Die Ausbildung des Architekten Da sich die Rolle des Architekten in der Entwicklung der Gesellschaft ändert, stellt sich das Problem seiner Formung in der Gesellschaft von morgen. Vor neue Verantwortungen gestellt, muß der Architekt eine Ausbildung erhalten, deren Reform unbestreitbar und dringend wird. Da Architektur und Städtebau in Zukunft eins sein werden, ist es wichtig, daß in den Ausbildungsstätten diese neuen Horizonte anerkannt werden und sich diese beiden Lehren in einer einzigen wissenschaftlichen Disziplin vereinigen, in der Kunst des Bauens. Wenn die Wege zur Verwirklichung auch verschieden sind, die Denkungsart bleibt indes dieselbe.

Lernen allein ist für den Architekten von morgen nicht mehr ausreichend. Er muß vor allem verstehen, damit sich die Synthese dessen, was im Bau möglich, für den Gebrauch notwendig und als Kunst bedeutsam ist, verwirklicht.

Die Stellung des Architekten macht sich schrittweise von den beiden wesentlichen Gesichtspunkten, dem künstlerischen und dem technischen, die sie gestern einnahm, frei. Eine Lehre, die die Bedeutung der « Gegenseitigen Solidarität » nicht erkennt, liegt außerhalb der heutigen Probleme.

Überholt, da durch Unbeweglichkeit gelähmt, muß sie einer von dialektischem Geist geprägten Lehre weichen und danach trachten, auf der Suche nach einer wahrhaftigen Baukunst ins Herz der Wahrheit zu dringen.

The training of Architects The role of the architect in the evolution of man's environment is changing and his formation and education for the future is a growing problem.

In view of his new responsibilities, his education must be radically reformed.

In the future, there must be no distinction between architecture and town planning. The schools must recognize this fact and plan their courses accordingly as a common scientific training—«The Art of Building ».

It will not be sufficient for the architect of the future to be able to learn—he must, above all, be able to understand what is possible, functionally necessary and artistically desirable.

The architect is becoming isolated from the two essentials, the Artistic and the Technical, as they used to be understood. An education which refuses to accept their essential unity has become out of touch with reality and must give away to a more vital and logical approach as a basis for the development of Architecture in its universal sense.

Formazione dell’architetto La formazione dell'architetto è un problema importante, poiché il ruolo di questo professionista cambia secondo l’evoluzione del mezzo umano.

Una riforma dell'insegnamento è quindi necessaria e urgente.

L'architettura e l'urbanistica non potendo più essere dissociate, devono confondersi nell'insegnamento di un'unica disciplina, l'arte del costruire.

Per l'architettura di domani non basta più imparare, occorre capire.

L'insegnamento che ignora l'importanza di una solidarietà fra l’aspetto tecnico e quello artistico non più attuale.

La formación del arquitecto Como el papel del arquitecto, en la evolución del ambiente, cambia, existe el problema de su formación en la sociedad de manana.

Colocado ante nuevas responsabilidades, el arquitecto debe entonces recibir una esenanza cuya reforma se hace indiscutible y urgente.

Siendo la arquitectura y la urbanización una sola, conviene en lo sucesivo que en los establecimientos de ensenanza sean reconocidos estos nuevos horizontes y que las dos nociones se confundan en una sola disciplina cientifìca, la del Arte de Edificar.

Si los medios de realización son diferentes, la manera de pensar continùa siendo sin embargo la misma.

Al arquitecto de manana no le basta sólo con aprender. Es preciso sobre todo comprender a fin de que se realice la sintesis de lo que es, en construcción, posible, necesario para el uso, significativo al mismo tiempo que Arte.

Dos aspectos esenciales, artistico y tècnico, que ayer revestfan la posición del arquitecto, desaparecen progresivamente. La ensenanza que ignora la importancia de la « Solidaridad de Dos » se encuentra fuera de categoria en los problemas actuales. Caida en desuso por haber permanecido estacionaria debe ceder el paso a una ensenanza imbuida de espiritu dialéctico y tratar de Negar, en persecución de una Arquitectura verdadera, hasta el fondo de la verdad.

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La formation de l’architecte Georges Candilis

un groupement d’habitation, une place, un village, une ville, une région.

Les moyens, les matériaux, la technique, les phases de la réalisation sont différents mais les connaissances nécessaires, l'aptitude à l’analyse et à la synthèse, la sensibilité, bref, la manière de penser, restent les mêmes.

II. L’ouverture de possibilités technologiques nouvelles

Le rôle de l'architecture dans l'évolution du milieu change.

L’architecte de demain sera différent de l'architecte d'aujourd’hui. Sa position sociale devient de plus en plus déterminante.

L'architecte doit avoir plus de compétences, plus de compréhension, mais surtout on lui demande plus de responsabilités. Ces conditions nouvelles impliquent une nouvelle orientation de sa formation.

Dans toutes les écoles d'architecture, sans exception, grandes et petites, les instituts ou facultés des diverses universités ou les sections des écoles polytechniques, la nécessité de réformer l’enseignement devient indiscutable et urgente.

I. Architecture-urbanisme ou La croissance accélérée du champ d’action sociale de l'architecture

L’apparition très timide, depuis le commencement de notre siècle, de la notion dite « urbanisme » prend une importance de plus en plus grande dans la vie de la société.

Le terme « urbanisme », expression primaire et schématique concernant la mise en ordre de la structure des villes, commence à se clarifier.

Les différentes phases d'approche, la hiérarchie des échelles, leur ordre et leur signification se déterminent: — la planification — l'aménagement du territoire — l'aménagement régional — les structures urbaines nouvelles — le remembrement des structures existantes — le groupement de grands ou petits ensembles demandent des connaissances et des compréhensions nouvelles.

Dans les établissements d’enseignement, ces nouveaux horizons sont ou tout simplement ignorés, ou considérés comme des matières d'enseignements complémentaires ou supplémentaires.

La coupure artificielle « Architecture — Urbanisme » devient périmée, incompréhensible, inacceptable.

L’Urbanisme n’est pas autre chose qu'une ouverture à une plus grande échelle de l’action sociale de l'Architecture.

L’Architecture et l’Urbanisme se confondent en une seule discipline scientifique: celle de «l’Art de Bâtir».

L’Art de Bâtir pour construire: une maison, un édifice public, un monument,

associées à la croissance des champs d'action sociale de l'Architecture, met en cause les programmes pédagogiques jusqu’à présent établis.

L’enseignement, dont le programme définit ce qu'il faut apprendre, cède la place à l’enseignement dont le programme oriente vers ce qu'il faut comprendre.

La multiplication des problèmes, leur diversité à l’infini, impose à l'Architecte de demain de travailler en équipe et de s'associer avec d’autres disciplines de sciences spirituelles et de sciences positives.

Le travail en équipe demande une formation spécifique qui cultive surtout la compréhension et l'établissement d’un langage commun qui permettra à l'Architecte d'assurer son rôle prédominant dans les équipes de demain, d'établir la synthèse où tout est vu dans son ensemble et non isolément.

Aux matières scientifiques complémentaires exigées dans l'enseignement de l'Architecture: les mathématiques, la physique, la chimie, le génie civil, la statique et la mécanique théorique s'ajoutent aujourd'hui au même titre, et de même importance, la sociologie et l’économie politique, la psychologie et la logique, l'histoire et la géographie appliquées, la biologie, le droit et la philosophie.

La matière de base permanente et universelle reste la même, c'est-à-dire celle qui éclaire degré par degré : — ce qui est possible en construction — ce qui est nécessaire à l'usage — ce qui est significatif en tant qu'Art.

(Mies van der Rohe) ce qui nous amène à une nouvelle « méthodologie » d’enseignement où la connaissance matérielle est associée à l'aptitude de pouvoir et d’établir l'analyse exacte — qui distingue chaque cas architectural d’un autre, qui définit l'essence réelle de chaque problème, qui découvre la relation entre le plus isolé et le plus collectif et démontre l'interdépendance des éléments avec les plans d'urbanisme et avec la planification, comme un tout organique.

III. La position de l’architecte se dégage progressivement des deux aspects essentiels qu’elle revêtait hier:

aspect dit artistique : cultivé dans les ensembles «Beaux-Arts» aspect dit technique : culvité dans les ensembles « Polytechniques ».

La position de « L'Architecte Artiste » prise comme une position isolée, dégagée des conditions matérielles, position éclectique et faussement inspirée, est devenue non seulement périmée et péjorative, mais aussi grotesque et ridicule.

La position de «L'Architecte Technicien » dans laquelle l’optique technique prédomine sur tout ce qui est indicible, sensible, spontané et même quelquefois gratuit, devient également périmée et péjorative, sans intérêt et tout simplement bête.

L'Art de Bâtir comporte la synthèse de ces deux aspects : Artistique dans le sens « Création spirituelle ».

Technique dans le sens « Création matérielle ».

L’enseignement qui ignore l’importance de la « Solidarité des deux » (L.C.) se trouve hors d'échelle des problèmes d’aujourd’hui.

IV. L’esprit de la société est directement lié avec l’art de bâtir

Une œuvre bâtie, une construction, devient « Architecture » quand elle exprime avant tout l'essence de son temps.

C'est une vérité permanente qui a dominé l'Architecture d’hier et qui dominera l'Architecture de demain.

Dans notre société où tout change et tout croît d'une façon accélérée, la notion « mobilité » caractérise notre façon de penser, d'agir et de vivre.

L'enseignement de l'Architecture doit s'imprégner de l'esprit de son éopque et tirer au clair, d'une part les valeurs permanentes, déterminées et universelles, et, d’autre part, les valeurs constamment changeantes, indéterminées et particulières.

Les bouleversements constants de la hiérarchie des critères amènent un changement de la méthode d'enseignement.

L'enseignement « ex-cathedra » cède la place de plus en plus à l'enseignement de l'esprit « dialectique ».

Par exemple, l’enseignement dialectique de l'Architecture du passé a pour but, avant tout, la compréhension du présent et la découverte du futur.

L’esprit dialectique de l’enseignement s’adapte mieux aux problèmes d’aujourd'hui où les valeurs matérielles se confondent très souvent avec les valeurs spirituelles et où les aspects passagers et apparents prédominent sur les aspects permanents et réels.

L’esprit dialectique seul peut aider le futur architecte à répondre aux problèmes de demain.

A l'enseignement d'hier qui avait pour base: apprendre comment il faut construire, doit s'ajouter un enseignement plus ouvert qui doit aider à concevoir ce qu'il faut construire, car demain il ne suffira plus seulement de connaître, mais de comprendre, d'imaginer de créer un monde nouveau, meilleur que celui d'hier, et pour cela nous devons pouvoir aller jusqu’au cœur de la vérité.

G. C.

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