilités constructives et aboutissent à une architecture riche et libérée de contraintes.

C'est grâce à une utilisation imaginative et habile du bois que s'est faite la réputation de Lundy. Ces dernières années cependant, il s'est orienté vers d'autres matériaux: l'acier, la brique et le béton, dont il dit: « Je pense qu'il est faux de se servir du béton comme d'un expédient plutôt que comme d'une vérité propre. C'est dans son vrai cadre et dans ses fonctions réelles qu'il faut l'utiliser. Nous devons nous axer sur l’avenir, sans jamais négliger le passé. »' « Ces trois dernières années, j'ai cherché de nouvelles orientations dans l'architecture.

J'ai actuellement en construction un bâtiment très intéressant pour l'IBM, entièrement en béton, et mon église de Hartford se trouve dans la même continuité, utilisant, dans une forte surtension, trois systèmes de construction : les murs en béton, stabiles, qui reprennent les tensions des fils d'acier, porteurs du bois. »2

1 Discours à l’AIA, Wisconsin, 1964 2 Lettre à H.F.L., 20 juillet 1964

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Nouvelle église de Hartford Neue Kirche in Hartford New Hartford Church

Il n'est pas étonnant que Lundy se soit tourné vers la base de la tradition américaine — le bois — et que cette orientation se soit exprimée par son œuvre. Il a clairement exprimé ses théories, dans un discours adressé à la West Coast Lumbermen’s Association, en 1959: « Dans chaque discours sur la vente, la prospérité ou d’autres sujets, une chose réapparaît toujours : la beauté du bois ; elle est immuable, fondamentale et il n'y a rien de précieux ou de ridicule en cela. Tous les hommes la regardent, la sentent et en font l'expérience... Il faut que vous fassiez ressortir votre intérêt pour l’architecture du bois en tant qu’héritage de la vie américaine.

Dans une époque d'insécurité totale et de tension, il est rassurant et universellement attirant pour les Américains qu'on leur rappelle leur legs: les forêts anciennes de la Nouvelle-Angleterre, toujours préservées, les traditions des beaux bâtiments de bois aux Etats-Unis, comme les réalisations de Howard Green' en Californie, l'intérêt de quelques-unes de ses dérivations japonaises. Lorsque vous parlez de choses fondamentales et de beauté sans âge, vous touchez tout le monde. Le bois est à la base de notre patrimoine architectural. A un âge de déshumanisation, où des bâtiments en nombre toujours plus grand sont choisis dans les pages d'un catalogue, le bois, moulable et sculptable, demeure le matériau naturel de l'artiste. De nos jours, où la plupart des constructions datent dès leur achèvement, le fait que le bois s’améliore avec l'âge est rassurant.

Que fait-on du bois actuellement?

Grâce à différentes familles de protecteurs, la chimie est en train d’améliorer plus que jamais ce matériau. On peut maintenant le transformer en formes et en produits nouveaux, plus divers. Des finitions nouvellesetmeilleuresen multiplientles usages ; certains polissages permettent d'obtenir un bois parfaitement lisse; les décalcomanies sont arrivées au stade de perfection et la durabilité des matières plastiques révolutionne les apprêts ; des colles et des joints nouveaux facilitent l'assemblage. (La colle a bouleversé la technologie du bois et les recherches actuelles tendent à diminuer le coût du collage et des articulations). On utilise la résistance du bois de manière plus rentable, jusqu’à s’en servir comme d'un matériau plastique.

Que pourra-t-on faire avec le bois dans l'avenir?

Il faut encourager les meilleures idées d'avant-garde dans le domaine du bois, les innovations réellement créatrices, pour rendre la concurrence efficace avec le genre de démarches que l'on utilise dans les autres industries. Il faut envisager et résoudre des problèmes tels que la réduction du nombre d'éléments différents, donc celle du travail sur le chantier, de l'augmentation du temps de travail mécanique dans les fabriques (où le contrôle est meilleur),

le développement de systèmes structuraux interdépendants, la lutte contre les intempéries, les finitions et les articulations, les colles, les produits chimiques, les protections, les traitements contre les termites et la pourriture, l'utilisation du bois en combinaison avec d'autres matériaux, etc...

Il faut explorer les techniques nouvelles et les appliquer à d’anciens matériaux. Si le bois utilisé dans la construction baisse de qualité, il faudra peut-être supprimer de votre technique quelques-unes des pièces de bois et les remplacer entièrement par des éléments composites, même si cela signifie utiliser une armature en aluminium. Employez un matériau de qualité inférieure où cela vous est possible. Vous n'avez pas besoin de pièces de bois de premier choix pour faire l’ossature d’une maison. Si vous pouvez augmenter l’exploitation de la résistance fibreuse du bois de construction, vous pouvez alléger la structure.

Economisez sur celle-ci et vous aurez plus de possibilités d'utiliser du bois de qualité supérieure. Prenez le bois et étudiez les possibilités de combinaisons avec d'autres matériaux, ce qui accroîtra votre industrie. Il est évident que vous serez obligés de chercher au dehors pour entrer en concurrence avec d’autres industries. Ainsi, vous verrez que l'aluminium va servir. Dans toutes mes constructions de bois, j'ai utilisé des cadres d’aluminium pour recevoir le verre, les portes coulissantes et les fenêtres. Je l'ai fait pour une raison d'esthétique, pour détacher la structure du toit de la peau protectrice. Je désirais des lignes d’un dessin plus svelte pour les ouvertures. Je me suis servi de l’aluminium par économie, pour sa facilité d'entretien, cependant mes structures sont en bois. Rappelez-vous que du bois dépendent d'autres industries. Par exemple, le bois «fait le béton ». Certaines des formes structurales les plus inhabituelles qui soient — une mince coquille de béton de Félix Candela — sont formées par une jungle de formes ligneuses préalablement édifiée. Des surfaces de planches très minces donnent au dessin la texture qu'il requiert. Tenez compte du désir des constructeurs d'éliminer le plus possible les travaux de finition sur le chantier. Il devrait y avoir plus de matériaux préfabriqués, plus de pièces pré-coupées. C’est déjà au débitage que vous pouvez presque tout faire à meilleur prix. Préparez de grands éléments de structure jusque dans l'intérieur de la maison. Du pré-coupé, du pré-projeté, du pré-fini.

Notre but est une plus grande coordination des efforts, en utilisant au maximum des matériaux existants.

A Washington, dans une conférence sur l'industrie du bois de construction, j'ai entendu dire qu'au stade du débitage on est inconscient de la consommation.

Art Nouveau américain

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La finition du bois gêne son emploi. Les échecs dans l'industrie de la peinture se reflètent sur l'usage du bois et les EtatsUnis sont probablement le seul pays du monde où l’on pense que le bois a besoin de trois couches de peinture. Il y a pourtant des peintures et des vernis nouveaux et meilleurs comme les blanchiments naturels qui pénètrent à fond.

Sur le plan technique, développez une nouvelle échelle de normalisation en fonction des caractéristiques des contraintes.

En ne procédant pas ainsi activement, vous favorisez la concurrence et encouragez

l'emploi d'autres matériaux. Récemment, à Washington, on disait que quelques-unes des plus grandes scieries achètent des matériaux de structures sélectionnés alors que des qualités inférieures suffiraient et cela parce qu'il y a plus de difficultés àfaire approuver ceux de qualité inférieure. Du fait que vous devez payer des prix plus élevés pour le bois de construction et que vous utilisez du bois de trop bonne qualité, vous obtenez un résultat plus onéreux et donnez prise à la concurrence. On disait également que, si le Laboratoire des produits forestiers pouvait agir comme il veut, il réduirait les

coefficients de sécurité. Pour l'aluminium et l’acier, on peut compter avec un coefficient de 1,5. Avec certains bois, ce coefficient est de 12. Faites donc attention au débitage des sections.

L'assemblage du bois est un grand problème. Le prix très élevé du travail et la disparition de l'artisanat sont une des réalités nationales. En raison de la continuelle baisse de qualité du bois, nous devons trouver de nouvelles méthodes d'assemblage, des méthodes genre « meccano » qui répondraient aux possibilités limitées de notre main-d’œuvre.

Victor A. Lundy and the Development of the American Architectural Tradition

V. Lundy's works substantiate the sentence quoted above by the sense of continuity of the architectural conception of his work, his concern with the architectural profession, his approach to technical manufacturing problems, as well as organization and consumer relationships.

Complementary to the almost lyrical mysticism of Lundy's wooden architecture, he has imposed a technical discipline. His efforts to achieve an aesthetic relationship with techniques has increased construction possibilities and achieved a complex architecture, free from ordinary limitations.

The foundation of Lundy's reputation rests on his imagination and skill with various materials. In recent years, he has moved toward concrete, steel, brick and glass. This transition has had continuity : “I think to use concrete as an expedient rather than for its truth, is wrong. If it is right for the place and for the use, good. We must reach Sweets Catalogue, wood, the oldest building material, remains the natural artist's materialworkable, sculptural, moldable. (...) In a time when most buildings are dated by the time they are

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into the future, yet never neglect or forget the past.” ' "For the last three and one half years I have been reaching to new areas in architecture. I have a very interesting building in construction now for IBM entirely in concrete, and my church in Hartford is, I believe, on a line of continuity using three systems of construction in a strong tension together—the concrete walls are the stolid stabilizing elements supporting steel strands in tension on which wood is placed.”2 It is not surprising that Lundy has found his roots in the American tradition—wood—and that this interest is proven in his work. Lundy has clearly expressed his theories on the subject in an address to the Westcoast Lumbermen’s Association, March 1959, Portland, Oregon: “In all the talk about sales, survival, etc.—one unalterable fact is the beauty of wood—that is timeless, fundamental. There is nothing precious or snobbish about it. All human beings see, feel, experience the beauty of wood and they have throughout history. (...) Bring out the appreciation of wood architecture as our heritage in American life. In an age of complete insecurity and tension, it is reassuring and universally appealing to all Americans to be reminded of their great heritage—the beautiful old wood structure of New England, still standing and beautifully preserved, (...) traditions of beautiful wood buildings in the US like Howard Green's work in California—the interest of some of its Japanese derivations. When you talk about fundamentals and timeless beauty, you reach everyone, I think.

Wood is basic and is our heritage.

In an age of dehumanization where more and more building is culled from the pages of the 1 Address to A.I.A. Wisconsin, April 30, 1964 2 Letter to H.F. Lenning, July 20, 1964

finished, it is reassuring that wood gets better with age. (...) What is being done and what can be done with wood in the future ?

(. . . ) Chemistry is making wood a better than ever material (the key : new families of more effective preservatives, dimensionally stable wood is at the laboratory stage; and now lumber can be "manufactured” any size—finger, or multiplescarf joints) ; (...) new and better finishes are extending wood's use (burnishing produces smoothest known wood surfaces; decalcomanias have come to the finishing field ; plastic's durability is revolutionizing finishes) ; new adhesives and connectors make wood easier to join (glue has revolutionized wood technology; research is cutting the high cost of gluing ; mechanical fasteners); wood’s strength is being used more effectively ; and now wood is even being used as a plastic material.

What can be done with wood in the future ?

Encourage the most progressive thinking in wood —really creative ideas—to compete effectively with the kind of thinking going on in the other industries.

Face and solve problems like more large component parts and reduction of on-site labor, more factory machine time where control is better, development of interdependent structural systems, (...) "fighting the weather”, finishes connections and joinery—mechanical, glue and adhesive, chemicals, finishing and preserving, termite proofing and rot proofing, wood used in combination with other materials, etc.

Explore the possibility of new techniques and approaches with old materials. If the kind of lumber being used in building is going downhill in quality, you may have to take some of the lumber out of the technique and put it back in quality—even if it means using an aluminium tie instead of a chewed up 2" x 4”. Use lower grade material where it can

Il est assurément anormal que les architectes subissent des pressions et des influences de la part des différentes associations d'industriels et qu'ils soient obligés d’écouter les arguments que les vendeurs avancent pour faire valoir leurs produits. Ce problème est devenu si aigu qu’afin d'éliminer tout hasard de leur choix dans les attributions légales, ainsi que toute responsabilité morale quant aux matériaux spécifiés, on a proposé lors de la récente convention nationale AIA, à Cleveland, que celle-ci mène à chef le point de départ prévu par le service d'enregistrement des

produits et que l’institut établisse sa propre organisation pré-payée, entièrement professionnelle, pour présenter aux architectes un tableau impartial des produits et des matériaux. Un tel Centre du bois se devrait d'être un centre effectif de jugement positif, établi sur des faits scientifiques. A titre d'exemple, la Southern Pine Association, s’appuyant sur des rapports sélectionnés, assure que le pin du sud est de loin supérieur au pin de Douglas pour la fabrication des pièces laminées. La West Coast Lumbermen’s Association tient le même raisonnement pour le pin de Douglas. Un Centre de

recherches disposant d’experts impartiaux serait en mesure d'établir scientifiquement la liste des avantages et des inconvénients réels. L’ensemble des progrès réalisés dans l’usage du bois devrait être communiqué régulièrement aux architectes et au public. Une telle organisation de recherches serait en mesure de développer des formes, des finitions et même des textures en grand nombre.

be used—you don't need clear lumber in the frame of a house. If you can increase the fiber stress of lumber—you can “cut lumber out" of house construction for example— and when you get the costs down, you have more room for niceties and more quality in wood.

Take the old material wood and explore possibilities of combining with other materials that will lead to upgrading of the lumber-industry—it is a reality that you have to go outside of your industry to compete with other industries. (...) Recognise the fact that aluminium is going to be used.

In all of the wood buildings I will show you in my own work, for example, I have used aluminium frames to hold glass and sliding doors and windows. I did this for an aesthetic reason—to delineate in a stronger way the roof structural part—from the independent skin that keeps the elements out—I wanted slimmer design lines for windows, doors. I used aluminium for economy— for ease of maintenance—yet these are wood structures.

Remember other industries are dependent on wood. Wood "makes" concrete, for example.

Some of the most unusual structural shapes in the world—in thin shell concrete by Felix Candelaare shaped by a jungle of wood forms which go up first—thin wood board surfaces give it the design texture it needs. These are some of the most exciting concrete structures in the world—but they were “made” by wood. (...)(...) Recognise the desire on the part of builders to eliminate finishing on site as much as possible— there should be more prefinished materials—more precutting—like, for example, studs precut to the right size for what all builders are using.

You can do just about anything cheaper at the mill than the builder can do on the site. Prefinish large structural elements that go inside the house.

Pre-cut, pre-design, pre-finish.

Greater co-ordination of effort towards a more efficient use of what we have—using existing materials—what is here today—towards its maximum (. . . ) In a Washington conference on the lumber industry, I heard the expression used “Mills are consumer un-conscious”. (...) Wood finishing, for example, is one of the enemies of the use of wood. Paint failures in the paint industry reflect on the use of wood. The United States is probably the only country in the world that thinks wood requires three coats of paint. There are new and better finishes that are extending wood's use—like the natural bleaches that are entirely penetrants—not face coverings (...) On technical data—develop a new set of standards on stress grading—stresses are held down to ridiculously low levels. By not actively fighting this, you invite competition and encourage the use of other materials. At a conference in Washington recently, I heard that some of the biggest mills are buying select structural materials when lesser grades would do, because it is more work to get reapproval on a lower grade. In turn they have to charge more, and on the consumer end—simply because you have to pay higher prices for lumber and use lumber better than it has to be you get a more expensive result—and give your competition an edge. And I’ve heard that if the Forest Products Laboratory has their way, they will reduce stress values. Aluminium and steel can be designed with a factor of safety of 1.5. With some wood, the factor of safety is 12. Give some attention to the stress grading of composite sections.

Joinery of wood is a great problem. High cost of labor and the disappearing craftsman is a national reality. Faced with a continual down-grading of wood—we must allow for new methods of assembly — “erector set" methods that can be assembled by the limited labor talent we have.

If you wish, you can have some of the top engineering and architectural design talent in the country to help you with your program.” Lundy concludes his address by summarizing the position of architect, mill, manufacturer and consumer : “It is surely confusing to architects to be continually called upon by salesmen, even within the same industry, pressured and influenced by different manufacturers associations with good items for sale, to listen to their reasons on why their particular product is better than someone else's. This has become so acute a problem, that to eliminate every trace of guesswork from their choice in assuming legal, as well as moral responsibility of the materials specified, it was proposed at the recent ADA National Convention in Cleveland that the AIA carry through to its logical conclusion the start made by the products registration service and that the institute establish its own prepaid entirely professional organization to present an impartial picture of products and materials to architects.” “Such a wood center must be a factual center of positive opinion based on scientific fact. For example, the Southern Pine Association puts forth the argument(based on their selected reports)that Southern Pine is far superior to Douglas Fir laminated members. Yet the same is claimed for Douglas Fir and the West Coast Lumbermen's Association says it. A research center, employing impartial experts, could list the advantages and disadvantages in a factual scientific way. Regular mailing of all improvements in the use of wood should be sent to architects, and others in the construction field, and certainly be made palatable and knowledgeable to the public to keep them abreast of the progress being made.”

H. F. Lenning, P. Simond

H.F. L.

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St. Paul's Lutheran Church, Sarasota, Florida - 1958

« Avec les poutres laminées, Il est possible de créer de merveilleuses surfaces tri-dimensionnelles, sculpturales, en les utilisant selon des courbes calculables, dont la portée avec la couverture peut former des surfaces à double courbure. »

Mit preß-verleimten, gewalzten, feinen Holzblättern ist es möglich, wunderbare dreidimensionale Körper zu bilden, die sich mit Dach und Trägern in windschiefen Flächen skulpturell ausdrücken.

“ With laminated timbers, it is possible to create wonderful three-dimensional, sculptural surfaces, through the use of calculable curved laminated beams which, when spanned with decking, can create double curved surfaces. ”

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Un parti qui symbolise la liaison Dieu-hommes, la verticale situant Dieu dans l’axe de l'église ; les hommes sont répartis sur l'horizontale terrestre, tendant vers cette première ligne.

Sur ce principe, la construction apparaît comme une couverture de bois reprise au sol par des éléments de béton -(-acier, la maçonnerie formant les séparations non portantes, détachées de la toiture.

Das architektonische Prinzip ist eine symbolische Übersetzung von Mensch zu Gott, die Vertikale stellt Gott in der Mitte der Kirche dar; die Menschen sind gleich der Horizontalen über die Erde verbreitet: sie strömen zum Zentrum.

Auf diesem Prinzip erscheint die Konstruktion wie eine Holzfläche, die sich vom Boden durch Stahlund Betonelemente erhebt. Steinmauern bilden nichttragende, das Dach nicht berührende T rennwände.

This building symbolises the relationship between God and man: God residing in the vertical axes of the church; man remaining attached to the terrestrial horizontal.

Based on this concept, the construction becomes an all-embracing wooden roof descending to the ground and retained by metal and concrete elements. Walls are simply detached partitions disconnected from the roofing.

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PUL PU

CHILDREN'S CHAPEL

RECEPTION

«Mon architecture est une architecture nue, où je mets en valeur chaque élément. » CLASS / ROOMS

First Unitarian Church - Westport Connecticut - 1959-64

«Meine Architektur ist eine nackte Architektur, in der ich jedes Element hervorhebe. » KINDER GARTEN

« My architecture is a naked architecture where I make every element count. » LINE OR BALCONY ABOVE GROUND FLOOR

« Des mains qui prient, s’ouvrant à la chaleur divine », c’est ainsi que Lundy dit avoir conçu une nouvelle dimension pour la prière.

Edifié sur une colline boisée, le sanctuaire, complété par des annexes sociales, est formé de deux demi-toits protégeant l’ensemble, séparés par une lumière zénithale sur toute la longueur de l’axe.

« Betende Hände öffnen sich der göttlichen Wärme. » So sagt Lundy, daß er dem Gebet ein neues Ausmaß gegeben hat.

Die in einer hügeligen Waldlandschaft erbaute Kirche ist durch soziale Nebenräume ergänzt und besteht aus zwei alles beschützenden Holzdächern, deren Schnittlinie ein Deckenlicht auf der gesamten Achse bildet.

« Hands that pray openly, admit divine light and warmth. » Built on a wooden ridge, the chapel is surrounded by various social units. Two half-roofs embrace the whole with an overhead skylight covering the entire longitudinal axes.

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Hillspoint elementary school, Westport, Connecticut - 1960-61

«On réalise plusieurs choses en une seule opération : une structure portante, un plafond terminé, un toit isolant.

des possibilités de sculpture tridimensionnelle dans l’architecture.»

In einer Operation realisiert man mehrere Objekte : eine tragende Struktur eine fertige Decke ein isolierendes Dach eine Möglichkeit dreidimensionaler Skulptur in der Architektur.

«One accomplishes several things in one operation : a) a supporting structure ; b) a finished ceiling ; c) roof insulation ; d) three-dimensional sculptural possibilities for architectural form. »

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L'impressionnant espace du volume intérieur de cette école, d’apparence discrète, n'est sensible de l'extérieur que grâce à la douce courbure du toit, au centre du bâtiment.

Construite dans une banlieue vallonnée, cette école n'a pas de corridors. « Pourquoi dépenser 10 ou 15% du budget pour des corridors qui sont d’un usage si morne ? je les ai supprimés et remplacés par des valeurs positives pour l'école. » Un espace central de circulation, destiné à des fonctions polyvalentes précises, est ceint par des unités tricellulaires au groupement flexible.

Le système de nervures courbes de bois laminé forme l'espace domital. Ces structures ont été choisies en raison de leur économie tout en correspondant à l’image sculpturale de l'architecte.

Le prix ainsi obtenu est d'environ 18$ par pied carré.

Der großartige Innenraum dieser eher diskret wirkenden Schule drückt sich nach Außen nur durch die im Zentrum ansteigende sanfte Rundung des Daches aus.

Die Schule ist in einer hügeligen Vorstadt erbaut.

Sie besitzt keine Gänge. «Warum 10 oder 15% eines Budgets für Gänge verbauen, deren Benützung langweilig ist. Ich habe sie gegen Werte ausgetauscht, die sich für die Schule positiv auswirken ». Ein zentraler Verkehrsraum, der verschiedenen Funktionen gewidmet werden kann, ist von dreizeiligen, vielfältig gruppierbaren Einheiten umgeben.

Das Holzbalkensystem bildet den domartigen Raum. Diese Struktur wurde aus wirtschaftlichen Gründen gewählt und entsprach zudem den Skulpturellen Vorstellungen des Architekten.

«Spread out beneath the trees on a rolling suburban site, this school is outwardly unassuming. Only the swell of the smooth built-up roof over the center of the building gives an intimation of the dramatic space inside.

The school has no corridors. Explaining the plan, Lundy asks : « Why spend 10 or 15 % budget on lifeless corridors that have so limited a use?

I took them out and put them into positive values for the school. » Three arcs of classrooms enclose a central space that serves as gymnasium, auditorium, cafeteria, art studio and library. Exits from this space at the middle of each arc break the classrooms into groups of three which can be made into a single large space — for one of the six grades of the school — by opening movable partitions.

When the central space is not reserved for a special use, it provides means of circulation that allows the students and the teachers to experience the spatial unity of the building. Doors

between classrooms create an alternate circulation system. A single wood canopy constructed entirely of wood covers the whole school. Lundy chose the laminated arch structural system because it was the most economical of all the types that could be molded to the « sculptural image » he had in mind. The arches are of Douglas fir in % in. laminations. They support double decking of tongue-and-groove inland white fir.

The arches bear on concrete-filled columns (steel columns), which are braced by a few interior shear walls and by tilt-up wall panels around the entire perimeter. These panels were formed by placing local stones face down in beds of sand and pouring concrete over them.

Lundy wanted to articulate the mechanical systems — to make them «as simply and clearly defined as on a ship ». Thus, the heating system can be traced visually from the three air-handling units at the center of each arc of classrooms through the continuous plenum along their interior walls. Water supplies and vent pipes for the classroom plumbing and exhaust ducts from toilet rooms are contained in the same plenum.

No mechanical equipment penetrates the roof.

Air is drawn in through underground ducts from pits outside the building. Supplementary heating is provided by individually controlled fin-tube units along the outer classroom walls, which use hot water from a central boiler.»' 1 Hillspoint Elementary School - Tricorn for teaching - June 1962.

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I. Miller shoe salon, 57th. street, 5th. ave, New-York city - 1961

« Mon désir était de réaliser une chose abondante et magnifique, une expérience ravissante dans ce coin de la 5" Avenue, quelque chose de royal. Je voulais que les femmes qui s'achèteraient des chaussures se sentent devenues de grandes dames. »

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TRANSVERSE SECTION

«Mein Wunsch war es, etwas Reiches, Wunderbares, etwas Wirkungsvolles an dieser Ecke der 5th Avenue zu bauen, etwas Königliches. Ich wollte, daß sich die Frauen, die hier Schuhe kaufen, als große Damen fühlen. »

“ I had been thinking I wanted to do an abundant, wonderful thing, put a beautiful experience on that corner, a royal thing. I wanted to make the women shopping for shoes feel like great ladies. ”

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Ce magasin a été réalisé dans le cadre de la transformation sur deux étages d'un magasin situé dans un gratte-ciel ; les porteurs existants sont drapés de bois.

Lundy a fait « éclater l'espace » à l’aide de miroirs qui se renvoient les vagues de bois en les fondant et en les répétant, sans toutefois réfléchir la clientèle.

«C'est du «féerique» amusant créé à partir de rien du tout. Les intérieurs commerciaux sont, à mon avis, un procédé enchanteur. Ne prenez donc pas ceci trop au sérieux, entrez et jouissezen. »

Dieses Geschäft entstand beim Umbau eines zweistöckigen Raumes in einem Wolkenkratzer, dessen Stützen man mit Holz verkleidete.

Lundy ließ den Raum mit Hilfe von unsichtbaren Spiegeln explodieren, die sich die ineinanderfließenden, sich wiederholenden Holzwellen zuspiegeln.

Es ist etwas Märchenhaftes, das aus dem Nichts entstand. «Ladenräume sind meiner Ansicht nach etwas Zauberhaftes. Nehmen Sie es also nicht zu ernst. Treten Sie ein und genießen Sie es.»

This store interior was created by transforming two floors of a sky-scraper into one storey with a gallery — mezzanine — the existing vertical structural members are draped with wood.

Lundy has created a " burst of space ” by virtue of mirrors into which the wooden waves melt and repeat themselves without reflecting the personnel.

“ It is make-believe, fun... It was created out of nothingness. Commercial interiors, it seems to me, are a “ make-believe ” process. Don't take it too seriously, just go in and enjoy it. "

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St.-Mark’s Lutheran Church, Orlando, Florida - 1964

Ici se confirment toutes les théories de la technique du bois chez Lundy.

Hier bestätigen sich Lundys Theorien über Holzarbeiten.

Here are expressed all the theories and the practise of the use of wood by V. A. Lundy.

De conception générale plutôt compliquée, aux formes infinies, cette église est construite avec une virtuosité qui se fait déjà sentir sur cette simple photographie.

A première vue, la simplicité de l'esthétique des lignes de construction paraît gothique. Mais lorsqu'on l’approfondit, l’analyse du détail fait apparaître les subtilités des combinaisons de matériaux et de structures différentes qui se fondent les uns dans les autres.

Auf dieser Photographie läßt sich die Virtuosität der Konstruktion dieser Kirche in ihrer Kompliziertheit im Gesamtbegriff und in der Vielfältigkeit der Formen erkennen.

Beim ersten Blick erscheint das Klare der ästhetischen Grundlinie. Sie wirkt fast gotisch. Bei genauerer Analyse der Details tritt die Geschicklichkeit in der kombinierten Verwendung verschiedener Strukturensysteme und Materialien hervor.

A complicated concept of soaring forms, this church is best understood and felt by means of the color interior photograph.

At first glance, the simplicity of its linear aesthetic appears almost Gothic.

Yet on closer analyses of detail, the subtle combination of different materials and structure fuse into each other.

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Church of the Resurrection, East Harlem, New-York City - 1964

«Il n'y a pas de raison que le bois ne puisse être utilisé en combinaison avec d’autres matériaux, le béton ou l'acier par exemple. Je pense que tout moyen utilisable par l'architecte justifie son utilisation du moment qu'il aboutit. »

« Es gibt keinen Grund, weshalb Holz nicht mit andern Materialien, wie z.B. Beton oder Stahl, verbunden werden kann. Ich glaube, daß jedes Mittel, das dem Architekten zur Verfügung steht, zu benützen ist, soweit er es versteht, die Materialien richtig anzuwenden. »

«There is no reason why wood can't be used in combination with other materials — concrete, steel, for example. I think any means available to the architect justify their use through the accomplishment of the deed. »

La congrégation, qui se réunit encore maintenant devant des vitrines, dispose d'un budget extrêmement limité. Elle a obtenu avec difficultés un terrain enserré par les taudis de Harlem. Le but de ce projet est de créer dans ce quartier une suite d’expériences sculpturales et architecturales frappantes.

De l'avis de Lundy, lorsque les vieux bâtiments qui entourent l'église seront remplacés par des quartiers d'urbanistes, ce sanctuaire se défendra encore. « On pourra le contempler d’en haut, et je prévois sous cet angle une expérience visuelle valable ! »1 L'introduction d'une rampe que les fidèles empruntent pour se rendre au premier étage, crée une transition entre ces rues miséreuses et l'expérience religieuse du sanctuaire, situé au niveau supérieur parce que la seule liberté dimensionnelle, à New-York, «réside dans la verticale»2 « Il est artificiel de faire une ségrégation dans l’ensemble des éléments à la disposition de l’architecte dans le contexte contemporain.

Je suis contre la prostitution du matériau, contre le fait de le battre à mort, contre l'exposition de ses entrailles, bien que je reconnaisse qu'à notre époque d'art viscéral, la mode soit à la torture. »2 1 Lettre à H.-F. L. du 22.5.64.

2 Wisconsin Address - April 1960. to the American Institute of Architects.

Die Religionsgemeinschaft, die sich bis jetzt noch auf der Straße versammelte, verfügte über ein nur sehr kleines Budget. Es gelang ihr, ein Grundstück in Harlem zu erwerben. Das Ziel dieses Projekts war, in diesem Stadtteil eine Serie auffallender, skulptureller und architektonischer Momente zu schaffen.

Lundy meint: sollten einmal diese umliegenden alten Bauten verschwinden, behält die Kirche dennoch ihre monumentale Wirkung. « Man kann sie von oben betrachten und ich glaube, von dort aus wird es einen guten Effekt haben. » Durch eine Rampe, durch die die Gläubigen in den ersten Stock zur Kirche gelangen, wird ein Übergang zwischen dem Elendsviertel und der religiösen Stätte erreicht.

In New York besteht die dimensionale Freiheit allein in der Vertikalen, deshalb wurde die eigentliche Kirche in die höheren Stockwerke gelegt, « Es ist unnatürlich im heutigen Kontext eine Trennung der verschiedenen zur Verfügung stehenden Elemente erreichen zu wollen. Ich bin gegen die Prostitution des Materials, gegen seine Tortur, obwohl ich erkennen muss, dass in der jetzigen Kunst solche Tendenzen vorhanden sind.»

The congregation of this tenement section of New York, formally gathered on a sidewalk before store-fronts, obviously had a limited budget.

With difficulty, a site for this church in East Harlem was obtained.

The aim of V. A. Lundy’s project, now approved for construction, is to create a striking series of sculptural and architectural forms: «The Church of the Resurrection is actually an attempt within very severe restrictions of budget, site, to reach in as high a dimension as possible. The sense of this small project is an attempt in one of

the worst city blocks of New York City, to create a really exciting architectural sequence of spaces within a very small area. It is exterior-interior sculpture. In an attempt to give a pause in the religious experience — a transition from those terrible streets to the sanctuary —I introduced a ramp up which people move up to the sanctuary on the second floor. Putting the sanctuary up above gave the possibility of expressing it in a three-dimensional shape. In New York, the one dimension that is free seems to be the one that goes upwards. All sorts of things are possible with the roofs of course. Then too, when the slums surrounding the building come down, which seems to be inevitable, and are replaced by high rise projects, housing and developments, this building will still hold its own. One will be able to view down at it from above and I expect M will look beautiful seen from above. The structure is of reinforced concrete, walls of brick. »1 « It is artificial to separate the marvelous tools available to the architect and his environment today. » « I am against torturing a material and beating it to death and exposing the insides or using chemical treatments, although I think in this time of visceral art, it is certainly in fashion to torture and reveal the inside of things. »2 1 Letter from V. A. Lundy to H. F. L. — May 22, 1964.

2 Wisconsin Address — April 1960 — to the American Institute of Architects.

1964 convention program.

Photos: G. Cserna, G. Cardozo, A. Fenn

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