Japon
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Tokyo kuijo main building Projet: bureau d’architecture Kunio Mayekawa et associés
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Construction: bureau d’études architecturales de Tokyo et bureau d’études Yokoyama.
Construction: ossature en béton armé, structure de façades en béton préfabriqué, murs intérieurs en béton léger, 30 étages de bureaux, 2 étages techniques en attique, de bureaux en sous-sol.
Surface du terrain: 10 205,858 m2 Surface construite: 3 826,826 m2 Surface utile des planchers: 71 289,601 m2 Surface des étages techniques: 1 687,824 m2 Hauteur: 130,800 m Profondeur dans le sol : 23 m.
Etages techniques: 3,9 m.
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Traduit du japonais par J.-M. Yokoyama
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Photos: T. Ohashi
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L’ouvrage présenté ici, (l)estun projet dont la presse japonaise et celle de Tokyo en particulier ont énormément parlé ces derniers temps en raison des discussions et des difficultés surgies entre le maître de l’ouvrage et les autorités locales car la dimension de cette construction sort nettement du cadre des constructions environnantes de ce quartier, parmi les plus centraux de Tokyo et à proximité du Palais Impérial. L’article en japonais que nous a remis l’architecte, souligne en outre les deux aspects caractéristiques de l'ouvrage.
Premièrement, du point de vue architectural, le souci de réserver une zone libre autour du bâtiment pour résoudre un problème d’urbanisme; de circulation des piétons et véhicules, et celui d’une communication rationnelle avec les moyens de transport public, notamment le métro. C’est ce souci qui a amené l’architecte à choisir ce parti d’immeuble tour.
Le deuxième aspect caractéristique est beaucoup plus technique. Il découle de la volonté de construire en hauteur dans une zone à très forte séismicité, comme chacun le sait. L’article insiste sur l’influence qu’a exercée, sur la conception de la structure, la nécessité de satisfaire à d’importantes sollicitations extérieures à l’ouvrage en plus de ses surcharges de service. C’est-à-dire aux efforts dus par exemple à un séisme dont l’intensité a été admise au triple de celle du grand tremblement de terre qui ravagea Tokyo en 1923. Il a été aussi tenu compte des risques de typhon et d’incendie.
C’est en particulier pour résoudre les problèmes issus de ces efforts considérables que la section de l’ouvrage est formée de deux rectangles décrochés. Si on veut résumer en une phrase le principe même de la conception de l’ossature, on peut dire qu’elle a été conçue de manière à constituer un amortisseur géant par rapport aux efforts d’un séisme ou d’un typhon. C’est ainsi que toute la structure de la façade en béton armé préfabriqué est constituée d’éléments en croix assemblés de manière à former une véritable cage liée à l’ossature principale, mais avec une certaine élasticité.
(1) voir, dans les chroniques, la lettre de notre correspondant au Japon, Ren Suzuki
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