France

Un maigre bilan

M. Max Querrien, directeur de l’Architecture auprès de M. André Malraux, faisait au printemps dernier, une conférence particulièrement remarquée sur le thème « Pour une politique de la création architecturale». Si le directeur de l’Architecture s’inquiète à ce point c’est que la carence continue à être grave en France, malgré les déclarations d’intention et l’action de quelques groupes qui se sont créés cette année. Les habitudes de facilité, l’inertie des maîtres d’ouvrage, la complicité plus ou moins avouée de la plupart des architectes pour la reconduction de la laideur et de la médiocrité ne seront pas faciles à vaincre. Et M. Max Querrien a une lourde tâche; ses talents d’orateur et ses dons de persuasion l’aideront, espérons-le, à surmonter peu à peu les difficultés.

Par quoi cette année architecturale a-t-elle été marquée? Le dernier numéro d’Architecture, Formes et Fonctions était sous presse lorsqu’on apprit la disparition de Le Corbusier. Si la France et ceux qui furent ses plus irréductibles adversaires de son vivant, si ceux qui l’empêchèrent de construire ont voulu en faire depuis un grand architecte posthume, la mort de Le Corbusier n’est pas seulement un événement français, elle est avant tout la perte d’une des grandes figures de ce siècle.

L’Architecture française a été également endeuillée par la disparition de Raymond Lopez qui fut, on le sait, l’un des plus dynamiques défenseurs d’une certaine dignité architecturale, s’élevant à la fois contre les faux-semblants et la dilapidation inconsidérée du potentiel artistique que constituent les villes, les villages et les sites de France.

Nous disions que quelques mouvements se sont créés en faveur de l’architecture moderne. Signalons en premier lieu le G.I.A.P. dont notre ami Michel Ragon a été le dynamique promoteur et dont il décrit l’action par ailleurs dans ces pages.

Les conférences et les prises de position du G.I.A.P. au cours de l’hiver dernier ont 156

provoqué un certain remous dans le monde de l’architecture, mais surtout ont réussi à atteindre et à intéresser — et c’est là le plus important — une frange de public non spécialisée. Un second groupe a été également créé par le jeune et dynamique architecte Claude Parent. « Architecture Principe » réunit Claude Parent, Paul Virillio urbaniste, Michel Carrade peintre et Morice Lipsi sculpteur. Ce groupe propose, hormis la collaboration entre disciplines différentes, la création d’un ordre nouveau: «l’ordre oblique» qui donnerait une nouvelle dimension à l’architecture. L’église Sainte-Bernadette de Nevers, dont le Groupe « Architecture Principe » est l’auteur, est une première illustration de cette démarche.

Parmi les autres événements dont l’importance est à souligner: la «révolte» et la grève des professeurs et des élèves de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts. Cette levée de boucliers avait pour but à la fois de protester contre les conditions matérielles dans lesquelles est enseignée l’architecture — dans une école dont les ateliers ne sont, pour la plupart, que des taudis, — mais surtout pour provoquer l’adoption rapide d’un plan de réforme de l’enseignement qui est, on le sait, confiné dans des règles désuètes. A ce propos, il nous semble qu’un certain nombre de jeunes gens, qui se destinent à l’architecture, optent de plus en plus volontiers pour une forme d’enseignement plus rapide d’où la formation technique ne soit pas si délibérément exclue. Ce type d’enseignement est celui en particulier de l’Ecole d’Architecture de Strasbourg qui fonctionne dans le cadre de l’Ecole Nationale d’ingénieurs de cette ville, et de l’Ecole Spéciale de Paris.

L’un des graves problèmes qui va se poser au cours des mois à venir et qui a déjà fait couler beaucoup d’encre en France est celui de la restructuration urbanistique des Halles de Paris. Deux écoles s’affrontent; l’une ferait volontiers table rase d’un passé architectural remarquable; l’autre propose au contraire la sauvegarde et la

mise en valeur de ce patrimoine par un curetage systématique, l’opération n’excluant d’ailleurs pas l’adoption de formules architecturales absolument neuves, comme se plaît à la souligner Michel Raude, président de l’Association pour la Mise en Valeur du Paris historique.

D’ores et déjà un certain nombre d’équipes d’architectes commanditées par diverses autorités ont élaboré des projets pour l'instant tenus secrets. Par ailleurs, la Ligue Urbaine et Rurale a fait effectuer une étude tandis que deux jeunes architectes, Hiéronim et Alicia Listowsky ont pris eux-mêmes l’initiative d’élaborer un projet qui nous paraît avoir le plus grand intérêt.

A Paris, se pose également un autre problème: celui de la reconquête et de l’urbanisation des 45 hectares actuellement occupés par les entrepôts de vin à Bercy.

On eût pu penser qu’une aussi vaste opération, qui sera en quelque sorte à l’Est de la ville un contrepoint aux ensembles de la Défense et du Front de Seine, ferait l’objet d’un grand concours entre les architectes et les urbanistes. N’est-ce pas logique puisque l’avenir de tout un quartier en dépend? Il n’en a rien été. Au lieu d’un concours d’architecture, c’est une médiocre consultation de financiers qui a eu lieu. Les dits financiers ayant eu à choisir leurs architectes, le groupe le mieux placé a présenté un projet, assez banal d’ailleurs, de Bernard Zehrfuss. Deux autres architectes avaient également été contactés par des financiers à ce propos: Christian Cacaut dont on connaît les intéressantes études d’urbanisme, et Jacques Faugeron. Ces architectes n’ont même pas eu le loisir d’achever leurs études.

J. Faugeron est l’un des architectes français dont on a beaucoup parlé cette année.

Il est, en effet, l’auteur d’un projet pour le nouveau Ministère de l’Education Nationale et l’architecte du Pavillon français pour l’Exposition Universelle et Internationale de Montréal. J. Faugeron, qui fait par ailleurs participer à ses études

peintres et sculpteurs, est partisan d’une architecture libre que l’on qualifie volontiers de baroque encore que le terme ne le gêne pas du tout.

Les architectes parisiens ont un autre motif d’inquiétude assez grave. Il s’agit d’une consultation lancée par le Ministère de la Construction et qui aurait pour but de construire, autour de la capitale, 35 000 logements « industrialisés ». S’ils se sont élevés très vivement contre ce projet, ce n’est pas qu’ils redoutent l’industrialisation, bien au contraire, mais parce que, au lieu de saisir l’occasion pour faire là une véritable recherche, le Ministère propose tout simplement que l’on réutilise des procédés de fabrication anciens et souvent périmés.

Parmi les réussites qui se sont révélées au

cours de ces derniers mois, il faut citer au tout premier plan la construction du Carmel de Valenciennes, œuvre du sculpteur Pierre Szekely. Comme nous l’avions souhaité l’an dernier dans notre article « Vers une architecture des scupteurs », l’apport de ceux-ci se concrétise pour la première fois d’une manière extrêmement convaincante. Précisons que Pierre Szekely entend continuer dans cette voie et qu’il entreprend en ce moment-même la construction d’un village de vacances avec l’architecte Henri Mouette.

La formule des Ateliers pluridisciplinaires, illustrée par le Groupe de L’Œufx, paraît devoir se multiplier en France où un certain nombre d’autres ateliers créés ces dernières années atteignent maintenant une certaine maturité et portent leurs fruits.

C’est notamment le cas pour l’Atelier d’Architecture et d’Urbanisme de la Cité Champagne à Paris à qui l’on doit d’intéressantes réalisations dans le domaine social. C’est également vrai pour les Ateliers de Bordeaux, de Rennes, d’Aixen-Provence, de Montrouge, ou encore pour l’Atelier d’Architecture en Montagne à Chambéry. L’Atelier de Montrouge, que dirige Gérard Thurnauer a réalisé cette année une magnifique bibliothèque pour enfants. L’Atelier d’Urbanisme et d’Architecture qu’anime Jean Bailly à Paris a, pour sa part, établi une étude très intéressante pour l’ensemble de l’agglomération de Sarcelles où, à l’architecture actuelle que l’on connaît, il oppose une B Voir AFF N° 10 p. 52

Pierre Székély, sculpteur Henri Mouette, architecte

Centre aéré de Biëg-Meil (Morbihan)

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Pierre Székély, sculpteur, Claude Guislain, architecte Carmel de Valenciennes

« architecture verte » s’intégrant très habilement dans le site des collines. Dans le domaine de l’architecture de montagne, il faut signaler cette année les recherches et les réalisations de l’architecte Grandvai et du sculpteur Calka.

L’Œuf Centre d’Etudes, bien entendu, connaît toujours une grande activité dans tous les domaines et collabore aux réalisations les plus intéressantes qui voient le jour en France. C’est notamment le cas à Grenoble où les mosaïstes du Groupe ont magnifiquement traité des halls d’entrée des trois grands immeubles dessinés par Pierre Puccinelli. Il en est de même à Neuilly où le Groupe a réalisé le hall d’entrée du Siège Social de la Société Merlin Gérin construit par l’architecte René Coulomb. On doit également à

L’Œuf deux magnifiques murs-sculptures destinés à l’Hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris. Les travaux d’urbanisme de ce Groupe ont porté cette année essentiellement sur l’élaboration d’un projet pour une ville aux Indes.

Il semble qu’un certain nombre d’autorités ou d’architectes soient décidés à faire appel aux artistes contemporains pour contribuer à ce qu’un appelle l’intégration de l’art. C’est ainsi que l’architecte Henri Pottier se dirige vers cette formule pour la plupart de ses réalisations, en particulier pour l’ensemble Charras. Et encore : Di Teana collabore avec les architectes Arsène-Henri et Grégoire; Lardera avec Dubuisson ou Vago; Philolaos avec Gomis; c’est également le cas de Kowalski, de César, de Lipsi, de Chavignier, etc...

De même que pour des peintres ou des verriers comme François Chappuis par exemple qui est l’auteur d’une nouvelle technique de fabrication de vitrail à partir des résines synthétiques.

Le premier constructeur français, à savoir la Caisse des Dépôts et Consignations, ne reste plus étrangère au mouvement, grâce en particulier à la personnalité de l’un de ses directeurs M. Lantennois qui ne manque pas de faire appel aux artistes pour la décoration des grands ensembles.

Le plus grand des grands ensembles en construction autour de Paris n’a pas, lui, pour maître d’ouvrage la Caisse des Dépôts, mais une société privée qui se propose de faire, à deux pas de Versailles, un nouveau Paris. Aussi a-t-on baptisé cette ville naissante « Paris 2 ». Elle a déjà

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fait couler beaucoup d’encre parce qu’elle est à la fois une illusion urbanistique et peut-être une illusion commerciale. Elle a été un événement dans l’année architecturale française par le bruit, mais non par la qualité de l’architecture qu’elle représente.

L’un des rares domaines où s’exercent, avec de plus en plus de bonheur, les architectes qui l’abordent est celui de l’architecture industrielle. Les usines, les ateliers tendent à allier le souci du beau à la nécessité fonctionnelle. C’est certainement un des domaines, avec celui de l’architecture religieuse, où la France aurait le plus grand nombre d'œuvres de bonne qualité à montrer.

Sur le plan de l'équipement sportif et de loisir, on peut également signaler un réel effort. Il se concrétise par des œuvres

telles que le stade de René Sarger à Nantes, la piscine de Maillard et Ducamp à Melun, etc... La grande opération LanguedocRoussillon, que conduisent Candilis, Baladur et Lods entre déjà dans une phase active, tandis que Grenoble prépare fièvreusement ses aménagements sportifs et son village olympique pour les jeux de l’hiver prochain.

Signalons en avant-première à ces jeux une initiative très intéressante qui sera sans doute un événement au cours de l’été 1967: Le premier Symposium français de Sculpture Monumentale, réunissant douze artistes internationaux, se déroulera dans cette ville. Les œuvres réalisées seront la propriété de Grenoble qui a décidé de les intégrer à l’architecture du village olympique que construit Maurice Novarina.

Si le bilan n’est pas entièrement négatif,

il n’en est pas moins vrai que l’on peut formuler de solides réserves à l’égard d’un trop grand nombre de vastes programmes qui contribuent à enlaidir encore les environs des grandes cités, et l’on peut craindre surtout que le contrôle de la chose construite échappe un peu plus chaque année aux architectes.

Marc Gaillard

Jacques Faugeron, architecte

Pavillon français pour l’Exposition de Montréal

Atelier Thurnauer, Veret, Renaudie, Riboulet, architectes

Bibliothèque d’enfants à Clamart

Photos: Pierre Joly et Véra Cardot ,E. Hubert

André Duffetel, architecte

Salle de gymnastique du collège technique de Boulogne-sur-Mer

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mehr den Händen der Architekten entgleitet. Im übrigen, sind sie für die umgebende Mittelmäßigkeit verantwortlich?

Gewiß. Denn ein Großteil von ihnen hat sich nie um die Architektur gesorgt.

France Vergangenes Jahr haben wir uns bezüglich der Lage der zeitgenössischen französischen Architektur sehr pessimistisch gezeigt. Sie hat sich kaum verbessert. Das Jahr war von keinen großen Ereignissen gekennzeichnet. Es gibt sicherlich einige gute Werke, sie sind aber viel zu verstreut und man kann nur bedauern, daß sie immer auf das Aktiv derselben Architekten kommen und sich wenig neue Talente offenbaren.

Unter den bemerkenswertesten Werken dieses Jahres möchten wir, ohne die Absicht zu haben, eine erschöpfende Liste zu geben, erwähnen: die von Pierre Puccinelli und der Ei-Gruppe in Grenoble und anderswo, die Projekte des Architekten J. Faugeron, die Werke des Atelier Thurnauer, und die von verschiedenen Ateliers für Architektur im Gebirge, die zur Zeit ein wenig überall in den Alpen und Pyrenäen Wintersportstationen bauen. Unter den interessantesten Werken kann man die Station von Avoriaz oder noch die Arbeiten des Architekten Grandval zitieren.

Zwei wichtige Städtebauprobleme ziehen sich das Interesse der Pariser Öffentlichkeit zu und erregen die Unzufriedenheit der Architekten, die zu ungeniert übergangen werden. Es handelt sich um die Umformung des Weinlagerviertels in Bercy, das soeben Gegenstand eines Wettbewerbes zwischen Finanzleuten war und dem Viertel der Halles, dessen Bebauungspläne im Geheimen ausgearbeitet werden. Man muß bedauern, daß so ausgedehnte urbanistische Operationen nicht Gegenstand von Wettbewerben zwischen Architekten und Städtebauern sind. Die Projekte sind also der Privatinitiative überlassen. Mehrere davon erschienen bereits für die Halles.

Wir müssen hier das Projekt von H. und A.

Listowski nennen, das sich als das vernünftigste und interessanteste herausgestellt hat.

Die Bilanz dieses Jahres offenbart noch einmal, daß die Bautätigkeit mehr und 162

In last year’s revue we were very pessimistic about the state of contemporary French architecture. The situation has altered little and although there have been some good buildings they are few and far between. In addition the better work all comes from the same few architects and there is little new talent.

Among the best work done during the year we would mention that of Pierre Székély for the Carmelite convent at Valenciennes; that of Pierre Puccinelli and “the Egg group” at Grenoble and elsewhere; the projects of J. Faugeron of the Atelier Thurnauer and of the various Mountain Architecture ateliers who are working on ski resorts in the Alps and Pyrenees. Among the most interesting of these the resort of Avoriaz, and the work of the architect Grandvai should also be mentioned in this context.

In Paris serious planning problems are attracting public interest and arousing the anger of architects who are tending to be left in the background. One of these involves the replanning of the wine storage area at Bercy which has been the subject of a competition between developers; the other is for the market area (les Halles).

It is tragic that such important redevelopments are not being treated as subjects for architectural competitions and are being left open to speculative treatment. One of the many designs for Les Halles, that by H. & A. Listowski is well thought out and interesting.

It is clear that architects are being bypassed more and more and that, in addition, they are responsible for much of the mediocre work which surrounds us. In fact, the great majority of them have never troubled much about architecture.

Nosotros nos mostramos muy pesimistas, el ano pasado, en cuanto a la situación de la arquitectura francesa contemporànea.

Esta ha mejorado poco. No se senalan grandes acontecimientos en este ano. Por cierto que existen algunas buenas realizaciones, pero demasiado esparcidas; y es de lamentar que las obras sean siempre de los mismos arquitectos y que se revelen pocos talentos nuevos.

Entre las realizaciones mas notables de este ano, sin que pretendamos hacer una

lista minuciosa, mencionaremos: la obra de Pierre Szekely para el Carmel de Valenciennes; las de Pierre Puccinelli y del Grupo del « Oeuf » en Grenoble y en otra parte; los proyectos del arquitecto J. Faugeron; las realizaciones del Atelier Thurnaüer; y las de varios Talleres de Arquitectura en Montana que constituyen actualmente estaciones de Déportés de Invierno un poco en todas partes en los Alpes y en los Pirineos. Entre las obras mâs interesantes, se pueden citar la estación de Avoriaz, o también los trabajos del arquitecto Grandvai.

En Paris, dos graves problemas de urbanismo atraen el interés de la opinion y sublevan el descontento de los arquitectos.

Se trata de la reconstruction del barrio de los Depósitos de Vino en Bercy que acaba de ser el objeto de un concurso entre financieros; y del barrio de las «Halles» para el cual se efectüan en secreto los estudios. Es de lamentar que ademâs vastas operaciones de Urbanismo no sean el objeto de grandes concursos entre arquitectos y urbanistas. Los proyectos se dejan, por consiguiente, a la iniciativa privada y han aparecido ya varios para las « Halles ». Debemos citar el que se presenta corno el mâs razonable y el mas interesante, el proyecto de H. y A. Listowski.

El balance de este ano hace constar una vez mâs que la construcción escapa mas y mâs a los arquitectos. Por otra parte, son ellos responsables de la mediocridad ambiente? Ciecamente, porque la gran mayoria de entre ellos no se han preocupado jamas de arquitectura.

L’anno scorso, eravamo assai pessimisti in merito alla situazione dell’architettura francese contemporanea. Quest’anno, siamo allo stesso punto ; alcune buone realizzazioni, disgraziatamente sparse e dovute sempre agli stessi architetti.

Possiamo citare, senza voler essere completi, l’opera di Pierre Szekely per il Carmel di Valenciennes, quelle di Pietro Pulcinelli e del gruppo dell’Uovo a Grenoble e altrove, i progetti di J. Faugeron, le realizzazioni dello studio Thurnaüer e di diversi altri studi che costruiscono stazioni sportive un po’ dappertutto nelle Alpi e nei Pirenei (stazione di Avoriaz e lavori dell’architetto Grandvai).

A Parigi, due problemi d’urbanistica agitano l’opinione e provocano la collera degli architetti: la rimodellatura del quartiere dei depositi di vini a Bercy, oggetto di un concorso fra finanzieri e del quartiere delle « Halles », i cui studi si fanno segretamente. Si può rimpiangere che operazioni così vaste siano sviluppate senza grandi concorsi fra architetti e urbanisti.