Die indischen Tempel Santosh Ghosh Vor der Herrschaft der Moslems in Indien gab es drei Stilrichtungen : Die budhistische Schule, vor allem während der Regierungszeit Asokes des Großen. (250 v. Chr.), die Hindu-Schule und die Jaine-Schule. Die Tempel der beiden letzten weisen in Stil und Form viele Ähnlichkeiten auf.

Wie die ältesten griechischen Tempel waren die indischen Tempel der Frühzeit nüchtern in ihrer Form. In der zweiten Hälfte des VII. Jahrhunderts nahm die Bauweise des Tempels eine vorgeschriebene Form an. Die verschiedenen Entwicklungsstadien der Hindutempel bleiben recht undeutlich. Trotz fortgeschrittener Baumethoden wurden noch einige Tempel wie die budhistischen Denkmäler in die Felsen gehauen. Man unterscheidet zwei Stile bei den indischen Tempeln : Den Indo-Aryen im Norden und den Dravidien im Süden. Dererste könnte, je nach der Gegend, wieder in mehrere Schulen unterteilt werden.

Mehrere Tempelgruppen wurden von den Jainen errichtet. All diese Tempel enthalten geistige Elemente und sind reich an Skulpturen. Wenngleich verstreut im ganzen Land, unter verschiedenen Dynastien erbaut, bieten die Tempel eine gewisse Gleichförmigkeit im Charakter, in der künstlerischen Auffassung und in der Bauweise.

Form und Bauweise

Die indischen Tempel sind Ausdruck der Religion. Meist axial angelegt, haben sie alle Ost—West—Lage mit dem Eingang im Osten. Die Anlage des Tempels ist immer geometrisch und rechteckig. Der Tempelbau wird «Vimana » genannt und das pyramidenförmige oder konische Oberteil «Sikhara». Im Innern liegt ein großer düsterer Saal, der das Heiligtum birgt: die Zelle oder «garbhagriha». Vor dieser befindet sich ein Säulensaal (« mandapa»), der Saal der Gläubigen. Manchmal sind diese beiden Räume durch einen Korridor («antarala») verbunden, auf den sich mehrere kleine Pavillons öffnen. In manchen Fällen findet man um die Zelle einen Prozessionsgang oder « pradakshina patha ». Eine Mauer umschließt den Hof, durch die im Süden vier Torwege («Gopuram») führen. Die indischen Tempel sind aus Stein gebaut, mit Ausnahme derer von Bengalen, wo die Ziegelsteinarchitektur dank des an Anschwemmungen reichen Bodens der Ganges—Ebene sehr weit entwickelt war.

Die Skulptur

Die Hindus sahen in der Architektur eine Kunst. Architektur und Skulptur durchdrangen sich gegenseitig tief.

Hoch- oder Tiefreliefs an den Mauern geben das Leben plastisch wieder. Die Tradition feiner Holzschnitzerei und Elfenbeinverarbeitung zeigt sich in den Skulpturen. Die Figuren auf den Mauern der Tempel erzählen vom Abenteuer des menschlichen Lebens. Die Hindureligion sucht den Menschen von seinen irdischen Banden zu befreien. Deshalb haben die weisen Inder die heftigsten Leidenschaften realistisch geschildert. So muß man die Skulpturen verstehen, die oft sexuelle Akte wiedergeben und in heftiger Kritik als obszön verurteilt wurden. Szenen des täglichen Lebens stehen neben religiösen Szenen In der Architektur des Tempels. Außen sind die indischen Tempel mit Skulpturen überladen, je tiefer man jedoch in sie eindringt, desto seltener wird die Dekoration. In der Zelle des Heiligtums schließlich findet sich überhaupt kein Schmuck mehr. Hier steht die menschliche Seele allein vor Gott.

I tempi indiani Santosh Ghosh Nessuno ha mai saputo il numero dei tempi che esistono in India: migliaia o milioni? Il loro stile è unico nel mondo.

L'autore spiega le caratteristiche delle grandi epoche architetturali indiane.

Una cosa stupisce: in un paese immenso, che si stende dalle nevi eterne dell'lmalaia all'Oceano Indiano, con clima, vegetazione, religioni, dialetti e usanze diversi secondo la regione, i tempi presentano un’uniformità indiscutibile di carattere, struttura e idea artistica.

I tempi indiani sono arricchiti da una moltitudine di sculture di ogni genere. Essendo l’espressione della religione, non hanno nessun rapporto con il paesaggio. Quasi tutti sono orientati dall'Est all'Ovest, con un'entrata a Levante ; la loro composizione è sempre geometrica e rettangolare. La struttura è chiamata «Vimana» e la parte superiore, piramidale o conica, «Sikhara» ; all'interno di Vimana si trova una sala scura contenente l'immagine del Dio, la cellola o « Garbhagriha» ; davanti ad essa, una sala a colonnate destinata ai fedeli, la « Mandapa » ; le due sale sono talvolta col legate mediante un corridoio, l'«antarla»; un corridoio di processione eventuale attorno alla cellola è chiamato «Pradakshina» «Patha»; nel Sud, quattro porte o «Copuram» si aprono nel muro di cinta, ai punti cardinali.

Gli Indiani non hanno sviluppato nuove tecniche di costruzione. Archi e volte erano ignorati, soltanto la legge della gravità era rispettata. Le pietre sono talvolta sovrapposte senza calce. I tempi sono infatti di pietra, salvo nel Bengala, dove l’industria dei mattoni si sviluppò grazie alle ricche alluvioni del Gange. Nel Bengala appunto il disegno è un pò differente e prende la forma del tradizionale tetto di paglia leggermente incurvato. In seguito, le moschee musulmane del Bengala adottarono la stessa forma.

Les temples en Inde Santosh Ghosh

« Il avance sans se mouvoir. Il est lointain et proche. Il est à la fois en tout et hors de tout. » L’Upanishad.

John Ruskin disait: «deux conquérants s'imposent à notre souvenir: la poésie et l'architecture ». Pensée judicieuse qui s'applique aux temples indiens. Depuis des siècles, ces paradis de beauté expriment la joie de vivre et la transcendance divine.

Combien de temples y a-t-il en Inde? Des milliers? Des millions? Nul ne les a jamais comptés. Leur style se distingue dans l’architecture du monde. Les dieux de l’hindouisme ont quelques lieux de séjour préférés sur terre, qui sont devenus des centres de pèlerinage et où des temples se sont élevés. Le temple a toujours été conçu sous une forme vivante, richement décorée.

Les grandes époques:

La civilisation de la vallée de l'Indus (3000 avant J.-C.) et les grandes cités de Mohenjadaro et Harappa ont bien des traits communs avec celles d'Egypte et d'Asie Mineure, cependant les temples hindous datent d'une période plus récente. Plus tard, les structures védiques (1500 ans avant J.-C.) furent extrapolées de formes primitives et, dans certains cas, les temples et leurs décorations étaient intacts au II* siècle avant J.-C. Avant l’avènement des Musulmans en Inde, il y avait trois styles : l'école bouddhiste, principalement sous le règne d'Asoke Le Grand (250 ans avant J.-C.); l’école hindoue, et l'école Jaïne.

Les temples de l'école hindoue et de l’école Jaïne présentent bien des similitudes de style et de forme. Les monuments bouddhistes ont influencé les temples hindous, et l'influence de ces derniers se retrouve parfois dans l'architecture sarrasine en Inde. Dans les périodes suivantes, les palais et forteresses de l’Inde reflètent clairement le style sarrasin, mais cette

influence ne transparaît que rarement dans l'architecture des temples.

Comme les temples grecs les plus anciens, les temples indiens de la première période étaient sobres dans leurs formes. Dans la seconde moitié du Vil8 siècle, la structure du temple dans son aspect médiéval commençait à assumer une forme prescrite. Cette forme type s'impose à partir du VIIIe siècle de notre ère, et dès lors s'ouvre une période faste de construction de temples.

Les divers stades de l’évolution dans la construction des temples hindous sont assez peu distincts. Durant la période Gupta (de350 à650avant J.-C.) l'architecture des temples se développe de même que l'architecture de Chalukyan dans le Sud (de 450 à 650 avant J.-C.) En dépit des progrès des méthodes de construction, quelques temples ont été taillés dans le rocher à la manière des monuments bouddhistes, qui constituent des chefsd'œuvre du genre tels ceux qu'on trouve à Ajanta.

On distingue deux styles dans les temples indiens: l'Indo-Aryen dans le Nord et le Dravidien dans le Sud. Le style Indo-Aryen peut à son tour être divisé en plusieurs écoles coïncidant avec les régions: 1. Orissa du IXe au XIIIe siècle.

2. Khajuraho, Inde Centrale, du Xe au XIe siècle.

3. Rajputana du VIIIe au XIe siècle.

4. Gujarat du Xe au XIVe siècle.

5. Deccan du XIe au XIIIe siècle.

6. Gwalior au XIe siècle.

7. Chalukyan tardif ou Hoysala du XIe au XIIIe siècle.

8. Les temples de brique du Bengale du VIIIe au XVIIe siècle.

De même pour le style Dravidien: 1. Pallava du VIIe au Xe siècle.

2. Chola du Xe au XIIe siècle.

3. Pandya du XIIe au XIVe siècle.

4. Vijaynagar du XIVe au XVIe siècle.

5. Madura dès le début du XVIIe siècle.

Plusieurs concentrations de temples ont été érigées par les Jaïnes. Tous ces temples contiennent des éléments spirituels et sont riches en sculptures. Les arts et l'architecture du Sud-Est Asiatique sont profondément imprégnés de pensée indienne. L'art bouddhiste et ses symboles ont donné naissance à une architecture d'une merveilleuse beauté. Toutefois, nous ne parlerons que des temples dans cet exposé.

L'Inde est un vaste pays qui s'étend des neiges éternelles de l'Himalaya jusqu'à l'océan Indien. Elle a ses déserts arides, ses forêts humides, ses terrains accidentés et ses plaines irriguées. Des centaines de modes de vie, de coutumes et de dialectes s'y côtoient. Dans cette grande diversité il y a pourtant une unité. Bien que disséminés dans diverses régions du pays, bâtis sous des dynasties diverses, dans des périodes différentes de l'histoire, les temples présentent une uniformité certaine de caractère et de conception artistique et structurelle.

Les temples indiens sont enrichis d'une multitude de sculptures de toutes sortes.

On trouve à Mahaballipuram des temples taillés dans la roche ; à Konarak et à Orissa on admire l’image architecturale du char du soleil, beau et sophistiqué avec ses sculptures sensuelles pleines de vie. A Mysore, les temples Hoysala, chefs-d'œuvre aux sculptures délicates, ont été qualifiés de « gigantesques écrins de bijoux ».

A Khajuraho, la bizarrerie des colonnes, la rigueur des formes et l'opulence des statues frappent. Dans leur halo de beauté, ces temples sont immortels.

La forme et la structure

Les temples hindous sont l'expression de la religion. Ceci étant l'objectif premier détermine la forme structurelle, le second est essentiellement artistique. Ainsi la forme des temples n'a pas de relation physique dans ses diverses parties, pas plus qu'avec le paysage environnant.

Les divers éléments comprenant le plan général des temples sont le plus fréquemment de disposition axiale, tous bâtis avec une orientation Est-Ouest et l'entrée à l'Est. La structure fait face au Levant de sorte que le soleil la pénètre et illumine l'image. La composition du temple est toujours géométrique et rectangulaire.

La structure du temple est appelée «Vimana» et la partie supérieure pyramidale ou conique «Sikhara». A l'intérieur de «Vimana» il y a une salle sombre où se trouve l'image : la celluleou«garbhagriha». Devant celle-ci, une salle à colonnes « mandapa », la salle des fidèles. Parfois ces deux salles sont reliées par un corridor « antarala » sur lequel s'ouvrent plusieurs petits pavillons. Dans certains cas on trouve autour de la cellule un passage de procession ou «pradakshina patha». Un mur d'enceinte ferme la cour.

Dans le Sud, quatre portes cochères ou « Gopuram » sont placées dans le mur d'enceinte aux points cardinaux. Ces portes, deux fois plus hautes que larges, sont d’une hauteur impressionnante et surplombent les bâtiments. Leurs tours sont ornées d'une profusion de sculptures et le nombre de leurs étages est généralement impair.

Les Hindous n’ont pas développé de nouvelles techniques de construction. Ils n'ont mis en action aucun des principes de l'équilibre des forces au moyen d'arches, de voûtes, etc... Seule la loi de gravité entre en considération : les pierres sont superposées parfois sans mortier.

Des blocs de pierre étaient amenés de carrières lointaines et élevés puis disposés au moyen de rampes provisoires.

Diverses sortes de pierre ont été utilisées, notamment une pierre tendre qui s'est durcie au contact de l'air.

Les temples indiens sont bâtis en pierre

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à l’exception de ceux du Bengale où l'architecture de brique était très avancée grâce au sol riche d'alluvions de la plaine du Gange.

Là le dessin du temple est différent, prenant la forme du traditionnel toit de chaume, un peu incurvé par les violentes pluies habituelles à cette région. Au cours des périodes suivantes, les mosquées musulmanes du Bengale adoptèrent la même forme du toit de chaume. Aussi n'est-ce qu’au Bengale que l'on trouve des traits communs aux sanctuaires hindous et musulmans.

Il y a également une considération des facteurs climatiques dans les temples indiens. Les murs massifs protègent de la chaleur intense, pourvoyant ombre et fraîcheur à l'intérieur; des larmiers protubérants abritent de la pluie les terrasses.

La conception hindoue de la prière étant individuelle, on a construit des salles sombres contenant les images des dieux, des cours fermées, des temples souterrains.

Les musulmans mettent l’emphase sur la prière en commun, c'est pourquoi ils ont construit des cours et des jardins à pièces d'eau dans un style sobre et beau.

Comparaisons entre le Nord et le Sud:

On compare quelquefois l'architecture à une musique surgelée. La grande musique procure une satisfaction spirituelle, tout comme la grande architecture. Dans les deux arts, l’harmonie est prédominante.

L'art dispense l'harmonie, exprime notre vision spirituelle intime. Les temples indiens possèdent cette vertu. Leurs lignes horizontales dispensent le calme et la paix et leurs verticales prodiguent la joie, la vitalité, l'énergie et l’inspiration.

Certains crtiques aiment à comparer les temples hindous du Nord et du Sud avec la musique de leur région respective. La grande musique classique de l’Inde méridionale est réminiscente de ses temples par la solidarité de structure et la profusion des détails. La musique du Nord présente de vifs contrastes; comme ses temples, elle est gracieuse, sophistiquée, plus douce et plus harmonieuse.

Le Sud fait des prodiges de décoration tandis que le Nord est plus sobre. Le Sud exhale la richesse matérielle, le Nord l'économie des moyens et la simplicité.

A certaines époques, les arcs, les courbes et d'autres formes furent en évidence dans le Nord. Au Sud les droites ont toujours dominé une composition de lignes et d'angles.

La sculpture:

La conception hindoue de l’architecture était celle d’un art. Les Hindous ne considéraient pas la relation de l'architecture à la vie, mais bien la relation de la vie à l’architecture. L’architecture et la sculpture s'interpénétrent profondément, et la sculpture forme une partie intrinsèque du tout.

Comme dit Le Corbusier, la synthèse des

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trois arts majeurs, l'architecture, la peinture et la sculpture se retrouve dans les temples hindous. La vie est représentée plastiquement, taillée dans les surfaces des murs en haut ou bas relief, animant les dieux et les déesses, la mythologie et le symbolisme.

La tradition de la taille fine du bois et de l'ivoire est apparente dans les ouvrages sculptés. Les piliers sont taillés dans la roche solide et embellis de mil le formes. Les figurines racontent l'aventure humaine su ries murs du temple. Une telle délicatesse de détails, une sculpture si fidèle, sont rares au monde.

1 Sculpture du temple Devi Jagadamba, Khajuraho Skulptur des Tempels Devi Jagadamba, Khajuraho Sculpture, Devi Jagadamba Temple, Khajuraho

Quelques-unes de ces sculptures relatent des actes sexuels et de vives critiques ont été formulées qui les qualifient d’obscènes ou d'immorales. Comment de telles oeuvres ont-elles place dans des lieux saints? La religion hindoue tend à libérer l'âme de ses liens terrestres. C'est dans ce but que les sages indiens ont dépeint les plus violentes passions avec réalisme. Le pouvoir d’assimilation étant plus grand en Inde que celui d’épuration, graduellement ces sculptures devinrent une décoration murale. Dans l'architecture médiévale européenne la sculpture et la décoration représentaient

l’enfer et le paradis, tandis que les Indiens n'aspiraient qu'à se libérer de la vie terrestre.

Comme les Indiens croyaient au surnaturel et à la mythologie, les scènes de la vie quotidienne figurent côte à côte avec les scènes religieuses dans l'architecture des temples.

Les temples indiens sont surchargés de décorations à l’extérieur, mais à mesure que l'on y pénètre, la décoration se raréfie.

Arrivé à la cellule de l'image il n'y a plus d'ornement. Ici, l'âme humaine est seule devant le dieu. Parfois la représentation

2 Temple à Khajuraho, Xe siècle Tempel in Khajuraho, X. Jahrhundert Khajuraho Temple, Xth Century

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divine est très simple, parfois très dynamique comme à Nataraja, ou abstraite comme à Shivalinga, un phallus figurant la concentration des forces génétiques.

Le sculpteur Henry Moore a dit: «Tout art vrai contient des éléments d'abstraction et de surréalisme, de classicisme et de romantisme, de rigueur et de liberté, d'intellect et d'imagination, de conscient et de subconscient. » De tels éléments contrastants existent aussi dans les temples indiens pourvu que l’on saisisse leurs messages métaphysiques et philosophiques. Aucun enseignement académique ne peut nous aider. L'art n’est pas l'application de règles de beauté; la vue d'une belle œuvre prodigue éternellement la joie.

L'architecture européenne a cherché dans plusieurs périodes à revenir aux formes classiques et à la géométrie sévère. Pourtant il y a eu une tendance accrue vers la décoration. La dentelle et les courbures procurent une « abondance végétale » dans l'architecture et peut-être que la roue de l'art tourne dans cette direction.

De notre temps la décoration murale s’implante au Mexique et dans d'autres parties

du monde, rompant avec la sévérité du fonctionnel. Il en ressort un néo-classicisme soutenu par quelques-uns des plus grands architectes.

L'architecture hindoue n'a pas vécu de telles périodes d'expérimentation de l’art.

La conception hindoue de l’art et de la religion se fondait sur des croyances immuables. C'est pourquoi l'Inde nous a laissé un héritage unique de pierre insufflée de vie, où palpite partout l’esprit de l'Inde ancienne.

S. Ghosh

1 Sculptures du temple à Khajuraho Tempelskulpturen in Khajuraho Sculptures, Temple of Khajuraho

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Roue du Soleil, Konarak, XI-XIII. siècle Sonnenrad, Konarak, XI-XIII. Jahrhundert Sun wheel, Konarak, Xl-XIIIth Century

3 Sculpture à Konarak Skulptur in Konarak Sculpture at Konarak

4 Colonne de marbre du temple de Dilijara Jain Marmorsäule des Tempels von Dilijara Jain Marble column, Dilijara Jain Remple

5 Sculpture du temple Skirangam Tempelskulptur von Skirangam Sculpture, Skirangam Temple

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Photos: Kalyande, J. Chatterji Les photos 1 de la page 156 et 3 de la page 159 sont tirées du remarquable ouvrage de Mulk Raj Anand, « Kama Kala» aux éditions Nagel à Genève

1 Mur du temple de Bhubaneswar Tempelmauer in Bhubaneswar Wall detail, Bhubaneswar Temple

2 Relief mural, Mahaballipuram Relief in Mahaballipuram Rock decoration, Mahaballipuram

3 Temple Meenakshi, Gopuram Tempel Meenakshi, Gopuram Meenakshi Temple, Gopuram

Erratum: Une regrettable erreur s'est glissée dans la «Lettre des Indes» parue dans notre numéro 10. En effet, c'est l'architecte P. Jeanneret qui a réalisé le « Gandhi-Bhawan ».

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Indian Temples Santosh Ghosch

“ It moves, it moves not. It is far, it is near. It is within all these, it is outside all these. " The Upanishad

John Ruskin once said, “ There are but two strong conquerers of the forgetfulness of men, — poetry and architecture ”, This is very true in the case of Indian temples. Extending over a period of hundreds of years these paradises of beauty were the expression of worldly grace manifesting the transcendency of divinity.

How many temples are there in India? Thousands? Millions? Nobody has ever counted.

Theirs is a distinguished style in world architecture. The Gods of later Hinduism have certain favourite abodes on earth which have become places of pilgrimage where temples were built.

The temple has always been considered as a richly decorated living form.

The great ages : The Indus Valley civilization (3000 B.C.) and the great cities of Mohenjadaro and Harappa have much in common with those in Egypt and Asia Minor but the temples found in India date from a much later period. The later Vedic structures (1500 B.C.) were derived from primitive models and in some forms both temples and images existed in the 2nd century B.C. Before the advent

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of the Muslims in India, there were three styles — the Buddhist school mainly under Asoke the Great (B.C.250), the Hindu and the Jain schools.

The Hindu and Jain temples have many similarities in style and form. The Buddhist monuments influenced the Hindu temples and the latter to some extent the Saracenic architecture in India. In later periods, the Hindu palaces and forts were greatly influenced by the Saracenic style, but there was little or no influence on temple architecture.

Like the early Greek temples, the Indian temples were also simple in form in the early stages. In the later half of the 7th century, the temple structure in its mediaeval aspect was beginning to assume a prescribed form. The establishment of the temple type in about the 8th century A.D.

marked the beginning of an era of temple building.

The various stages in the evolution of the Hindu temple are not very distinct. During the Gupta period (350-650 A. D.) temple architecture developed as did Chalukyan architecture in the south (450-650 A.D.). In spite of the progress in constructional methods, some rockcut temples were built along with the Buddhist rockcut monuments, which were masterpieces of this art as we can see in Ajanta.

There are two distinct styles in Indian temples— the North Indian or Indo—Aryan and the South Indian or Dravidian.

The North Indian style can again be divided into various regions or schools: 1. Orissa, 9th-13th Century. 2. Khajuraho-Central India, 10th-11 th Century. 3. Rajputana 8th-11th Century. 4. Gujarat, 10th-14th Century. 5. Deccan, 11 th-13th Century.

6. Gwalior, 11th Century. 7. Later Chalukyan or Hoysala, 11 th-13th Century. 8. Bengal brick temples, 8th-17th Century.

The South Indian: 1. Pallava 7th-10th Century.

2. Chola, 10th-12th Century. 3. Pandya, 12th-14th Century.

4. Vijaynagar, 14th-16th Century.

5. Madura, from the early 17th Century.

There were various temple cities in India built by the Jains. All these temples are rich in sculpture and contain spiritual elements. Indian thinking greatly influenced art and architecture in South East Asia, and with Buddhist art and symbols evolved an architecture of an extraordinary wonder and beauty.

This short article is, however, confined to Indian temples. India is a vast country, extending as it does from the snow-clad Himalayas to the mighty Indian Ocean, with dry deserts and humid forests, rugged terrain and river plains. A country of hundreds of manners, customs and dialects. But there is a great unity in diversity.

Temples have been built in different parts of this country, in different dynasties and in different periods of history, yet there is uniformity in character and in artistic and structural concept.

The Indian temples were under the spell of every kind of carving. We have in Mahaballipuram temples cut out from the rocks, in Konarak Orissa, we see the architectural image of the sun-chariot, sophisticated, beautiful and alive with sensual sculptural forms. In Mysore, Hoysala temples are known as “ giant jewel caskets "— masterpieces of delicate sculpture—and in Khajuraho there is the strangeness of the columns, opulence of the figures and orderliness of the forms.

Immortal are these temples in their halo of beauty.

The Form and Structure: Hindu temples are the expression of religion in structural form. This was the primary objective, the secondary being artistic. As such the form of the temples has no physical relationship in its various parts and neither has it any relationship to the surrounding landscape.

The various elements comprising the general arrangement of the temples are usually arranged axially, being all built with an east-west orientation, the entrance being on the east. The structure normally faces east so that the sun penetrates into it and illuminates the image. The temple compound is always geometric and rectangular.

The temple structure is called Vimana and the upper pyramidal or tapering part Sikhara. Inside Vimana there is a dark chamber where the image is located—the cell or garbha-griha. In front of it there is a pillared hall mandapa—the hail for the worshipers. Sometimes these two are attached by an intermediate chamber—antarala and various small pavilions are attached to it.

Some have processional passage or pradakshina

patha encircling the cell. A building wall encloses all these around the courtyard. In the South four gateways or Gopuram lie on the four sides of the walled enclosure surrounding the temple.

These are twice as high as they are broad, higher than the main buildings. The number of storeys is usually uneven and these towers are always profusely decorated with sculptures.

The Hindus did not develop any new constructional technique. There was no application of the principles of the equilibrium of forces in action by means of arch, vault etc. — only the law of gravity was followed, stones being put on stones—sometimes without mortar.

Blocks of stone were brought from distant quarries and these were lifted into place by means of temporary ramps. Various types of stone were used, including a kind of soft stone which became hard on contact with the air.

The Indian temples were mainly of stone except for those in Bengal where a brick architecture was much developed due to the good alluvial soil of the Gangetic plain. Here the temple form was different, taking the shape of the traditional thatch roof which is curvilinear in form due to the heavy rains in this region. In later periods the Muslim mosques in Bengal adopted the same thatch roof form and only in Bengal have the Hindu and Muslim shrines anything in common.

The climatic factors were also considered in Indian temples. As a protection from excessive heat, the walls were massive, providing a dark and cool interior, there were projecting caves to prevent rain, wide open halls, etc.

The Hindu conception of worship is individualistic; as a result they have built dark chambers containing images of gods, enclosed courtyards, cave temples etc. The Muslims emphasise community worship and they have built landscaped courtyards with gardens and water in a most simple and beautiful style.

North vs. South : Architecture is sometimes called a frozen music.

Great music gives a spiritual satisfaction as does great architecture.

Harmony dominates in both the arts. Art expresses the harmony—the vision of the spiritual truth within us. Indian temples have these qualities. Their horizontal

lines suggest restfulness and peace and their vertical lines joy, vitality, energy and inspiration.

Some critics like to compare the north and south Indian temples with the music of these areas.

The great classical music of South India is reminiscent of their temples—the solidarity of structure and profusion of details. The music of the north offers a sharp contrast—graceful, sophisticated, softer and more harmonious—as are its temples.

The south aims at decoration and the north at simplicity. In the south there is a profusion of form and expression of material wealth and in the north a feeling of economy and restraint.

In the north, in some periods, arch and curve and other forms were in evidence but in the south straight lines dominated—a composition of lines and angles.

Sculpture : The Hindu conception of architecture was as an art. The Hindus did not consider the relationship of architecture to life but the relationship of life to architecture. Here the sculptural and architectural forms intermingle, the sculptures being an intrinsic part of the whole.

Architecture, painting and sculpture, as Le Corbusier says, a synthesis of three major arts can be found in Hindu temples. Life was plastically represented on wall surfaces carved in high or low relief depicting gods and goddesses, mythology and symbolism. The tradition of fine wood and ivory carving is apparent in the sculptural works. Pillars are carved out of solid rock and are embellished with a hundred forms. The unforgettable figures depict the saga of human life on the temple walls. Such delicacy of detail and appropriateness of sculpture is rarely seen elsewhere.

Some of these sculptures depict sexual scenes and strong criticisms have been voiced that these are obscene and immoral. Why were such things created in the holy temples? The Hindu religion aims at freedom of the soul from earthly bondage.

The Indian sages tried to control passions to achieve this goal and for this reason they painted the pictures depicting the worst passions. India has much power of absorbing and less power of rejection and as such these sculptures gradually

became mural decoration. In mediaeval European architecture sculpture and decoration depicted the concept of hell and heaven and the desire for freedom from the after life but Indians sought freedom from the earthly life. So there were scenes from daily life and as Indians believed in supernatural things and mythology they were expressed side by side in temple architecture.

Indian temples are overdecorated on the outside but as one moves inside the decoration becomes less and in the chamber of the image there is practically no decoration. Here the soul of man stands alone face to face with the god. The image is sometimes very simple, sometimes very dynamic as in the Nataraja, or abstract as in the Shivalinga or phallus showing the condensation of the forces of generation.

Sculptor Henry Moore once said, “ All good art has contained both abstract and surrealist elements, just as it has contained both classical and romantic elements-order and surprise, intellect and imagination, conscious and unconscious ".

Such contrasting elements also exist in Indian temples provided their philosophical and metaphysical meanings are understood. No academic teaching of art will help. Like love, art has no rule. Art is not the application of rules of beauty.

On the contrary, 11 A thing of beauty is a joy for ever ”.

European architecture throughout various periods has tried to return to classical forms and geometrical severity. Yet there was an increasing tendency towards decoration, lacery and curving, as one critic says, producing a kind of “ vegetal abundance " in architecture in every age— perhaps the wheel of art moves like that. In our age, wall decoration has started to come in, as in Mexico and in other parts of the globe, breaking away from the severity of functionalism and a neoclassicism is being evolved by some leading architects.

Hindu architecture did not pass through such periods of experiment in art. The Hindus conception of art and religion was based on sound beliefs. And as such India has left behind a unique legacy of stone infused with life, at every point of which the throbbing spirit of ancient India is felt.

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