Architektur in Israel Gerade zwanzig Jahre alt ist der Staat Israel, der in einem jahrtausendalten, von zahlreichen Kulturen gezeichneten Land liegt.

Philister und Kananäer haben nicht viele Spuren hinterlassen und es bleiben uns nur Baubeschreibungen aus der frühen Periode Israels.

Römer, Byzantiner, Araber, Kreuzfahrer und Türken, sie alle haben ihren Durchzug auf architektonischem Gebiet gekennzeichnet. Was die Engländer anbetrifft, so haben sie nach dem Ersten Weltkrieg den Großteil der öffentlichen Gebäude errichtet.

Die nach der Balfour-Deklaration von 1917 eing ewanderten Juden haben verschiedene Haustypen, vom Gehöft bis zu dem für den Mittelmeerraum typischen Haus, nach einer zeitweiligen Beeinflussung durch den türkischen Stil, erfunden.

Die zionistische Einwanderung der Nachkriegsjahre hat die Bautätigkeit beschleunigt und allzuviele « Stehgreif »-Architekten sind für die Häßlichkeit zu vieler privater städtischer Wohnblocks verantwortlich. Zur selben Zeit unternahm man aufrichtige Versuche, zu einem orientalisch-israelischen Stil zu gelangen. Diese paradoxale Anstrengung war zum Scheitern verurteilt und die Erfahrungen von Berwald und seinen Schülern kannte keine Weiterführung. Auch die Engländer haben versucht, einen originalen Kolionialstil zu schaffen. In der Mitte der dreißiger Jahre brachte die Immigration talentierte Architekten, die Schüler oder sogar Mitarbeiter von Gropius und Le Corbusier gewesen waren, ins Land. Mit ihrer ehrlichen Betrachtunsgweise und der Redlichkeit ihrer Auffassung revolutionierten sie die Architektur der öffentlichen Gebäude.

Andere Architekten brachten moderne europäische Ideen mit, gaben sich aber nicht die Mühe, sie den örtlichen Gegebenheiten anzupassen.

Ihre Verwirklichungen sind zahlreich, aber ihr irrtümlicher, wenig bekämpfter Glaube an eine, gleich der Kunst, internatio naie Architektur des 20. Jahrhunderts, übt heute noch einen widrigen Einfluß aus.

Nach den dreißiger Jahren, kein Stilwechsel. Man begnügt sich mit einer Änderung des Zuschnitts. Die originelle Schöpfung verschwindet.

Man vernachläßigt Ideen und Begriffe zugunsten des photogenen Einzelteils und des architektonischen Anhängsels. Da die Architekten dem Erfindergeist und der Originalität in der Lösung der besonderen Probleme unseres jungen Staates eine Chance geben, ist es unglückselig, daß sich zu viele Talente an unfruchtbare Werke verschwenden.

Es gibt jedoch Architekten in Israel, die, der einfachen, wirkungsvollen und nüchternen Linie aufrichtiger Bauten treu, dem oft geglückten Versuch, traditionalistiche Formen und neue architektonische Ideen in Einklang zu bringen, eine feste Form verleihen. Hierin, so möchte es scheinen, liegt die einzige Hoffnung einer echten Architektur im Israel von Morgen.

Israeli architecture The State of Israel is almost 20 years old, but the land itself is ancient and many a culture has swept across it.

The Philistines and Canaanites left little and we have only description of buildings from the ancient Israeli period.

Succeeding cultures of the Romans, Byzantines, Arabs, Crusaders and Turks all left much architectural evidence and the British who came to establish a Jewish national home after World War 1, built many public buildings.

Jewish immigrants after the Balfour Declaration found varied building types, spontaneous rural buildings, outstandingly urban Mediterranean buildings and buildings of Turkish colonial influence. Zionist immigration after the war brought about an unprecedented increase in building and consequently many selftaught practitioners were responsible for most private building in the cities and for its lack of success. At the same time sincere attempts were made to produce an Israeli Oriental style, a paradoxical effort doomed to failure, but such experiments by Berwald and his pupils were not continued. British architects too attempted to produce an original colonial style.

In the mid-30's immense immigration brought talented and experienced architects who had studied and even practised withteachers such as Gropius and Corbusier. They revolutionised the architecture of public buildings with their honesty of approach and integrity of planning.

Other architects however brought with them modern European preconceptions which they did not attempt to adapt to local conditions. The achievements of this group were considerable, but its mistaken belief in an international 20th century art and architecture, which met with little resistance, shows even today an adverse influence.

There was, after the thirties, no change in the style, only a change in fashion. Original creation almost ceased. There was no interest for ideas and concepts but only for photogenic details and gimmicks. Because architecture provided the chance for inventiveness and originality in the solutions to problems peculiar to our young state, it is unfortunate that so much talent was wasted on sterile works.

But there are architects in Israel who continue to design simple, efficient and unpretentious buildings. Honest buildings, symbolizing the attempt, often successful, of harmonizing traditional forms with new constructional and architectural ideas. It seems that here lies the only hope for the future of true architecture in Israel.

L’architettura in Israele Lo Stato d'Israele esiste soltanto da una ventina d’anni. I suoi architetti trovarono un miscuglio di tradizioni romane, bizantine, arabe, turche, ecc., nonché gli edifici costruiti dagli Inglesi. Fecero tentativi di creazione di uno stile originale di stampo orientale, ma senza successo. Le realizzazioni attuali sono numerose, ma poco interessanti, trattandosi generalmente di idee europee importate senza nessuno sforzo di adattamento alle condizioni locali. Però, vi sono alcuni architetti fedeli alla linea semplice, efficace e sobria. Rappresentano l'unica speranza di un'architettura autentica nell'Israele di domani.

La arquitectura en Israel El estado de Israel existe solamente hace una veintena de anos. Sus arquitectos encuentran una mezcla de tradiciones romana, bizantina, arabe, turca, etc., sin hablar de los edifìcios construidos por los ingleses. Hicieron tentativas de creación de un estilo originai de sello orientai, pero sin éxito. Las realizaciones actuales son numerosas, pero poco interesantes, tratàndose generalmente de ideas europeas importadas sin ningùn esfuerzo de adaptación a las condiciones locales. Sin embargo, existen algunos arquitectos fieles a la linea simple, eficaz y sobria. Representan la unica esperanza de una arquitectura autèntica en el Israel de manana.

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L’architecture en Israël Aba Elhanani L’Etat d’Israël n’a que vingt ans d’âge mais c'est tout de même un très vieux pays, véritable terre promise de l’archéologue du dimanche qui y découvre partout des antiquités.

De nombreuses civilisations ont fleuri sur son sol. Toutes n'y ont cependant pas laissé des vestiges architecturaux.

Des Philistins et des Cananéens il ne subsiste que peu de chose: quelques pots, quelques lampes à huile, des tombes, du verre, du cuivre. Çà et là les restes d'une muraille, d'une fondation, d'une arche.

L'ancienne période israélienne n'est pas beaucoup représentée non plus. Nous ne possédons que les descriptions du temple et d'autres monuments cités dans la Bible. Les ruines les plus vieilles sont celles de deux synagogues galiléennes, l’une à Capharnaüm sur le lac de Génésareth et l’autre à Bir-am (photo 1), architecture romaine teintée d'orientalisme.

— (Romain baroque?) — Les chapiteaux corinthiens de ces bâtiments s'ornent de motifs régionaux.

A en juger par l’importance des décombres, les constructions de l'époque étaient massives. L'amphithéâtre de Césarée date de ce temps.

Les Byzantins ont marqué leur passage à Avdat comme à Shifta. (Avdat porte aussi latracedestructures nabathéennes antérieures.) Les conquérants suivants furent les Arabes. Ils ont enrichi Acre et Nazareth d’admirables exemples d’architecture islamique et doté Jérusalem (Transjordanie) de son fameux Dôme du Rocher.

Ce fut ensuite le tour des Croisés qui laissèrent quelques églises et beaucoup

de forteresses. Les Turcs, à leur tour, introduisirent le style colonial turc.

Après la première guerre mondiale vinrent les Anglais. Ils ont apporté leur modestie typique et leur raffinement à la construction d’hôpitaux, d’écoles et de divers édifices publics.

Les immigrants juifs, après la déclaration Balfour, ont trouvé en Israël les immeubles les plus disparates: d’une part les demeures rurales, sans préoccupations ni besoins architecturaux, au style imposé par la tradition et les matériaux localement disponibles; de l’autre les maisons urbaines, essentiellement méditerranéennes, résolument influencées à la fois par l'Italie méridionale et par les formes de l’Arabie ancienne (photo 2); enfin les bâtiments déjà mentionnés du gouvernement turc, réalisés apparamment par des architectes allemands, à voir leurs dimensions plaisamment modestes.

L'immigration sioniste de l'après-guerre posa d’urgence la question du logement et la construction accéléra son rythme d’une manière démesurée. Une telle hâte multiplia la demande en ingénieurs et en architectes. Elle poussa à ce rang de nombreux techniciens et praticiens autodidactes qui, admis dans la profession sous un titre usurpé le gardèrent ultérieurement. Ces praticiens et techniciens accaparèrent généralement, dans les grandes villes, la construction privée qui porte aujourd’hui encore la marque de la précipitation. Bien des immeubles de cette période ont gardé leur piteux état primitif et il ne semble pas que les ans miséricordieux puissent les arranger.

A cette même époque, mais sur une échelle toute différente, on a assisté à de nombreuses tentatives valables pour un style moderne typiquement israélienoriental. (L'explication peut s'en trouver dans le cadre d’expériences similaires faites par les Anglais, les Français et d’autres immigrants dans leurs colonies de l’Est.) Il convient de préciser, tout à l'honneur de nos « orientalistes », qu’une entière bonne foi, sans la moindre idée de plagiat, présida à leurs essais. Simplement, ils tâchaient de tirer quelque chose de rien (photo 3). Les efforts d’un architecte ou d'un groupe d'architectes tendant à la «création d'un style» étaient du reste paradoxaux et voués à l'échec car il semblerait qu'un style ne peut naître que d’une longue marche progressive du temps.

Les expériences tentées en Israël au cours des années vingt par Berwald et ses élèves ne furent d’ailleurs pas poursuivies. Il est difficile de dire où, dans le cas contraire, elles auraient abouti. Il faut signaler aussi le travail des architectes anglais et leurs ingénieuses recherches d’un style colonial original. Parmi eux, citons Holliday, Européen cultivé, et Harrison le romantique dont les petits postes de police demeurent aimables à l'oeil. Parlons enfin des constructeurs de diverses institutions: Krakauer et Kaufman, qui ont spécialement contribué à une architecture en Israël, et Johanan Rattner, auteur de l’Agence Juive de Jérusalem. Dans le milieu des années trente, à immigration intensive, il se mêla aux colons un certain nombre d'architectes qui avaient étudié (voire travaillé) avec des maîtres comme Gropius et Le Corbusier entre autres. Cegroupe, quand on eut recours à lui, affirma sa maîtrise et prouva aisément sa supériorité de savoir et de sentiment. Par son énergie et sa naturelle autorité, il révolutionna l'architecture, du moins dans le domaine des bâtiments publics dont plusieurs furent conçus avec une probité architecturale incontestable: par exemple les maisons ouvrières de Sharon et Neufeld et les ouvrages de Z. Rechter, Sh. Mestetchin, D. Carmi. Erich Mendelsohn a passé en Israël quelques années et a doté le pays de quelques belles constructions (photo 5). D'un autre côté, des architectes introduisirent avec eux les conceptions modernes européennes sans même essayer, en opposition complète avec les « orientalistes », une adaptation des traditions, du décor et du climat qui traduise leurs vues en langage local. (Il est difficile de donner dans le cadre de cet article les raisons objectives de ces tendances

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Synagogue à Bir-Am Synagoge in Bir-Am Synagogue at Bir-Am 2

Scène de rue à Jérusalem Straßenszene in Jerusalem Street scene - Jerusalem

3 The Technion - Haifa, Berwald architect

4 Musée archéologique Rockfeller, Jérusalem Harrison, architecte Archeologisches Museum, Rockfeller, Jerusalem, Architekt: Harrison Rockfeller archeological museum - Jerusalem by Harrison

5 Bureaux à Jérusalem. E. Mendelsohn,architecte Büros in Jerusalem. E. Mendelsohn, Architekt Offices in Jerusalem. E. Mendelsohn, architect 6

Clinique pour ouvriers du bâtiment. Nazareth.

Z. Rechter, architecte Genesungsheim für Bauarbeiter, Nazareth.

Z. Rechter, Architekt Convalescent Home for Building Workers, Nazareth. Z. Rechter, architect

7 Synagogue de l’Université Hébraïque, Jérusalem. Rau & Resnik, architectes Synagoge der hebräischen Unsiversität von Jerusalem. Rau & Resnik, Architekten Synagogue of the Hebrew University Campus, Jerusalem. Rau & Resnik, architects

internationalistes, peut-être les échos d'idées acquises en Europe et mal assimilées par les contemporains). A examiner leurs œuvres nous les estimons à leur valeur mais nous oublions que le refus d'adapter l’architecture européenne aux conditions locales détermine des faits et crée un esprit qui triomphe aujourd’hui encore. Le groupement, pour diverses raisons, joua un rôle important dans l’internationalisme. Ses membres prétendaient qu'au XXe siècle l'architecture et l'art sont internationaux. C’est pourquoi, mis à part l’emplacement géographique, aucun de leurs bâtiments de Tel-Aviv ne diffère d'un bâtiment de Londres ou de Paris. Cette manière de voir, si totalement différente de celle de Berwald, fut une regrettable erreur dans une autre direction. La faculté d'architecture de l’Institut de Technologie, à Haïfa, qui avait probablement influencé le mouvement, abandonna la partie. Dans cette guerre des idées, les professeurs adoptèrent une attitude strictement neutre et les gradués formèrent la dernière ligne de résistance.

Après les années trente, rien ne changea dans l'abord ou les styles. Il ne resta qu'une modification defaçon. Les modes vin rent à nous, sous enveloppes chargées de timbres colorés, Etats-Unis, Europe, Extrême-Orient. Dans bien des bureaux, la création originale cessa. Les «importateurs » s'intéressaient médiocrement aux idées ou aux concepts. Ils recherchaient le détail photogénique et le «gadget» architectural. Sans doute agit-on de même dans beaucoup d’autres pays d’Europe et du monde mais Israël, jeune Etat en devenir, travaille durement pour trouver sa voie et la réponse à des questions posées dans

divers domaines. L'architecture semblerait aussi offrir à l’invention créatrice un vaste champ d’exploration dans la résolution de problèmes spécifiquement régionaux, climatiques, démographiques, sociaux, etc.

On ne saurait affirmer que la plupart de ces architectes à la mode manquent de talent. Il est donc d’autant plus regrettable qu’ils le consacrent à des œuvres stériles.

D'un autre côté il existe en Israël des architectes qui continuent de créer et de dessiner des maisons simples et fonctionnelles, sans la moindre esbroufe de style. Ces maisons ne sont pas intempestives. Elles n'ont pas d'ambitions historiques. Elles se contentent d’être honnêtes et s’en voudraient d'offrir dans l'avenir l’image d'une « descendance illégitime ». Çà et là quelques architectes jeunes ou moins jeunes s'attachent à créer une architecture passe-partout, d'où l'internationalisme serait absent.

Il arrive que la vanité cède le pas devant la tentative, parfois couronnéedesuccès, d'une harmonisation des formes traditionnelles et des idées nouvelles. De telles expériences ont eu pour fruits le « Zeev Rechter's Archaeological Building » de l'Université de Jérusalem, l'orphelinat musulman « Feldman's » à Acre, la Maison de Convalescence des Ouvriers du Bâtiment à Nazareth, la Synagogue du Campus de l'Université de Jérusalem, par Rau et Resnik, pour n'en citer que quelques-uns. Dans le courage et la modestie qui imprègnent les œuvres de ces architectes réside, serait-on tenté de croire, le seul espoir d'une architecture authentique dans Israël de demain.

Aba Elhanani

L’Institution Van Leer pour l'Avancement de la Culture Humaine, Jérusalem S. Powsner et D. Resnik, architectes

Le bâtiment consiste en trois éléments : l’Académie Israélienne des Sciences, le Centre pour conférences internationales et la sculpture de A. Zadkine. L’unité architecturale est obtenue par la large ouverture sur l'extérieur, la succession des cours intérieures et le parloir indépendant.

Institut Van Leer für den Fortschritt der menschlichen Kultur, Jerusalem S. Powsner und D. Resnik, Architekten

Das Gebäude besteht aus drei Teilen: der israelitischen Akademie der Wissenschaften, dem Zentrum für internationale Konferenzen und der Skulptur von A. Zadkine. Die architektonische Einheit wird durch die breite Öffnung gegen außen, der Aufeinanderfolge der Höfe im Innern und dem unabhängigen Sprechzimmer aufrecht erhalten.

The Van Leer Building for the Advancement of Human Culture, Jerusalem S. Powsner and □. Resnik, Architects

This consists of 3 elements, the Israel Academy of Sciences, the “ Centre ” for international conferences and the sculpture of A. Zadkine. Architectural unity is achieved by the strong opening to the outside view, the succession of inner courts and the free standing auditorium.

Photos: Bernheim

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Plan du Musée d'Israël, Jérusalem Prof. AI. Mansfeld & D. Gad, architectes

Le musée d'Israël est un vaste complexe abritant le musée des Beaux-Arts Bezalel, le musée d'Archéologie Biblique (Musée Bronfmann), le reliquaire du Livre (pour loger les manuscrits de la mer Morte) et le Billy Rose Art Garden Les architectes ont adopté pour sa réalisation le module 12mx12m. Ils l'ont doté d'un toit en coquille hyperbolique supporté par une colonne centrale. La jonction des unités à niveau bas permet une grande flexibilité.

Plan des israelitischen Jerusalem

Museums,

Prof. AI. Mansfeld & D. Gad, Architekten

Das Museum von Israel ist ein geräumiger Bau, der das Kunstmuseum Bezalel, das Museum für biblische Archäologie (Museum Bronfmann) das Reliquiar des Buches (für die Unterbringung der Manuskripte des toten Meeres) und das Billy Rose Art Garden aufnimmt. Die Architekten haben für dessen Bau das Einheitsmaß 12x12 m vorgesehen.

Sie haben es mit einem riesigen muschelförmigen Dach, das von einer zentralen Säule gexragen wird, versehen. Die Verbindung der Einheiten auf niederer Ebene erlaubt eine große Flexibilität.

The Planning Jerusalem

of

the

Israel

Museum,

Prof. AI. Mansfeld & D. Gad, Architects

The Israel Museum is a vast complex comprising the Bezalel Museum of Fine Arts, the Museum of Biblical Archaology (Bronfmann Museum), the Shrine of the Book (to house the Dead Sea Scrolls) and the Billy Rose Art Garden. It has been designed on a 12 m x 12 m “space unit" with a hyberbolic shell roof supported on a central column. The junction of these units at low level allows great flexibility.

Photos: Keren, Sadeh

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Communauté urbaine à « Neot-Rachael », Holon Y. Perlstein, M.T.P.I., architecte-urbaniste

Il s’agit d'un quartier résidentiel de 2000 appartements à loyers modérés et bas, près de Tel-Aviv. Les blocs d'habitation sont surélevés, l’espace au sol étant ainsi réservé aux places de parc, terrains de jeux et voies d'accès pédestres.

Städtische Gemeinde in «Neot-Rachael», Holon Y. Perlstein, M.T.P.I., Architekt-Urbanist

Es handelt sich hier um ein Wohnviertel mit 2000 Mietwohnungen zu mittleren und niedrigen Preisen bei Tel Aviv. Die Wohnblocks sind auf Stützen gebaut, der Zwischenraum zwischen Gebäude und Boden wurde so für Parkplätze und Kinderspielplätze vorgesehen.

Urban Holon

Community

at

Y. Perlstein, M.T.P.I., Town Planner

« Neot-Rachael » Architect

and

This is a self-contained residential quarter of 2000 apartments for lower and middle income groups near Tel-Aviv. The apartment blocks are raised above ground to provide pedestrian access, car parking and play areas beneath.

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Collège Secondaire Universitaire Hébraïque, Jérusalem S. Powsner, architecte

Deux facteurs essentiels, le terrain fortement déclive et les exigences des programmes ont influencé les plans de ce bâtiment scolaire destiné à recevoir un millier d’élèves répartis en deux divisions autonomes, senior et junior.

Certains éléments: parloir, administration, bibliothèque, etc., sont d’ailleurs communs aux deux groupes.

Hebräische Universitäts-Hochschule, Jerusalem S. Powsner, Architekt

Zwei wesentliche Faktoren, das stark abschüssige Gelände und die Programmforderungen, haben die Pläne für dieses Schulgebäude beeinflußt, das ungefähr tausend Schüler, aufgeteilt in zwei voneinander unabhängigen Abteilungen der Senioren und Junioren, aufnehmen wird. Gewisse Teile wie Sprechzimmer, Verwaltungsbüro, Bibliothek usw.

sind übrigens für beide Gruppen bestimmt.

Hebrew University Jerusalem

Secondary

School,

S. Powsner, Architect

The planning of this school for 1000 pupils was influenced by 2 major factors- the steeply sloping site and the Educational Requirements which necessitated its division into 2 partly autonomous grades, Senior and Junior.

These have some elements in common, however, Auditorium, Administration, Library, etc.

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Projet d’hôtel à Jaffa Aba Elhanani, architecte

Le problème à résoudre était l’intégration du nouveau dans l'ancien en ce site mythologique du « rocher de Jaffa ». La construction prévue voisinera avec un couvent arménien vieux de trois siècles.

Entwurf für ein Hotel in Jaffa Aba Elhanani, Architekt

Das zu lösende Problem bestand in der Einfügung des Neuen in das Ehemalige in dieser mythologischen Landschaft des « Felsen von Jaffa ». Der vorgesehene Bau wird neben einem drei Jahrhunderte alten armenischen Kloster zu stehen kommen.

Proposed Hotel in Jaffa Aba Elhanani, Architect

The problem was to integrate the old with the new on the mythological ,, rock of Jaffa” site.

It is to be built for, and adjoins the neighbouring 300 year old Armenian convent.

L’Ecole Supérieure Mac Boyar, Jérusalem Sh. Nadler, M.

architectes

Nadler & S. Bixon,

Conçu de manière à tirer avantageusement parti du site montueux, le bâtiment scolaire est placé en haut et domine les dortoirs en terrasses prenant le jour sur des cours intérieures.

Oberschule Mac Boyar, Jerusalem Sh. Nadler, M. Nadler & S. Bixon, Architekten

Bei dem Bau, bei dem hinsichtlich der ansteigenden Lage nach einer vorteilhaften Lösung gesucht wurde, beherrscht der Unterrichtsteil, der im oberen Teil untergebracht ist, die in Terrassen angelegten Schlafräume, die von den Innenhöfen her erhellt werden.

The Mac Boyar High School, Jerusalem Sh. Nadler, Architects

M.

Nadler & S.

Bixon,

Planned to take advantage of the hilly site, the school building is set on high ground with the dormitories planned as terraces below it, taking their light from internal courts.

Photos : Bernheim