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Les honneurs n’auront pas manqué à Le Corbusier depuis sa disparition en août 1965. Les pages qui suivent ne sont pas un hommage de plus. Ici, simplement, comme aurait sans doute aimé les présenter lui-même Le Corbusier, on trouvera groupées quelques-unes de ses œuvres et réalisations: architectures, peintures, sculptures, tapisseries, meubles, carrosserie, formes toujours nouvelles et sans cesse en évolution.

Et si l’homme bon et simple, peut-être bien bourru et bougon, mais à l’amitié tellement délicate et vigilante a disparu, Le Corbusier reste présent parmi nous, présent par son action, par ses réalisations, par tout ce qu’il nous a laissé à mettre en œuvre, à apprendre, à découvrir.

Die Ehrenbezeigungen für Le Corbusier sind seit seinem Hinscheiden im August 1965 nicht ausgeblieben. Die folgenden Seiten sollen nicht noch eine weitere Ehrung sein. Hier zeigen wir lediglich — wie sie wohl Le Corbusier zweifellos selbst gern vorgestellt hätte — einige seiner Werke: Bauwerke, Gemälde, Skulpturen, Wandbehänge, Möbel, Karrosserie, immer neue und in stetiger Veränderung begriffene Formen.

Selbst wenn der gute und einfache, vielleicht ein wenig unwirsche und brummige Mensch, der jedoch eine ausgeprägte empfindsame und wachsame Seele besaß, dahingeschieden ist, bleibt Le Corbusier unter uns durch seine Taten, seine Werke und durch all das, was er uns zum vollbringen, lernen und entdecken hinterlassen hat, gegenwärtig.

Since his death in August 1965, there has been no lack of honours paid to Le Corbusier. The pages which follow are not just another tribute. Here, quite simply, as Le Corbusier himself would no doubt have liked to present them, are grouped some of his works; architecture, paintings, sculptures, tapestries, furniture, coachwork—new forms in continual evolution. And if the man, honest and simple but rather rugged and touchy though a delightful and thoughtful friend, has disappeared, nevertheless Le Corbusier is still with us, in his deeds and his achievements, and with all that he has left us to put into operation, to learn and to discover.

Gli onori non sono mancati a Le Corbusier dopo la sua morte in agosto 1965. Le pagine che seguono non sono pero un omaggio supplementare. Si tratta piuttosto di presentare in modo semplice, corno lo avrebbe fatto senza dubbio lui stesso, alcune delle sue opere e realizzazioni: architettura, pitture, sculture, tappezzerie, mobili, carrozzerie, forme sempre nuove e in evoluzione continua.

L’uomo buono e semplice, forse burbero e brontolone, ma tanto delicato e vigilante come amico, è scomparso.

Le Corbusier resta tuttavia presente tramite la sua azione, le sue creazioni, tutto ciò che ci ha lasciato da imparare, da scoprire.

Photo de Thomas Cugini

Los honores no le habran faltado a Le Corbusier desde su desaparición en Agosto 1965. Las paginas que siguen no son otro homenaje mas. Aqui, simplemente, corno sin duda le habria gustado presentarlas al mismo Le Corbusier, se encontrarâ agrupadas algunas de sus obras y realizaciones : arquitecturas, pinturas, esculturas, tapicerias, muebles, carroceria, siempre formas nuevas y continuamente en evolución.

Y si el hombre bueno y sencillo, aunque tal vez brusco y reganón, pero de una amistad tan fina y sincera ha desaparecido, Le Corbusier permanece presente entre nosotros, presente por su obra, por sus realizaciones por todo lo que nos ha dejado para utilizar, para aprender, para descubrir.

Le Corbusier parmi nous 65

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Dans le sac de sa peau9 faire ses affaires à soi et dire merci au créateur.

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La maison est une machine à habiter.

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Entre agir et se dissoudre3 il vaut mieux agir.

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grand art vit de mogens pauvres.

Tout ce gui a une fonction nécessaire est beau en soi.

a pas de paroles... Mais si9 regarde.

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Je crois à la peau des choses comme à celle des femmes.

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Pleine main pai reçu, pleine main je donne.

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Le Corbusier parmi nous

Dessin de Fernand Léger

Vous êtes dans le métro, des gros titres s’étalent en première page des journaux.

Un engin spatial s’est posé sur la Lune et émet à intervalles réguliers des informations vers la Terre. Vous regardez les visages qui vous entourent: indifférence totale. Imaginez ceux qui regardent les premiers trains... La locomotive et l’éclairage au gaz ont sans doute étonné davantage que les fusées et les électrons d’aujourd’hui... Plus rien ne semble nous surprendre.

Comment l’œuvre d’un peintre, d’un architecte ou d’un sculpteur qui ne recherche pas le sensationnel à tout prix nous étonnerait-elle? Qu’à son actif un seul homme puisse avoir des activités différentes telles que l’architecture, la sculpture, la peinture, l’urbanisme, le mobilier, la tapisserie, la poésie, et qu’accessoirement il ait écrit pendant ses « loisirs » une quarantaine de livres, serait-il un objet d’étonnement?

« C’est un peu extravagant d’avoir tant travaillé », disait cet homme pour qui « le travail n’était pas une punition, mais la respiration même »...

Oui, ces portiques de béton, ces sculptures polychromes, ces peintures, ces meubles, ces tapisseries, tous ces projets, ont été réalisés par le même homme.

Toutes ces formes ont été imaginées par lui, non pas gratuitement, mais en raison même de leur destination, de leur fonction.

Ajoutez que ce créateur, toujours à l’affût de recherches nouvelles, s’est sans cesse préoccupé du sort de l’homme, étudiant dans les moindres détails, tel un biologiste, les travaux et les besoins humains.

Il semblerait qu’une telle activité ait été aidée, mise en valeur, utilisée par tous les moyens... Et pourtant Le Corbusier — car c’est bien de lui dont il s’agit ici — a dû lutter toute sa vie contre des moulins à vent... Quelque part il a écrit: «Il faut vingt années pour qu’une idée soit connue, trente années pour qu’elle soit appliquée (à ce moment-là, seulement: discours sur tombe et plaques commémoratives !) ».

Corbu n’a pas eu à attendre cinquante ans 68

pour les discours et les plaques commémoratives sont déjà prêtes... Mais saura-t-on jamais comprendre et appliquer ses idées?

Il s’est toujours préoccupé, par exemple, du sort de Paris, mais les pouvoirs publics, eux, ne se sont jamais préoccupés de ses recherches. Corbu n’est plus, et Paris ne peut s’enorgueillir au moins d’un édifice digne de son siècle, œuvre de celui à qui elle n’a pu offrir que des funérailles...

Et les conservateurs sont déjà prêts pour enterrer dans les cimetières des musées une œuvre encore vivante.

Sur la fin de sa vie Le Corbusier a été couvert d’honneurs, de décorations et d’attentions de toutes sortes sans que pour cela on songeât à lui confier la moindre petite commande de logis, à lui qui justement avait consacré la plus grande partie de sa vie à l’étude de l’habitation. Alors que de plus en plus son œuvre devenait une sorte de patrimoine national, on l’écartait davantage des programmes de construction.

Lorsque le 1er septembre 1965, dans la cour carrée du Louvre, Le Corbusier, par la voix passionnée et amie d’André Malraux, reçut l’hommage de la France, il y avait là, à côté de généraux en tenue de cérémonie et de ministres tristes qui se bousculaient pour être au premier rang devant les caméras de la télévision, des architectes diplômés, sortis de leurs académies, qui pleuraient le gêneur disparu, qu’ils avaient durant sa vie couvert d’ironie en sabordant à chaque occasion son œuvre.

Malgré l’eau du Gange et la terre de l’Acropole, et la peine d’André Malraux, n’étaient-ils pas là, ces messieurs, pour enterrer une nouvelle fois et à jamais les idées de Corbu? Ce n’étaient pas les croque-morts de luxe, les militaires en armes ou la garde républicaine qui pouvaient empêcher cet enterrement grandiose de l’œuvre, des conceptions et des idées du plus grand architecte du monde... Idées enterrées définitivement et avec soulagement par ses collègues décorés de ce décorum funèbre.

On allait pouvoir, maintenant, édifier tranquillement et allègrement, sous prétexte d’architecture moderne, de hideux bâtiments qui, comme ce Maine-Montparnasse, se verront de partout, bousculant les perspectives pour la plus grande gloire de l’Institut. On allait pouvoir, au nom de Le Corbusier, repousser les chercheurs, peut-être les Corbu de demain, ceux-là même à qui l’architecte disparu promettait leur lot sans limite de brimades et de difficultés.

On peut sans doute gêner, empêcher, dire non à la vie, mais l’éclosion, l’épanouissement d’une recherche constante est inévitable. Le Corbusier, pour qui « rien n’était transmissible sinon la pensée » se retrouvera sans doute un jour présent par un de ces jeunes chercheurs inconnus d’aujour-

d’hui. C’est à l’homme toujours que Le Corbusier a parlé. Sa personnalité si complètement une et son œuvre qui nous reste en témoignent s’il en était besoin. Et cette œuvre de toute une vie prendra sans doute un jour des dimensions encore nouvelles et imprévisibles, des chemins inconnus que Corbu lui-même ignorait.

La vraie clef de l’œuvre de Le Corbusier, c’est André Malraux qui nous la donne dans « La monnaie de l’absolu » lorsqu’il écrit: «Il n’y a pas de mort invulnérable devant un dialogue à peine commencé, et la survie ne se mesure pas à la durée; elle est celle de la forme que prit la victoire d’un homme sur le destin, et cette forme, l’homme mort, commence sa vie imprévisible. La victoire que lui donna l’existence, lui donnera une voix que son auteur ignorait en elle ».

Cette voix que sans doute Corbu ignorait n’a certainement pas fini de nous surprendre. Il est encore trop tôt pour mesurer l’exacte portée de l’œuvre de Le Corbusier. Trop tôt aussi pour peser le poids de ses créations, percevoir la diversité de ses travaux et l’unité de sa recherche.

Mais point n’est besoin d’attendre pour s’apercevoir que des idées émises par Le Corbusier il y a trente années sont d’ores et déjà reprises par des ministres, des architectes, des créateurs, qui vont les proposer, mal interprétées, comme des découvertes nouvelles...

L’œuvre toute entière de Le Corbusier est faite de constance et de modestie. « La constance — écrivait-il — est une définition de la vie. La constance est naturelle, productive, notion qui implique le temps et la durée. Il faut être modeste pour être constant. Constance implique persévérance. C’est un lévier de production.

Mais c’est un témoignage de courage, le courage étant une force intérieure qui qualifie la nature de l’existence ».

Du courage, il en aura fallu à Le Corbusier pour faire front aux sordides attaques dont il était l’objet tout en ne cessant jamais d’élaborer patiemment cette œuvre de « recherche patiente » qu’il nous a laissée.

Peu d’hommes auront réussi avec tant de modestie à établir tout à la fois des programmes grandioses d’urbanisme faisant état de la notion d’homme, impliquant une recherche sociologique extrêmement poussée et l’élaboration patiente d’une importante œuvre plastique.

On sait qu’il y a un Le Corbusier peintre, brillant dessinateur, mais on ignore tout en fait de sa production beaucoup plus importante qu’on ne peut le penser. C’est là l’une des clefs de Le Corbusier. Le vrai secret de l’architecte c’est dans sa peinture qu’il faut le trouver. Et si cette œuvre, faute d’une étiquette à lui décerner, est peu connue, un jour viendra où l’on s’apercevra qu’elle est parmi les plus importantes de notre siècle.

Il y a toutes sortes de Le Corbusier: Le Corbusier architecte, Le Corbusier peintre, Le Corbusier sculpteur, Le Corbusier tapissier, Le Corbusier urbaniste, Le Corbusier ouvrier, Le Corbusier poète, Le Corbusier technicien, Le Corbusier philosophe, Le Corbusier artisan, Le Corbusier émailleur... Mais ce qu’il y a d’admirable dans cette diversité c’est qu’elle est Unité. Unité dans la création, unité dans la pensée...

Avant tout Le Corbusier est un observateur, un inventeur, un créateur. Ce créateur vérifiera et contrôlera le résultat de ses recherches de laboratoire ainsi qu’un véritable scientifique s’appuyant sur des règles précises, tel son Modulor, loi de proportions harmoniques. Mais ce scientifique est aussi un sage et un poète. Son humilité est extrême: toujours il est prêt à accepter une leçon d’où qu’elle vienne.

Et tout est prétexte de leçon pour Le Corbusier... Ainsi, par exemple, Corbu m’avait raconté un jour cet accident dont il fut victime en 1938 à Saint-Tropez. En nageant dans de hautes vagues, il fut pris par la proue d’un yacht, roulé sous la quille et happé par l’hélice. La cuisse presque enlevée, talon et mollet coupés, bras droit sectionné et trou à la tête, il dut subir sans anesthésie, une opération à l’hôpital où il avait été conduit. L’inactivité forcée de la convalescence lui laissa le temps d’observer quantité de faits significatifs. Ainsi Corbu m’avait expliqué ses luttes d’une semaine pour obtenir des cuisiniers de l’hôpital un menu à sa mesure: poisson grillé, olives noires, salade, raisin, figues et vin. Et Corbu trouvait une grandeur à la nourriture, une majesté des simples nourritures : « Le travail, disait-il, est en soi-même la dégustation. Il faut découvrir à nouveau la vertu des choses simples, leur puissance. Vivre en soi, par soi.

Le trésor est dans la poche de chacun ».

Les écrits sur Le Corbusier ne manquent pas et sans doute leur nombre va-t-il aller en s’accroissant. Mais les textes publiés à ce jour s’attachent aux créations de l’architecte connues de presque tout le monde maintenant, alors que c’est sur son caractère, sur sa vie quotidienne, sur sa façon de vivre qu’il faudrait s’attacher pour mieux le comprendre, pour mieux découvrir tout ce qu’il nous apprend.

L’une des plus grandes leçons de Le Corbusier c’est l’observation: «apprendre à voir et surtout à regarder, ce qui est le commencement... » A 24 ans, sac au dos il parcourt avec son ami Auguste Klipstein la Bohème, la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie, la Turquie. Ce voyage fut décisif et marqua le moment de sa véritable formation. Au milieu d’aventures de toutes sortes (qu’il aimait parfois à raconter dans certains moments de détente) il va noter sur ses carnets toutes ses impressions, relever des plans, des profils, des indications de toutes sortes. Il écrivait à

ce propos : « Une fois les choses entrées par le travail du crayon elles restent dedans pour la vie, elles sont inscrites. L’appareil photographique est un outil de paresse puisqu’on confie à une mécanique la mission de voir pour vous. Dessiner soi-même, suivre des profils, occuper des surfaces, reconnaître des volumes, etc... c’est d’abord regarder, c’est être apte peut-être à découvrir... A ce moment-là le phénomène inventif peut survenir. On invente, on crée; tout l’être humain est entraîné dans l’action; cette action c’est le point capital.

Les autres sont restés passifs, vous, vous avez vu! » A ses qualités d’observateur, de chercheur, de créateur total, Le Corbusier, homme simple et bon ajoutait la patience, le courage et la probité. Cet homme exceptionnel qui sut toujours rester humble, cet observateur impénitent, ce créateur total savait aussi se battre quand il le fallait, car il était courageux... Le Corbusier, bricoleur de génie à la science durement acquise et toujours remise en question, est un authentique humaniste. Un humaniste dont les travaux seront toujours découvertes et leçons pour nous.

Le vrai visage du « plus grand architecte du monde» apparaîtra peu à peu... Et ce ne sont point les discours, les hommages et même l’hommage solennel de la Cour carrée du Louvre qui nous le donneront, mais bien plutôt cette phrase écrite en juillet 1965: «Moi, dans la vie, j’ai cet espoir exprimé par un terme impoli: « on crèvera bien un jour ». Parole d’espoir qui engage à choisir de la vie sur cette terre le côté digne (pour soi, pour sa conscience)... et rigoler, et être gai et ne pas prendre une gueule de coulisse de théâtre. » Nous avons choisi avec vous, Corbu.

Merci, de tout...

Jean Petit

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* Prejet de « voiture maximum » avec Pierre Jeanneret. 1928.

ESobjet, membre humain, est un serviteur docile. Un bon serviteur est discret et s9effuce pour laisser passer son maître libre.

La femme au guéridon, 1928

❖ Du dedans au dehors... tout est dans l'intention, dans le germe. Dieu n'est vu. apprécié?

aimé que ce qui est si bien? si beau que du dehors on pénètre au cœur meme de la chose par Vexamen?

la recherche?

Vexploration. Agant parcouru un chemin multiple? on trouve alors le cœur de lu chose.

*

I

Je n’ai jamais de ma vie « expliqué » un tableau! Le tableau partira. sera aimé ou détesté, compris ou pas. Qu9est-ce que vous voulez que ça me fasse !

Chaise longue à réglage continu. 1928. Avec Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand.

❖ Certains de mes tableaux étaient de la sculpture en puissance.

Ma destinée est d3exprimer la lumière et Vespace. Mes sculptures exécutées en bois en Bretagne par Savina (qui entre dans le problème) apportent certaines notions nouvelles d3équilibre dans le fait plastique contemporain.

Le modulor, Chandijarh

❖ •Je ne m'étais pas aperçu a ce momentlà que je créais effectivement quelque chose: je plaçais Vhomme au centre du drame, son plexus solaire étant la clef des trois échelons exprimant l3occupation de l3espace par ses membres...

Le Modulât*: produit spontané d'nne passion vouée aux choses de la plastique et de la poétique.

* Mon travail, architecture et peinture, est depuis plus de trente années nourri de sève mathématique, puisqu3en moi la musique est toujours présente.

Tapisserie, Gentillesse 1954 (réalisée avec Pierre Beaudoin)

Sculpture «La Cathédrale» 1964 (avec J. Savina)

Villa Shodan, Ahmedabad et secrétariat Chandijarh f

ISarchitecture n9est pas uue affaire de colonnes. mais affaire d9événements plastiques.

Les événemen ts plastiques ne se rèqlent pas sur des formules scolaires ou académiques9 ils sont libres et innombrables.

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La bataille avec les hommes9 Dica merely a'a cessé de déployer ses fastes et ses incendies, an cours de mon existence, et là précisément on elle est féroce puisque la violence des appérils s9y tapit derrière les principes pompeux: l'urbanismi» et I9architecture. Je me suis maintenu ainsi sur la liyne de feu, en soldai au contact des hommes! J9ai acquis une yrossc expérience des hommes. Et la peinture. volée aux aiyailles de Vhorlorye9 a fleuri le champ de ma liberté. l 'est quelque chose!

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L9architecture est chose de plastique.

Espi'it d'ordre, unité d'intention, le sens des rapports: l9architecture yère des quan tités. La passion fait des pierres inertes un drame.

Porte de la Chapelle de Ronchamp ►

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Texte et photos: Editions Forces Vives, Paris. Que nous remercions de leur obligeance. ( Réd.) 76

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Le monument de la main ouverte n'est pas un signe politique. Mine création tie politicien.

C’est une création d’architecte9 c’est un fruit d’architecture. Cette main ouverte9 signe de paix et de réconciliation9 doit se dresser à Chandigarh. Ce signe qui me préoccupe depuis de notnhreuses années en mon subconscient doit exister pour porter un témoignage d’harmonie.

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